petite anecdote sur Tournemire-L'Hospitalet du Larzac

Bonjour à tous

J'ai discuté avec un ancien chef de chantier qui s'occuper de déposer des voies par le passé (dont Nîmes-Le Vigan),il me disait que le chef de gare(lui ou un autre) de Tournemire lui avait demandé l'extantion de la ligne jusqu'en gare de L'Hospitalet du Larzac pour un train touristique, mais que cela n'a pas été fait. Le must j'y arrive, c'est qu'aprés il a fait une demande à l'armée afin de récupérer les rails tout neufs (que convoités son entreprise pour les reposer ailleur). L'armée lui avait présentée une facture pour le rachat des rails dépassant ses calculs (un chiffre astronomique), les rails à l'époque si le rachat avait été possible, auraient traversés l'océan pour finir en Guyanne sur les pas de tir d'Arianne.
Il m'a aussi indiqué que son entreprise avait déposée la voie de Montpellier à Palavas et que les rails servent aujourd'hui sur le Larzac pour des chariots qui supportent des cibles que visent les blindés...

A+

PO

Le titulaire du poste, l' AMV de Tournemire, avait projeté un train touristique, si ma memoire est bonne, au départ de sa gare avec l' X 3944 repeint aux couleurs du roquefort "papillon"...
Je me souviens de cet autorail garé sur une voie en impasse dans les années 90. En 1996 il est allé au TTLM (Lamalou) puis après fermeture de ce dernier au TPCF...

Souvenir et nostalgie , la belle époque de " Causse et Rougier " pour son projet touristique !
Quelqu'un auriat il une photo de la fameuse voie posée par l'armée pour les cibles roulante pour le tir des chars sur le Larzac et le plan de pose de cette voie ?

Ben, ils ne L'Aveyron pas.. Je doute que quelqu'un ait une photo...

de la photo et des plans de telle facture, c'est du militaire tout de même, donc + ou - dipossible a publier

Bonjour à tous....j'ai trouvé cette photo nullement sortie d'un document "secret défense" mais sur le net...il y a sans doute d'autres types de cibles sur rail mais je ne le sais pas.

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voici le lien....vous y trouverez qqs explications en marge de la photo.

http://www.sterela.fr/systemes-electroniques.asp?idcat=4

Merci pour se document , c'est bien du rail DC Midi mais il y a même un éguillage à gauche , visible sous le porte cible gauche , donc il y aurait plusieur voies ?
C'est là ou un plan des voies serrait intèressant !

C'est du rail Vignole à y regarder de plus près...

Oui effectivement , donc elle ne peut pas venir de la ligne de Tournemire au Vigan , le Midi à l'époque a monté la voie en DC , d'ou vient cette voie ?

Bonsoir à tous...Un petit article pour les passionnés de cette ligne....paru dans LVDR n° 2036 du 20 mars 1986...Bonne lecture...

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Deux vues anciennes de la ligne : à gauche, la gare d'Aumessas et, en haut, le viaduc d'Alzon.

Ci-dessus :le portail est du tunnel du Grand-Toumant, sur la section aveyronnaise de la igne, Tournernire • L'Hospitalet.
Cette vue a été prise en 1979, alors que te 5eme régiment du Génie remettait la section en état.

A+

Oc M. H D
69009 Lyon.
• Origine, exploitation, travaux effectués et situation actuelle de la ligne de Tournemire-Roquefort à L'Hospitalet-du-Larzac.

CONSTRUCTION

La ligne de Tournemire à L'Hospitalet-du-Larzac représente un tronçon de la ligne transversale qui devait relier Albi au Languedoc d'une part,
et aux Cévennes d'autre part, via Le Vigan.

Elle entrait dans le cadre des 10 000 km de voies terrées complémentaires inscrites au plan Freycinet, en 1879.
Cette relation n'a, en fait, été réalisée que d'Albi-Ville à Saint-Juéry et de Saint-Affrique à Tournernire, en dehors de la section Tournemire - Le Vigan,
traversant une région quasi désertique.

Approuvé dés le 14 mars 1881, le projet de tracé de cette dernière section fut suivi de longues études de détail, imposées par la topographie tourmentée du parcours,
mais aussi ponctuées d'anicroches lors des enquêtes parcellaires.
Il fut gêné, ensuite, par de sérieux problèmes d'exécution.

De ce fait, quinze ans seront nécessaires pour parvenir à la mise en service de la ligne, le 31 août 1896.

