signalisation en voie unique avant 1951
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signalisation en voie unique avant 1951
Bonjour à tous;
Depuis 1951, suite à la catastrophe de Lisle sur Tarn survenue le 1e 12 février 1950,e disque ou l'avertissement fermé impose l'arrêt en gare lorsque ce signal précède une gare de voie unique. Il en est résulté:
1. La suppression de certaines possibilités de passage sans arrêt sur la voie d'évitement:
Sur le Sud-Ouest, cela ne changeait rien pour la voie directe ancien PO où cette modalité était de toute manière interdite. Par contre , la voie directe Midi et d'autres (exemple sur le Nord où j'ai vu en 1949) ont perdu alors cette faculté.
2. La suppression du "croisement sans arrêt.. .après arrêt" autorisé jusque là en voie directe ancien PO:
Cette pratique avait été autorisée par ne disposition complémentaire annexée à la consigne-type de 1942 des gares de ce modèle. Il s'agissait d'atténuer les inconvénients résultant de l'interdiction, faite à ces gares tout au long de leur existence, d'effectuer des croisements sans arrêt non prévus comme tels à l'horaire.
L'opération consistait à maintenir fermé le disque s'adressant au second train. Il s'arrêtait à l'aiguille d'entrée, puis, si rien ne s'y opposait , il repartait, toujours en marche à vue, jusqu'au poste de gare. S'il y recevait le signal main de voie libre, il continuait sans s'arrêter , en reprenant à partir de là sa vitesse normale.
Le texte précisait que le signal à main de voie libre (supprimé en 1951: drapeau vert ou feu vert d'une lanterne à main) ne devait être ainsi présenté qu'à la condition expresse que l'aiguille de sortie pour ce train ait été remise en position et verrouillée pour la voie directe.
J'ai vu la chose un jour de fin d'été en 1947 à Montaignac-St.Hippolyte , pour un express un peu en retard qui venait de Bordeaux. La reprise de vitesse en gare de la 141 TA d'Ussel qui tirait ce train à vrai dire pas très lourd , fut spectaculaire.
Voici donc des souplesses de circulation en simple voie qui n'existent plus sauf (avec des exceptions) en régime de voie banalisée. Mais la recherche prioritaire d'une sécurité meilleure est évidemment à l'origine de la situation actuelle.
Depuis 1951, suite à la catastrophe de Lisle sur Tarn survenue le 1e 12 février 1950,e disque ou l'avertissement fermé impose l'arrêt en gare lorsque ce signal précède une gare de voie unique. Il en est résulté:
1. La suppression de certaines possibilités de passage sans arrêt sur la voie d'évitement:
Sur le Sud-Ouest, cela ne changeait rien pour la voie directe ancien PO où cette modalité était de toute manière interdite. Par contre , la voie directe Midi et d'autres (exemple sur le Nord où j'ai vu en 1949) ont perdu alors cette faculté.
2. La suppression du "croisement sans arrêt.. .après arrêt" autorisé jusque là en voie directe ancien PO:
Cette pratique avait été autorisée par ne disposition complémentaire annexée à la consigne-type de 1942 des gares de ce modèle. Il s'agissait d'atténuer les inconvénients résultant de l'interdiction, faite à ces gares tout au long de leur existence, d'effectuer des croisements sans arrêt non prévus comme tels à l'horaire.
L'opération consistait à maintenir fermé le disque s'adressant au second train. Il s'arrêtait à l'aiguille d'entrée, puis, si rien ne s'y opposait , il repartait, toujours en marche à vue, jusqu'au poste de gare. S'il y recevait le signal main de voie libre, il continuait sans s'arrêter , en reprenant à partir de là sa vitesse normale.
Le texte précisait que le signal à main de voie libre (supprimé en 1951: drapeau vert ou feu vert d'une lanterne à main) ne devait être ainsi présenté qu'à la condition expresse que l'aiguille de sortie pour ce train ait été remise en position et verrouillée pour la voie directe.
J'ai vu la chose un jour de fin d'été en 1947 à Montaignac-St.Hippolyte , pour un express un peu en retard qui venait de Bordeaux. La reprise de vitesse en gare de la 141 TA d'Ussel qui tirait ce train à vrai dire pas très lourd , fut spectaculaire.
Voici donc des souplesses de circulation en simple voie qui n'existent plus sauf (avec des exceptions) en régime de voie banalisée. Mais la recherche prioritaire d'une sécurité meilleure est évidemment à l'origine de la situation actuelle.
Invité- Invité
Re: signalisation en voie unique avant 1951
Invité a écrit:
Voici donc des souplesses de circulation en simple voie qui n'existent plus sauf (avec des exceptions) en régime de voie banalisée. Mais la recherche prioritaire d'une sécurité meilleure est évidemment à l'origine de la situation actuelle.
La possibilité d'un croisement sans arrêt d'un des trains croiseurs existait toujours dans les gares de voie directe type SNCF. J'en ai pratiqué des dizaines à Montastruc dans la deuxième partie des années 70. Il suffisait de recevoir le train avec arrêt sur la voie d'évitement et de remettre le verrou et l'aiguille en position normale (voie directe) ce qui libérait les clés du disque et de l'avertissement pour le train croiseur qui passait alors sans arrêt et en pleine vitesse. La même chose pouvait se faire pour un dépassement sans arrêt.
A Montastruc, où il y avait un trafic relativement soutenu pour une gare de VU, un croisement sans arrêt était prévu tous les matins dans l'ordre théorique de la circulation des trains.
alpha3175- Miniposteur
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