k 579,6 : Gare de Séverac-le-Château (12)

Magnifique.......

Bruno:depuis deux trois jours tes documents sont superbes.

Merci.

P.

Bonjour,...
 
Et merci à tous pour la qualité de ce sujet (historique, et très actualisé à la fois).

Je m'aperçois néanmoins que certaines réponses à des questions n'ont pas été apportées, même si certaines ont été abordées par ailleurs sur "les trains du Midi".
Pour Euskadi66, si je me rappelle bien, les Z2 ont été équipées progressivement d'un dispositif de commande de fermeture des portes depuis les postes de conduite.
Pour la mise en unités multiples, il est nécessaire que le "mariage" entre rames soit harmonieux au niveau de ces commandes. (les deux rames équipées, ou bien aucune).
Il a donc été prévu de souligner les numéros de la rame ainsi dotée, sur chaque face avant, d'un bandeau jaune, pour qu'au premier coup d'oeil, celui qui procède à l'accostage soit édifié.

A l'heure actuelle, je suppose,(?), que toutes les rames sont uniformément transformées.

Comme l'a précisé l'Aubrac, Le Monastier, tout comme Sévérac, ne dispose plus d'installations permettant des rebroussements depuis la gare. J'ai l'impression qu'en cas de nécessité pour un Mende-Rodez, c'est Marvejols qui tiendrait ce rôle, tout en permettant une desserte voyageurs en antenne. (Mais visiblement pas d'actualité, c'est le moins que l'on puisse dire !).

Pour Sévérac, il faudrait, je pense, (?), faire tirer un mouvement Marvejols-Rodez, sur la voie unique Millau, pour pouvoir l'orienter en gare, sur la voie dévolue à la direction Rodez. Bref, pas d'actualité non plus...

A bientôt !

Bruno=> le 66000 de Toulouse rentre au dépôt. Il vient d'effectuer la pousse attelée du 36907 depuis Le Monastier. (en tête c'est une UM de 4100 ou de 9400 suivant les jours). Les wagons de bois proviennent de .... Bagnols Chadenet (!!) qui, à l'époque, expédiait beaucoup de bois. C'est le 66000 qui desservait cette gare en antenne depuis Mende. Les wagons de bois sont à destination de Tarascon. A la place du 66000, ce sera une 9400 de Bordeaux, conduite par un séveragais qui assurera la pousse attelée jusqu'à Béziers.
Michel=> tu as raison. Pour un mouvement Marvejols-Rodez, il faut actuellement dégager le carré d'entrée C 26 sur la VU côté Millau pour revenir sur la voie "Rodez". Quant les millavois nous faisions le spécial "Tour d'Auvergne" Aurillac-Neussargues-Garabit-Séverac-Rodez-Capdenac-Aurillac avec une composition X 2800 + XR 6000, à Sévérac le Château, en arrivant de Neussargues : on coupait la remorque sur voie 1, on faisait l'impasse via les C 17 et C 26 (côté Millau), retour par voie 2 jusqu'au signal C 24 (côté Marvejols). Au dégagement, on revenait sur la remorque puis manœuvre en pousse jusqu'au C 26 pour reprendre la voie Rodez. Il ne faut pas omettre de signaler que les itinéraires sont commandés depuis le PCC de Millau.

Merci pour toutes ces précisions bien utiles pour compléter cette encyclopédie qu'est "Trains du Midi" ...
Effectivement, l'hypothèse d'un train de bois vers Rodez était bien fragile, de là à penser à Bagnols ...

MOLY a écrit:Pour Euskadi66, si je me rappelle bien, les Z2 ont été équipées progressivement d'un dispositif de commande de fermeture des portes depuis les postes de conduite.
Pour la mise en unités multiples, il est nécessaire que le "mariage" entre rames soit harmonieux au niveau de ces commandes. (les deux rames équipées, ou bien aucune).
Il a donc été prévu de souligner les numéros de la rame ainsi dotée, sur chaque face avant, d'un bandeau jaune, pour qu'au premier coup d'oeil, celui qui procède à l'accostage soit édifié.

Bonsoir Michel.
C'est un peu l'inverse. Les Z2 ont été équipées d'origine d'un bouton de fermeture des portes en cabine : le Z-FP placé sur montant gauche de la cabine (sur mon MC de 1983 il y est). Mais dans les années 2000, on a placé un autre bouton pour empêcher l'ouverture des portes du coté opposé au quai. Le manque de plots de contact disponibles dans les coupleurs Scharfenberg a obligé un redistribution des dits contacts, donc incompatibilité entre les automotrices modifiées ou non.
Ray.

Bonsoir,

Merci Raymond de ces précisions ....Effectivement, en voulant simplifier, je suis tombé carrément dans l'erreur.

