Pk 234,9 : Gare de Castelnau d'Estrètefonds (31)

Retour sur le passé avec ce U825 ch assurant le train 1057 Cahors Toulouse. Le parc insuffisant
d'automotrices entraîne l'utilisation d'autorails sous caténaires (mars 69) Excusez pour la ZD.

Vue rarissime d'une rame Talgo III RD aux essais entre Toulouse et Bordeaux dans le cadre de la
mise en service du Catalan Talgo le 1er juin 69 . La prise de vue a été réalisée en mars 69
et ce train par mesure de précautions a été cantonné téléphoniquement jusqu'à Montauban
selon les prescriptions du R S5 A;

Enorme une fois encore ...

Quelle collection ! Merci et bravo JP !

bonjour ,
Ah oui JP super !!

jb@+

Lorsque j'ai vu ces photos j'ai bondi sur ma chaise... Et je bave de plaisir.

Cette gare est tout comme Dieupentale à l'époque (il y a même la sérrure S). J'ai vu avec beaucoup de plaisir "l'autorail de midi". Mon père, Dépositaire de Presse à Verdun sur Garonne allait tous les jours "chercher les journaux". À cette époque la presse parisienne était acheminée dans des gros sacs genre sac postal que nous allions récupérer à cet autorail.

Si on n'était pas préssé, nous attendions jusqu'à 13h25 pour voir passer le Capitole en direction de Toulouse.

Parfois nous allions aussi aux trains du soir récupérer d'autres colis. Que n'ai-je pas vu passer à cette époque là (fin des années 60, début des années 70). Ahhh si j'avais eu ce que l'on a aujourd'hui en matière d'appareis photo et caméscope...


Je vous laisse le soin de deviner où suis-je devenu "Railfan"

Bonjour M Beauvilla j'ai certainement rencontré votre père à Dieupentale puisque j'ai assuré
sporadiquement du service dans cette gare en 1969. Je me souviens de la desserte d'un embranchement
à la sortie de la gare. Pour la commodité l'agent s'y rendait en solex mais comme je ne savais pas m'en servir
à l'époque je préférais m'y rendre à pied...
Retour à Castelnau d'Estrétefonds où l'on aperçoit la belle halle en briques louée aux Silos Garonnais
avec un train RO pour Saint Jory en avril 70

et ici le train Auch Saint Jory passant au km 235 en avril 69. On distingue au premier plan
la courte voie 4 qui servait au garage de draisine.

Passage sans arrêt de l'Express de 1e classe 3011 Bordeaux Toulouse (avril 69)

Magnifique !!

Mon père appelait le Chef de Gare "M. Pépin " . J'ignore s'il s'agissait de son nom ou d'un surnom. Je me souviens d'avoir connu d'autres Cheminots dont un de Montauban (j'ignore s'il est permis de citer les noms). En tout cas je garde un très bon souvenir d'eux. Si vous avez des photos de Dieupentale, j'en serais fort enchanté.

capitole67 a écrit:Bonjour M Beauvilla j'ai certainement rencontré votre père à Dieupentale puisque j'ai assuré
sporadiquement du service dans cette gare en 1969. Je me souviens de la desserte d'un embranchement
à la sortie de la gare. Pour la commodité l'agent s'y rendait en solex mais comme je ne savais pas m'en servir
à l'époque je préférais m'y rendre à pied...
Retour à Castelnau d'Estrétefonds où l'on aperçoit la belle halle en briques louée aux Silos Garonnais
avec un train RO pour Saint Jory en avril 70

et ici le train Auch Saint Jory passant au km 235 en avril 69. On distingue au premier plan
la courte voie 4 qui servait au garage de draisine.

Passage sans arrêt de l'Express de 1e classe 3011 Bordeaux Toulouse (avril 69)

Édité depuis un P.C. pour corriger l'ortographe désastreuse issue d'un clavier Iphone...

Bonsoir effectivement M Pépin gérait la gare de Dieupentale depuis octobre 69 puisqu'il venait de Salies du Salat mais son nom
lui était parfois prédestiné... C'était un cheminot très gentil (souvenir du jeune éléve EX que j'étais)

Bonjour je vous poste cette photo du 3001 (EX Bordeaux Toulouse) en passage à 120km/h
dans sa composition maximum. Notez que ce train était remplacé par une rame tractée
les DF.

Bonjour voici encore quelques clicés anciens...
passage de la RGP2 à 124km/h conduisant l'EX 3006 1ecl Toulouse Bordeaux (mars 69)
Notez la largesse de l'entrevoie résultant de la présence autrefois d'une voie Z
et le petit bâtiment de droite abritant la lampisterie.

Le Lézard vert file le long du canal de Garonne (mars 69)

Ici le BL Bordeaux Nice à la même date avec en tête une voiture expérience.
Ce train sera numéroté 4551 au service du 23 mai 1971.