LE TRACE

Se détachant de l'axe Béziers - Neussargues en gare de Tournemire,
la ligne du Vigan longe la précédente sur 630 m, puis évite par un long souterrain la croupe séparant les vallées du Soulzon et du Cernon.

Elle passe à distance des villages de La Bastide, Lapanouse et Sainte-Eulalie du Cernon,
avant d'atteindre le plateau du Larzac et de desservir L'Hospitalet, puis Nant-Comberedonde.

Au-delà, elle franchit, au col de Vassel, le faite séparant les versants atlantique et méditerranéen, avant de descendre dans la vallée de la Burle
et de remonter cette rivière jusqu'au col de Capetier (après avoir desservi Sauclières), à la limite des départements de l'Aveyron et du Gard.

Elle descend alors le cours des ruisseaux de Valcrozo et de l'Arre avant de passer à Alzon, Aumessas, Arre-et-Bez, Avéze-Molières, et d'atteindre Le Vigan, à 61,779 km de Tournernire.

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L'INFRASTRUCTURE

Le tracé est très sinueux et accidenté, avec 126 courbes et des rampes atteignant 33%o.
Les ouvrages d'art sont donc très nombreux 12 viaducs en maçonnerie (de 6.30 m à 46 m de haut), 1 métallique de 80 m de long, 6 grands ponts en pierre,
156 ouvrages secondaires sur des cours d'eau, 28 ponts sous rails et 26 passages supérieurs sur des chemins ou routes,
auxquels s'ajoutent 32 tunnels, dont deux dépassent 1 000 m.

En outre, de nombreux murs de soutènement ont été édifiés et des terrassements importants se rencontrent tout au long de la ligne (tranchées et remblais).

Les bâtiments des gares sont tous du type Midi avec halle marchandises accolée au BV et quai découvert contigu.
Les voies de garage n'excédaient pas 260 m de long.

La signalisation était constituée de disques et le cantonnement des trains faisait appel au télégraphe avec également emploi de cloches "électriques".

Le construction de la ligne est revenue à 32 millions de francs, soit 516 000 F au kilomètre, chiffres énormes pour l'époque.

L'EXPLOITATION

A l'ouverture, la Compagnie du Midi mit en ligne trois allers et retours quotidiens assurés en trains légers effectuant les 62 km du trajet,
avec arrêt à toutes les gares, en 1 heure 59 au minimum et 2 heures 45 au plus.
Les machines employées étaient des 230 et la vitesse était limitée à 60 km/h.
Un seul train de marchandises circulait chaque jour.

En  1897, le trafic voyageurs était de 26 voyageurs par jour et celui des marchandises ne représentait, pour l'année, que 14 702 t.
En 1922, ils atteignaient respectivement 136 000 voyageurs (pour l'année) et 33 086 t.

Malgré l'emploi de locomotives plus puissantes pour réduire les temps de parcours, le trafic s'amenuisa eu fil des ans et, le 16 mal 1939,
la ligne fut fermée eu service voyageurs, sans remplacement.

Exploitée ensuite en "trafic restreint" , elle fut desservie tous les deux jours pour les marchandises
avant que le section L'Hospital - Saucliéres ne soit neutralisée en juin 1951, suivie de celle de Saucliéres - Avèze en mai 1962.

La section Tournemire - L'Hospitalet-du-Larzac fut encore utilisée jusqu'en mal 1956,
notamment pour acheminer des transports militaires vers le camp du Larzac.
La dernière section, d'Avèze au Vigan, fut conservée jusqu'en février 1971.

Depuis cette date et jusqu'en 1977, rien ne se passe, si ce n'est la dépose des voies et de certains ponts métalliques.

LE PROJET DE REOUVERTURE VERS LE CAMP MILITAIRE DU LARZAC

En 1977, cependant, l'état-major de l'armée de terre prit la décision, dans le cadre de l'extension projetée du camp du Larzac,
de rééquiper la parte occidentale de la ligne, de Tournemine à L'Hospitalet, soit sur 19 km.

Le but de l'opération était de permettre l'acheminement des transports militaires gagnant le camp
et celui des ravitaillements (essence et munitions, notamment), destinés aux besoins du camp.

Jusque-là, en effet, les unités constituées arrivaient à Millau, voire à Lodève, où elles prenaient la route (RN 9) pour atteindre le camp.
Les parcours d'approche étaient alors jugés trop importants (21 et 41 km respectivement) et la réactivation de la voie unique de L'Hospitalet-du-Larzac
constituait une solution Intéressante pour conduire des trains de 500/600 t au plus prés du camp.

