Le Parisien 4416/4417 : Austerlitz - Brive - Aurillac - Rodez / Tessonières - Albi - Carmaux / Toulouse

Certaines rames comportent presque autant de livrées différentes que de voitures !

Bonsoir,
Bravo et merci Tosque de ton reportage !

Je le compléterais bien modestement d'une anecdote bien connue à Capdenac, (Mais aussi à Tarbes !), et de quelques données historiques relatives à la traction de ces trains, depuis 1945. Précisions données sous le contrôle de cheminots, (retraités), Capdenacois de naissance, dont le père, mécanicien vapeur, en avait été titulaire. Ils sont quand même quelques uns à pouvoir témoigner !

A Capdenac, il se disait qu' au temps de la vapeur, on pouvait entendre une femme demander à son boucher :" Donner moi un bon bifteck, et un gros,s'il vous plaît, c'est pour mon mari, il conduit le train de Paris, ce soir !". A l'époque, c'était quelque chose !

Quant à la remorque des 1025/1026, et héritiers, depuis 1945, on peut citer :
Les 141 B, ex 5800.
Les 231 D, ex 3600, de Brive, entre Capdenac et Brive, durant quelques mois en 1946 .
Les 141 B, à nouveau jusqu'en 1956/57.
Les 141 E, ex Sud-Est, jusqu'en 1960/61.
Les 040 DG, puis 66000, jusqu'en 1963/1964, environ.
Les 68000, jusqu'en 1975.
Les 67400, (67612 à 32), de Limoges jusqu'à la fin.
Les 67400 de Bordeaux, CIC, pour Rodez-(Albi), aujourd'hui.

L'incorporation de la rame Agen, à Limoges se fit vers la fin, (Années 90, ?). Mais avant, il remorquait selon les époques, entre Paris et Brive, une rame Aurillac, une ou deux voitures pour Bort les Orgues, (différées à Miécaze, sous réserves,?), une rame Millau l'été, via Rodez.
Dans les années 60, peut être 70, le 1025 récupérait les voitures postales à Brive, acheminées par le train bagages-postes 1037, si je ne me trompe pas, et ce jusqu'à Capdenac.

Dernière particularité, vers la fin des années 80, sauf erreur sur les dates, le 4416 fut au roulement des 7200 P.V., (100 km/h), de Brive à Limoges. (Vitesse limite de la ligne : globalement 110 km/h).

Voilà, en gros, ce que je pouvais dire à ce sujet, qui est loin d'être clos pour autant.

A bientôt !

bonjour

les voitures PARIS BORG LES ORGUES était dételées en gare de MIECAZE
par contre les votures BORG LES ORGUES PAIS allient jusqu'à AURILLAC pour incorporation dans larame AURILLAC PARIS
elles circulaient en été seulement

cordialement

Quelques notes...
Bort les Orgues c'était au train 4425 et le dernier été: 1979 si je ne me trompe pas... Il y avait au 4425 la rame Aurillac. Dans les années 80 elle revenait de Brive (BLG) à PAZ au 4434 les dimanches.

Pour 1025/1026 en gare de Tesso il y avait un beau tableau de composition avec 7 voitures...
Pour l'heritier 4417/4416 t'avais jusqu'en 1974 Paris - Rodez / Albi / Toulouse.
La voiture Albi est remplacée par une rame de 3 voitures pour Carmaux et donc t'as Paris - Rodez(RDZ) (Millau les WE en été) / Carmaux (CMX) / Toulouse (TE)
Dans la tranche TE t'as 3 ou 4voitures dont une ou deux font Capdenac - Toulouse (avec même une A8j pour les cadres SNCF montant à St Sulpice!!!! ), une couchette Ac4Bc5x, 1 B4D (vieille voiture); ces 2 venant de PAZ.
A l'aube des années 80 reste plus que le B4D ou B5D qui quelques mois avant sa suppression a fait un vol palné à Monteils! S'en est fini de la symbolique tranche TE... Du coup reste plus que RDZ et CMX.
Dans ces années 80 t'as au départ de PAZ la tranche AN (Agen) qui les vendredis se tire toute seule en 4419...
Dans ce 4417 t'as des voitures DEV en couchettes puis des UIC puis à la fin des années 80 que la 1ère en Corail (Ac9ux) puis enfin la 2ème avec la Bc10ux Corail...
Tout se reduit; à la fin reste plus que sur CMX une Bc10 et une place assise (B9 1/2tux - BSI) qui roula que les WE et en plein été avant de disparaitre. J'étais au dernier 4416 à Marssac et Tesso le 02 decembre 2007...

A+

Bernard locataire du 4417/16 de 1975 à 1989

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Le dernier CARMAUX - PARIS le 02 decembre 2007; une page se tourne 33 ans après sa création. Le parisien cruxifié au nom du déménagement du territoire...

Interrogé peu avant Quilès m'avait dit je ferai tout pour le sauver. A croire que ce n'était plus dans ses Cordes. Quilès tomber ce train ne surprend pas. Que pouvait-il faire contre? En haut la couleur avait changé...

Pour amuser la galerie un autocar fut crée de Tesso à Capdenac (CDC) les dimanches pour le remplacer puis Villefranche de R - CDC . Il sombra dans l'oubli...

Toutefois depuis 2007 soit 5 ans un palliatif perdure: la tranche RDZ est prolongée les nuits des VE/SA de RDZ à Albi (AL) avec retour les DI
Bien qu'elle dessert CMX et Albi Madeleine; Naucelle n'est pas desservi ni Baraqueville...