Merci Jean-Paul pour ces clichés, encore une fois !
Qu'est-ce qu'une voie Z ?

Voie Z: t'en avais une aux Aubrais, à Poitiers...

Sur le réseau du Midi principalement la voie de garage située entre la voie 1 et la voie 2 portait cette désignation puisque chacun sait que les voies ont une parité selon qu'elles se trouvent sur un faisceau ou un autre. A St Pierre des Corps c'est le cas mais aux Aubrais c'est une voie en tiroir qui sert aux navettes lorsque les voies longues sont occupées. Ce n'est pas génial car on impose à la clientèle un cheminement plus long. Donc par principe on s'efforçait de réaliser du quai à quai.

Merci du renseignement !!

Voie Z pour une Z

Il n'y a pas une voie "Z" à Pau ???

Voie Z à Angoulême, à Lourdes... (c'est celle qui se termine par un heurtoir, quai n° 2).
LN/JCP.

Merci !!!

Camilo a écrit:Merci Jean-Paul pour ces clichés, encore une fois !
Qu'est-ce qu'une voie Z ?

Garage par refoulement ? En tout cas je cois que le BAL avait été mis en service vers 1968, et les IPCS pour le RVB de 1972. Beaucoup de monde et beaucoup de matériel stationné sur les voies de débord pour ce chantier.

Bonsoir,
Bravo et merci pour les vues,qui personnellement, me projettent avec une certaine émotion, 40 ans en arrière,mais restent universellement appréciées par les plus jeunes !
Commentaires au sujet du 4551,ex BL,Bordeaux-Nice. A rapprocher du sujet "Bordeaux",où l'on voit ce train remorqué en 67400,à la sortie de la gare St Jean. Les 68000 en assuraient bien la traction jusqu'à leur remplacement en 1975, par des 67600, au même dépôt de Limoges . Dans cette période(1975),des 72000 de Rennes furent engagées vers Toulouse en voyageurs,plus un "messageries";enfin Bordeaux échangea ses 67300 contre des 67400 de Chambéry,(?).(vers 1979).
Ces 68000,avaient vu assez rapidement leur régime moteur ramené à 1000t/mn,et ne disposaient plus que d'un cran de shuntage au lieu de deux. Leur vitesse limite était passée de 130 à 120km/h. La fragilité de leur génératrice principale,,les fissures relevées sur les batis moteur diesel,les flashs aux moteurs de traction, ont trouvé améliorations,si l'on peut dire, dans ces mesures restrictives. Relativement nerveuses (pour l'époque) au démarrage,elles étaient bien adaptées à ce train à arrêts fréquents. En stage diesel,je m'y étais "attelé" plusieurs fois,et leur confort de conduite était apprécié;(dans les années 70). Au décollage des "marchandises"très lourds,il fallait être vigilant,l'intensité continuait à s'élever,manipulateur de traction,sur "stop",sous l'effet du régulateur,très lent. Des patinages ont pu surprendre les conducteurs inexpérimentés.
Je profite de ce fil sur Castelnau,pour rappeler éventuellement à un hypothétique lecteur de ce forum qui se reconnaitrait,un évènement,certes mineur,qui remonte à un dimanche de juillet 1973;ce jour là, après un repos hors résidence, pris à Cahors,je descendis vers Toulouse le 7455,omnibus à 18h au départ. Loco titulaire 9291,encore très présentable sous sa couleur rouge,mais bien mal assortie aux trois vieilles "bagnoles" de ce train. Bref,en cours de route,(Montauban ?) un agent,jeune, de la gare de Castelnau , me demanda de monter en cabine,ce que j'acceptai,il manifesta son étonnement de voir cet ex-Capitole sur un tel train. Pour la petite histoire,dans cette période de fort trafic,avec la plupart des express forcés,le gestionnaire des engins ne voulait certainement pas s'embarquer, avec les restrictions de charge plombant ces machines,sur la couverture de trains rapides,et l'avait affectée à ce service blindé sur ces omnibus,tout en récupérant une 300,pour une utilisation supplémentaire. Si par hasard,quelqu'un se rappelle...Après tout? Ce serait amusant de se rencontrer sur le forum,tant d'années après!
A bientôt

Bonjour Molly non ce n'était pas moi car mon affectation était dans le Lot à cette époque; (mon séjour à Castelnau a été de 68 à 71)un témoignage très intéressant à lire. Merci

