La couchette Paris - Luchon
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La couchette Paris - Luchon
Bonsoir à tous.
Voila quelques propos sur la relation de nuit Paris - Luchon.
Au service d'hiver 1976, la voiture couchette Ac4Bc5 quitait Paris à 20h15 au 4415. D'après la sigle de la première colonne c'est une DEV. Les samedi, elle était accompagnée par 3 Bc10 DEV réservées pour le Club Méditerrannée. Et arrivait à Toulouse à 04h30. On notera une voiture couchette Paris - Irun via TE les vendredi ! Extrait du livret RA:
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Ensuite, elle était raccordée à l'omnibus 6115. On note que ce train comportait une voiture postale jusqu'à Montréjeau. On arrivait à 08h29. Extrait du livret RB:
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Pour le service d'hiver 1978, on part à 20h16 avec une voiture type UIC:
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Pour le retour, départ de Luchon à 18h20 pour Montréjeau avec l'omnibus 6106. Raccordée en queue de l'express 4806 provenant de Bayonne, et retrouvant la voiture couchette Bayonne - Paris via TE du dimanche. Départ à 19h27, arrivée à Toulouse à 20h30.
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Ensuite, elle remontait vers Paris au 4424, départ de Toulouse à 21h38, arrivée à Paris à 06h29.
Raymond.
Voila quelques propos sur la relation de nuit Paris - Luchon.
Au service d'hiver 1976, la voiture couchette Ac4Bc5 quitait Paris à 20h15 au 4415. D'après la sigle de la première colonne c'est une DEV. Les samedi, elle était accompagnée par 3 Bc10 DEV réservées pour le Club Méditerrannée. Et arrivait à Toulouse à 04h30. On notera une voiture couchette Paris - Irun via TE les vendredi ! Extrait du livret RA:
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Ensuite, elle était raccordée à l'omnibus 6115. On note que ce train comportait une voiture postale jusqu'à Montréjeau. On arrivait à 08h29. Extrait du livret RB:
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Pour le service d'hiver 1978, on part à 20h16 avec une voiture type UIC:
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Pour le retour, départ de Luchon à 18h20 pour Montréjeau avec l'omnibus 6106. Raccordée en queue de l'express 4806 provenant de Bayonne, et retrouvant la voiture couchette Bayonne - Paris via TE du dimanche. Départ à 19h27, arrivée à Toulouse à 20h30.
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Ensuite, elle remontait vers Paris au 4424, départ de Toulouse à 21h38, arrivée à Paris à 06h29.
Raymond.
cassaigneray- Posteur Mordu
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Localisation : L'Union (31) + Cotonou (Bénin) + Saint Gaudens
Date d'inscription : 19/08/2010
TOSQUE Jean-Louis- Record 150
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Nombre de messages : 8789
Age : 71
Localisation : LAMAGUERE GERS 32
Date d'inscription : 12/04/2011
Re: La couchette Paris - Luchon
Bonsoir,
Raymond me tend une perche, (Merci pour ses documents), avec le retour de la rame Luchon-Paris, au train 4806 de Montréjeau à Toulouse.
Il s'agit d'un "évènement-conduite", datant de 1974, sans conséquence matérielle.
Après un repos pris à Montréjeau, nous faisions 4806 Toulouse,(en 9200), 4575 Narbonne,(en Z 7100), puis retour immédiat au 45490, (messageries en 2D2 5500), arrivée Toulouse vers 1h.
Bref, la 300 qui descendait de Luchon, manœuvrait sa rame pour mise en queue du 4806, le long du bâtiment voyageurs. Pendant, ce temps, le chef de service récupérait clé de chauffage, et bulletin de composition auprès du Tarbais, qu'une fois ces opérations terminées, nous relevions.
Après raccordements du 6106, nous faisions un essai de continuité de la conduite générale du frein, selon les règlements anciens, en vigueur à l'époque, avec la participation des agents de queue qui avaient commandé le refoulement.
Or, nous n'avons obtenu, en tête, les signaux conventionnels au drapeau, (Pas encore de radio), de l'information "terminé pour les freins", depuis la queue, qu' après un moment assez long. La longueur était généreuse,(16 voitures, 588 t.),et on ne voyait pas grand-chose. (19h environ).
Remise de la clé de chauffage, des papiers, et dans la foulée, départ, pour résorber le petit retard qui s'en était ensuivi.
Mise en vitesse 140 km/h, Tableau 110 km/h pour la courbe avant le pont Valentine, puis arrêt à St Gaudens ! Pas de problème !