Tu as raison, bien sûr, je "revois" bien l'interrupteur de fermeture des portes..

Bien amicalement.

Michel

A regarder absolument!

Belles images...maintenant du passé. Merci

Le chateau est toujours en ruine et la gare presque !!!!

TOSQUE a écrit:Belles images...maintenant du passé. Merci  

J'ai trouvé ça par hasard, et en plus c'est vraiment bien fait (commentaires...)!

Je situe cette vidéo en 1992/1993 en fonction des BB 9400 qui ont été soit amorties soit modernisées pour certaines en 9600 à partir de 1993. De plus, l'ensemble ferroviaire de SVC avait été sérieusement réduit en 1991.
Fait rare, l'UM composée de 2 BB 9400 "béton" puisqu'il n'y en a eu que 13 repeintes de la sorte sur un total de 135 engins.
Enfin, pour ma part, je découvre la présence d'un Y 2400 (le 2511 ??) à SVC, chose que j'ignorais totalement.
Dernier élément : cette vidéo est l’œuvre d'Eric Rovira, ce dernier est bien connu des modélistes ferroviaires puisqu'il dispose d'un célèbre magasin à Perpignan ainsi que de 2 sites de VPC.

Pas de pcc encore non plus...

Si, si ; depuis 1991, année funeste qui a vu la gare de Sévérac réduite aux "acquêts" et nos collègues CRL de SVC mutés le 1er octobre à MAU

André 30 a écrit:Je situe cette vidéo en 1992/1993 en fonction des BB 9400  qui ont été soit amorties soit modernisées pour certaines en 9600 à partir de 1993. De plus, l'ensemble ferroviaire de SVC avait été sérieusement réduit en 1991.
Fait rare, l'UM composée de 2 BB 9400 "béton" puisqu'il n'y en a eu que 13 repeintes de la sorte sur un total de 135 engins.
Enfin, pour ma part, je découvre la présence d'un Y 2400 (le 2511 ??) à SVC, chose que j'ignorais totalement.
Dernier élément : cette vidéo est l’œuvre d'Eric Rovira, ce dernier est bien connu des modélistes ferroviaires puisqu'il dispose d'un célèbre magasin à Perpignan ainsi que de 2 sites de VPC.

Ah ok, eh bien merci pour toutes ces infos! J'ai moi aussi été étonné de la présence d'un locotracteur, au début je croyais qu'ils allaient sortir une draisine pour faire quelques inspections!

André 30 a écrit:Si, si ; depuis 1991, année funeste qui a vu la gare de Sévérac réduite aux "acquêts" et nos collègues CRL de SVC mutés le 1er octobre à MAU

Création aussi d'une résidence d'ASCT à Mi-haut . L'Aveyron a été toujours vernie en CF: Residences de CRL et d'ASCT à Cap De Naque, Rodess et Mi-haut! Le Tarn? Rien! Plus rien Car mots mal ecrits peuvent dérouter...

Des dalles j'y comprends rien...

Traduction pour Noé:
Création aussi d'une résidence d'Agents commercial train (controleurs et chefs de train) à Millau. L'Aveyron a toujours été vernie en chemin de fer: résidences de Conducteurs et de controleurs à Capdenac, Rodez et Millau ! Le Tarn ? Rien ! Plus rien à Carmaux.

   

Précisions:
Les contrôleurs (KRU) ça n'existent plus à la SNCF depuis 1987 ils sont fait bouffés par l'acronyme ASCT et malaxés avec les "ATV" (agent trains voyageurs). Ces derniers y ont gagné mais pas les premiers bouffés tout KRU!
Les chefs de trains (CTR) n'existent plus depuis 1974 et ont été renommés Agent train voyageurs (ATV)

En résumé: les KRU c'est les grandes lignes, et les ATV les petites. En fait dès qu'un train était qualifié d'Express, rapide, TEE obligatoirement il fallait un KRU. Qui l'aurait KRU hein?


Les CTR accompagnaient aussi les trains de marchandises et donc étaient dans les célèbres fourgons métalliques marron à deux essieux de "type M"

Merci pour cette vidéo que je découvre.

Très intéressante : j'y découvre notamment que les coïls (pour St Chély?) étaient acheminés par le Sud jadis?

Merci Ferrovi pour cette découverte et ce partage.

Amitiés, Jérôme.

Dans la réforme de la filière "Commercial Train", Bernard tu dois t'en souvenir, il y a eu aussi un bel "empapaoutage" avec la création du grade de KRUTP (Kontrôleur de RoUte à Titre Personnel) en faveur des vieux CTR, qui, de ce fait, se sont retrouvés sans examen au même niveau E3A que les KRU qui, eux, avaient fait l'effort de passer l'exam.
Bon, mais là, on s'égare de Sévérac le Château.

papybroussard a écrit:Très intéressante : j'y découvre notamment que les coïls (pour St Chély?) étaient acheminés par le Sud jadis?