Bonjour Capitole 67,bonjour tout le monde,
Bien sûr,ce collègue aurait pu être toi,ce qui ne m'aurait pas "fâché",mais le fait qu'aucun appareil photos n'avait été dégainé, laissait planer un sérieux doute dès le départ! En tout cas,je te retémoigne des excellents moments que tu me,(nous),fais passer. De mon coté,je regrette de ne pouvoir disposer de photos anciennes pour illustrer tous mes "baratins". J'ai bien quelques clichés de 1975,notamment une vue du grill diesel,à Toulouse,où,cohabitent 67300,72000,et 68000;coexistence à la durée assez réduite. Mais ma fibre informatique n'est pas aussi développée que d'autres..dans des domaines différents !
Pour en revenir à Castelnau,il y avait deux groupes d'appareils de voie,séparés de quelques centaines de mètres,sur voie 1,qui perturbaient le ron-ron du roulement. Lorsqu'en voyageur,je somnolais dans un compartiment,de façon quasi systématique,je savais,à l'oreille qu'il fallait relacer les chaussures:Toulouse n'était pas loin!. Par brouillard épais,à la conduite aussi,le fracas particulier de chaque gare,pouvait constituer un repère précieux.
Plus haut,en références aux IPCS,j'avais participé à des essais du service "signalo",en 1973;nous devions rouler en parallèle,sur les deux voies,à 100 km/h,avec deux 9400,entre Montauban et St Jory.Ce n'était pas si évident car les indicateurs de vitesse n'étaient pas parfaitement synchro.
A bientôt!

Et moi je vous remercie à tous. En lisant vos propos me voilà revenu 40 ans en arrière et 400 km plus au nord de mon lieu actuel de résidence et de travail.

Celà me fait beaucoup de joie de pouvoir partager des souvenirs qui me sont très chers, même si à l'époque je n'étais qu'un gamin dejà passioné de trains. En vous lisant je revois les trains de l'époque, les chef de gare avec veste et casquete, je me souviens du guidon de départ à poignée qui s'ouvrait et se refermait en faisant "clap", des manoeuvres en gare, des clés, des sonneries de la sérrrure S, plus aiguë pour voie 1, plus grave pour voie 2.

Souvenir également de la communication voie 1 - voie 2 en gare de Dieupentale qui malgré les IPCS servait de temps en temps.

Je me souviens début des années 70 de ce qui s'était fait pour dépaner un patachon (la fautive était une 66000).

Le train était tombé en rade sur voie 2 vers Canals. Je me souviens qu'un autre patachon avait été garé voie 1 à Dieupentale, les machines coupées et via la communication V1-V2 expediées sur l'autre voie. entre temps le patachon défaillant avait été poussé par un train de voyageurs jusqu'a laditte communication ou il avait été pris en charge par les machines qui l'attendaient. Une fois l'attelage fait le train en rade est reparti vers Montauban. Le voyageur suivant à distance de block, et deux machines venues de Toulouse (ou St Jory) dérrière le train de voyageurs ont repris la communication en sens inverse et ont repris le train qui attendait sagement voie 1 vers Toulouse.

Ce jour là j'ai appris que lorsque les aigüilles no contrôlent pas on a droit à une sonnerie.

Je ne sais pas si ce genre de manoeuvres ont lieu de nos jours, mais si je m'en tiens sur ce qui se passe ici (en Espagne) ou tout se fait depuis la Commande centralisée et ou il n'y a plus de personnel dans les gares, je crains qiue non.

Bonjour Bauvilla,bonjour à tous,
Je ne voudrais pas verser trop de fiel sur le forum,ni tomber dans le sempiternel "de mon temps...",mais il faut s'accorder à reconnaitre que pour une détresse identique,aujourd'hui,il t'aurait fallu emporter des rations de survie,et un duvet, pour suivre "in live",l'ensemble des opérations de secours.
En 70/80 : Une demande de secours classique,(sans particularités exceptionnelles handicapantes),plombait sur un axe lourd, un train, sur la base d'une heure de temps perdu. J'ai lu,entre autres,que la détresse de la 26000 sur le Moscou-Paris à Bar le Duc,avait provoqué plus de 4h de retard,et si je ne me trompe pas (par défaut).
Aujourd'hui,c'est comme ça,hier c'était autrement,en mieux,en pire,c'est la vie,ça roule!
A bientôt!

Bonjour à tous et merci à Moly pour ses commentaires. Je suis effaré aujourd'hui du temps nécessité pour organiser un secours. C'est vrai qu'actuellement on ne dispose plus ni d'agents sédentaires ni de conducteurs de réserve ni de machines...dans le cadre de la rationalisation des moyens. A Castelnau je me souviens de l'organisation d'une VUT sur la voie 1 entre Castelnau et Grisolles à l'heure du 1010 (à la suite du déraillement d'un ABJ4 remorqué dans la courbe d'entrée) Nous avons évolué la rame GC de la v2 vers la v1 après avoir tiré sous le pont; cette manoeuvre a occasionné un retard de 30mn. Inutile de vous dire que le téléphone n'arrétait pas de sonner (PC EEX...)
Je pense que nous étions très réactifs à cette époque...