"Les voitures PARIS BORG LES ORGUES était dételées en gare de MIECAZE"

Merci pour la subtilité de l'aller de Miècaze et d'Aurillac au retour....

A bord de la tranche Bort je n'ai pas vu Bjorn Borg ,rame que j'ai vu à garée à l'été 77 en gare de Bort sans la photographier . A cette époque j'étais focalisé sur autre chose, oh pas le tennis! ni les orgues des eglises

Grand merci à Jean Louis pour ce reportage sur "mon" train d'alors dans "ma" gare

la subitilé des voitures PARIS BORT LES ORGUES est due aux installations trés simplifiées de la gare de MIECAZE. une voiture était attelée pour assurer l'omnibus AURILLAC BORT qui remplacait un autorail durant l'été
ceci était attelé aux 2 voitures PARIS BORT en gare de MIECAZE qui arrivaient en queue de la rame PAIS AURILLAC aprés manoeuvre
au retour les manoeuvres se faisaient en gare d'AURILLAC

Il me semble que le tableau de composition en gare de Tesso, je l'ai photographié, mais où-est-il????

Donc la tranche Bort passait par Mauriac ?

Des photos ?

Il me semble que le tableau de composition en gare de Tesso, je l'ai photographié, mais où-est-il????

Je me souviens d'un cadre vitré en bois long avec une belle calligraphie...

Donc la tranche Bort passait par Mauriac ?

Oui c'est bien cela!

Oui il était dans un cadre, il faudrait demander à Nouvel, il sait peut-être où il est passé!

Des fois tu passes le lendemain; pfffffffttttt disparu....

la branche BORG LES ORGUES passait bine par MAURIAC

dans le sens BRIVE AURILLAC il y avait un fourgon postal qui redescendait vers BRIVE le soir par un train de marchandises tracté par une BB 66000, donc sans chauffage l'hiver
le personnel des postes présent à bord du fourgon appréciait trés modérément et donc pour cette raison,comme la SNCF ne voulait pas mettre un fourgon chauffé, ce mode d'exploitation a cessé

Bruno c'est BORT, avec un TTTTTT

Eh oui j'avais dit ça ce matin: A bord de la tranche Bort je n'ai pas vu Bjorn Borg

exact

La dernière saison d'exploitation de la tranche TE, c'était un 66000 qui oeuvrait entre Tesso et TE. La première voiture était la B5D OCEM. Faudrait que je cherche la photo.

Bonsoir,

Merci à tous pour ces précisions, reportage, et photos...

En complément des indications de Montplaisir, j'ajouterai que la rame "Aurillac" est passée du 4417, au 4425, quand le 4417 a acheminé la rame Agen, jusqu'à Limoges. (De mémoire, donc faillible !)
Mais à titre d'exemples, en 1966, et au service d'été 1975, le Paris-Aurillac était encore acheminé par le 4417, jusqu'à Brive.

Ce train, sur la "grande ligne" Brive-Paris, observait de multiples arrêts, entre autres gares modestes, Allassac, St Sulpice-Laurière ou Issoudun, qui ne sont aujourd'hui desservis que par des TER.
Paris-Brive, en 1966, demandait 6 h 2 !

Jeune ado, dans ces années 60, je me souviens, pour avoir pris ce 1026 quelquefois, que les buffets de Limoges et Brive étaient ouverts toute la nuit, qu' à Capdenac, ça s'activait davantage qu'aujourd'hui.
Les gares étaient animées, aussi bien par des trains que par des voyageurs, (mes souvenirs se référent à des périodes de vacances).
Les postiers qui baladaient leurs chariots, les visiteurs de gare, les nombreux agents de manoeuvres, et les militaires appartiennent à des populations aujourd'hui totalement disparues, ou presque.

En contrepartie de ces ambiances, il fallait être éreinté pour pouvoir "attraper" le sommeil, bruits de toutes origines, portes des compartiments qui claquent et fenêtres ouvertes, allers et venues, bref, rien que ne peut évoquer, sur sa voie neuve, le glissement feutré à peine perceptible, depuis une couchette, le 3754 d'aujourd'hui.

Allez, vous pouvez ranger vos mouchoirs, c'était la séquence nostalgie !!
A bientôt !

@ Raymond, donc la dernière saison les 66000 ont repris le service aux 68000, avant de le passer aux 67400!!

Oui c'est bien un BB 66000 qui acheminait en dernier lieu l'unique B5D OCEM de TE - PAZ via CDC. En sus il y avait 2 voitures TE - CDC.

En 1975 il y avait le buffet de Toulouse , Saint Sulpice Lexos , Capdenac , St Denis Près Martel Brive , Limoges et là j'arrete

A TESsonnières, t'avais le café de la gare en sortant à gauche...

A TES l' ATV (agent train voyageur) qui faisait Carmaux - TES était découché dans l'une des trois chambres au rez de chaussée du BV. Le refectoire donnait sur le quai 1.
Dans le hall t'avais les grands panneaux horaires du Chaix en éventail, tableaux 445, 475, 476.... Le hall était chauffé l'hiver avec des bancs en skaï gris. t'avais une bascule et m^me un distributeur (me semble t-il) de friandises.

Le 4417 avait déraillé en aout 1980 à Monteils.

Oui pour les friandises, et pour Tessonnières il y eut un buffet, mais à une autre époque!!

Petit j'ai connu la "bibliothèque" (marchand de journaux)

Oui et à Gaillac également!

Celle là aussi, dans un coin du hall...

Bonjour,
Bon ca vaut ce que ca vaut , 1969 Villefranche de Rouergue , image instamatic .

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jb@+