Une partie seulement, les coïls en provenance de Fos.
Ceux en provenance de Dunkerque étaient acheminés via Neussargues par le "marchandises" Gravanches-Neussargues puis jusqu'à St Flour par l'Y 7631 de Neussargues (2 wagons à la fois). L'échange des rames se faisait à St Flour, le 36902 en provenance de Béziers Capiscol ne dépassant pas la sous préfecture cantalienne. Dans l'autre sens, le 25601 repartait de St Flour.

André 30 a écrit:Dans la réforme de la filière "Commercial Train", Bernard tu dois t'en souvenir, il y a eu aussi un bel "empapaoutage" avec la création du grade de KRUTP (Kontrôleur de RoUte à Titre Personnel) en faveur des vieux CTR, qui, de ce fait, se sont retrouvés sans examen au même niveau E3A que les KRU qui, eux, avaient fait l'effort de passer l'exam.
Bon, mais là, on s'égare de Sévérac le Château.

(Je sais, je fus un KRU roulé dans la farine par la KRUTPisation et par l'ASCTisation . En effet on passait un examen et on restait 2 ans au même niveau alors que les autres (les KRUTP) sans examen avait le niveau superieur! )

Pour en revenir à SVC...

Un jour j'avais trouvé un gus qui faisait Mende - Toulouse et donc avait changé à SVC. Ca ne courrait pas rues..

Merci André pour ces précisions sur les tôles : j'ignorais qu'il y avait deux flux de trafic.

super video merci!

Les charges D étaient retriées à Béziers capiscol pour être réacheminer sur Nîmes ,c'est à partir de ce moment que la sncf a pris la décision de les acheminer par Clermont .
Je pense vers la fin des années 80 ,Séverac mettait en queue un 66000 pour le monastier ,Mende .Train 36908?

cassaigneray a écrit:Traduction pour Noé:
Création aussi d'une résidence d'Agents commercial train (controleurs et chefs de train) à Millau. L'Aveyron a toujours été vernie en chemin de fer: résidences de Conducteurs et de controleurs à Capdenac, Rodez et Millau ! Le Tarn ? Rien ! Plus rien à Carmaux.

Merci Raymond, Bernard et André pour ces précisions! Entre jeux de mots et vraies appellations, on se perd un peu...

BMC a écrit:Les charges D étaient retriées à Béziers capiscol pour être réacheminer sur Nîmes ,c'est à partir de ce moment que la sncf a pris la décision de les  acheminer par Clermont .
Je pense vers la fin des années 80 ,Séverac mettait en queue un 66000 pour le monastier ,Mende .Train 36908?

La pousse par BB 63200 de Narbonne* a fait son apparition à partir du service d'hiver de décembre 1963** remplacée à compter du 26-9-1970 par un 66000 de Toulouse. Cette situation a pris fin en octobre 1991 quand le dépôt & le triage de Sévérac ont fermé, alors que l'activité traction (10 conducteurs) était transférée à Millau. La pousse s'effectuait sur le parcours Sévérac-Le Monastier (train 26554) sauf les dernières années où la pousse était prolongée jusqu'à Marvejols, la gare du Monastier n'ouvrant qu'à 7h05. De là, le diesel repartait vers Mende (éventuellement Bagnols Chadenet s'il y avait des wagons de bois à aller chercher). Il revenait vers 11h au Monastier pour être attelé jusqu'à SVC en queue du CB 65079 Clermont Gravanches-Béziers.
Quant aux numéros des "patachons" de la ligne des Causses, ils ont été répertoriés suivant les périodes : 26504, 26552, 26902, 36908, 36912, etc... Je vous fais grâce des numéros des trains impairs.
L'échange des BB 63200 entre SVC et BS (NAD) s'effectuait hebdomadairement (le lundi) par train 36908/26951. Pour les BB 66000, il s'agissait d'une réutilisation quotidienne d'un engin parvenu en fin d'après-midi de Rodez (Capdenac).

* = BB 63226, 63227, 63228, 63231, 63232, 63233, 63236 & 63237.
** = auparavant le service "marchandises" sur (Sévérac)-Mende-Le Monastier était attribué aux 141 TA de l'annexe traction de Mende dépendant du grand dépôt de Sévérac (150 agents !!!)

Les comparatifs photos sont pour moi une seconde passion photographique... Mais ici je ne l'ais pas fait express...
Alors, une bonne surprise ou plutôt une mauvaise quand on voit l'évolution...
1987 et 1993. Si quelqu'un a la suite...
Entrée sud de la gare et sans commentaires...
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Photos aériennes de CP avec dépôt.
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