Le chef de service accourt, et m'apprend alors que les agents de queue, à Montréjeau, ont pris l'initiative d'isoler le frein,(récalcitrant), du dernier fourgon, sans en référer à personne.
Conséquence : Au lieu de rouler à vitesse des C 140, la paralysie du frein sur un véhicule nous ramenait règlementairement à 120 km/h maxi. Dont acte pour la suite .
Plus tard, j'en avais reparlé avec ce chef de service à Montréjeau, (Un "enfant" du Salat, parti en retraite quelques années après), qui avait choisi la transparence et la sécurité, sans hésitation, en rattrapant l'erreur dans les meilleurs délais.
Moins spectaculaire que le canari dans la neige, de letchabo, mais...je suis à fond !
A bientôt !
Raymond me tend une perche, (Merci pour ses documents), avec le retour de la rame Luchon-Paris, au train 4806 de Montréjeau à Toulouse.
Il s'agit d'un "évènement-conduite", datant de 1974, sans conséquence matérielle.
Après un repos pris à Montréjeau, nous faisions 4806 Toulouse,(en 9200), 4575 Narbonne,(en Z 7100), puis retour immédiat au 45490, (messageries en 2D2 5500), arrivée Toulouse vers 1h.
Bref, la 300 qui descendait de Luchon, manœuvrait sa rame pour mise en queue du 4806, le long du bâtiment voyageurs. Pendant, ce temps, le chef de service récupérait clé de chauffage, et bulletin de composition auprès du Tarbais, qu'une fois ces opérations terminées, nous relevions.
Après raccordements du 6106, nous faisions un essai de continuité de la conduite générale du frein, selon les règlements anciens, en vigueur à l'époque, avec la participation des agents de queue qui avaient commandé le refoulement.
Or, nous n'avons obtenu, en tête, les signaux conventionnels au drapeau, (Pas encore de radio), de l'information "terminé pour les freins", depuis la queue, qu' après un moment assez long. La longueur était généreuse,(16 voitures, 588 t.),et on ne voyait pas grand-chose. (19h environ).
Remise de la clé de chauffage, des papiers, et dans la foulée, départ, pour résorber le petit retard qui s'en était ensuivi.
Mise en vitesse 140 km/h, Tableau 110 km/h pour la courbe avant le pont Valentine, puis arrêt à St Gaudens ! Pas de problème !
Le chef de service accourt, et m'apprend alors que les agents de queue, à Montréjeau, ont pris l'initiative d'isoler le frein,(récalcitrant), du dernier fourgon, sans en référer à personne.
Conséquence : Au lieu de rouler à vitesse des C 140, la paralysie du frein sur un véhicule nous ramenait règlementairement à 120 km/h maxi. Dont acte pour la suite .
Plus tard, j'en avais reparlé avec ce chef de service à Montréjeau, (Un "enfant" du Salat, parti en retraite quelques années après), qui avait choisi la transparence et la sécurité, sans hésitation, en rattrapant l'erreur dans les meilleurs délais.
Moins spectaculaire que le canari dans la neige, de letchabo, mais...je suis à fond !
A bientôt !
MOLY- Posteur Persévérant
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Age : 75
Localisation : Aveyron
Date d'inscription : 06/04/2008
ROUANET- Record Orange
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Nombre de messages : 4837
Age : 75
Localisation : Banlieu Nord-Est Toulousaine
Date d'inscription : 11/03/2009
Re: La couchette Paris - Luchon
Super, l'A31/2B5 était toujours là au début des années 70, j'essayais toujours d'avoir de Foix à Toulouse le 1/2 compartiment lorsqu'en suite je partais sur BDX avec un train qui partait pour Nantes (Quimper) vers les 3 H 30! Escale de quelques heures dans une salle de repos au- dessus du quai 1 avec des fauteuils pour s'allonger, accès payant et réveil assuré pour les correspondances! Je ne sais si ce service existe encore!
TOSQUE Jean-Louis- Record 150
-
Nombre de messages : 8789
Age : 71
Localisation : LAMAGUERE GERS 32
Date d'inscription : 12/04/2011
Re: La couchette Paris - Luchon
Ahh comme tu t'en doutes ca a changé la salle d'attente est au rez de chaussée cote arrivée et de plus la nuit la gare ferme , seul des moniteurs sont presents .
jb@+
jb@+
ROUANET- Record Orange
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Nombre de messages : 4837
Age : 75
Localisation : Banlieu Nord-Est Toulousaine
Date d'inscription : 11/03/2009
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