Le remise en état de ta plate-forme et le pose de la voie ainsi que le rétablissement des installations nécessaires à L'Hospitalet-du-Larzac sont alors confiés
à la 155eme compagnie du Génie (dépendant du 5eme régiment du Génie) qui avait déjà à son actif la transformation profonde
de la gare de La Motte-Sainte-Roseline, près de Draguignan (voir N° N°1797).

Établie en gare de Tournemire dès 1978, cette compagnie, forte de 4 officiers, 20 sous-officiers et 126 sapeurs,
commence à œuvrer en ligne en janvier 1979, articulée en deux groupes e un de terrassement et l'autre de pose de la voie.

Auparavant, une reconnaissance poussée des ouvrages d'art (avec camion-nacelle) avait été opérée par les soins de la SNCF
et les appareils de voie de le tête, côté Neussargues, de le gare de Toumernire avaient été remplacés et complétés par des aiguilles nouvelles.

Par ailleurs, une entreprise locale de travaux publics s'est vu confier par l'armée le soin de remettre en état un viaduc
et de remplacer les ponts métalliques par des ouvrages en poutrelles enrobées.

Ces différents travaux s'échelonnent de l'été 1978 à l'automne 1979.

La pose de la voie fait appel à des moyens mécanisés.
Des rails de réemploi sur traverses biblocs sont mis en place à l'aide de portiques et le ballast est approvisionné par trémies,
réparti puis compacté avec deux bourreuses légères Matisa appartenant au Génie.
Trois locotracteurs Fauvet-Girel de 300 ch sont employés sur le chantier.

En moyenne, l'avancement de celui-ci s'établit à 1 km par mois (voie complètement achevée).

Fin décembre  1979, la plate-forme est préparée sur 15 km et
les longueurs de rails provisoires ont dépassé de plus de 2 km Lapanouse-de-Cernon.
Une voie d'évitement e été créée à cette dernière gare pour faciliter les évolutions, elle devait être conservée pour l'exploitation ultérieure et servir d'installation de secours.

En septembre 1980, la 155éme compagnie atteint L'Hospitalet-du-Larzac dont le gare terminale,
initialement prévue à l'emplacement de l'ancienne, a finalement été installée à l'intérieur même du camp.

L'ABANDON DU PROJET

En 1981 , lorsque la décision est prise d'abandonner les travaux, une gare provisoire est en construction sur le terrain de l'ancienne gare de L'Hospitalet-du-Larzac.

Par ailleurs, il restait è confectionner les pistes latérales, à améliorer la visibilité à proximité des passages à niveau et à restaurer les tunnels (travail à confier à une entreprise spécialisée).
L'exploitation future devait se faire sous le régime des embranchements particuliers, directement per les soins de l'armée, à la vitesse de 30 km/h.

Des circulations touristiques avaient même été envisagées, si l'autorité militaire en avait accepté le principe.

Bernard COLLARDEY

merci de dénicher ces vieux articles...

A++
PO

Le Vignole vient de quand l'armée avait refait la voie, armée pour supporter des portes chars!

Bonsoir à tous..
Ah oui... l'armement refait par l'armée, c'est du lourd sur traverses bi-blocs. Une vue à Saint Eulalie de Cernon, photo datant d'août 2006.

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Et cette même armée....a laissé cet engin rail-route toujours à Saint-Eulalie en 2006....par contre je ne connais pas son utilité.

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A+...

Bonsoir ... il s'agit d'un dérivé d'un pousse wagon rail route d'origine USA (Trackmobile) produit sous licence par plusieurs constructeurs, utilisé par l'armée de l'air en particulier dans les dépots et bases aériennes, des versions civiles ou de récup' auprès des Domaines ont été en service notamment sur les ITE de certaines coopératives agricoles dans le Gers et en Beauce, c'est sans doute le cas de celui-ci, je doute que l'armée l'ai laissé sur place ... sur un bon moteur de recherche on trouve quelques démonstrations ... et quelques CF touristiques en ont sauvegardé.
Voici la version originale, on comprend tout de suite le fonctionnement!
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Pour le Trackmobile.

Il y en a eu bien un sur la ligne du Larzac lors de la construction; je l'avais fait en photo...
L'armée a tout evacué lors de l'abandon...
De ces engins t'en as un à:
- Vélorail de Saintonge (Cozes)
- Musée du chemin de fer à Nimes...

Bonsoir , celui qui est au musée du chemin de fer de Nimes vient bien de la repose du Larzac par l'armée , je crois même que c'est celui qui était à Saint Eulalie , à vérifier !

ce soir mercredi 10 avril 2013 on pourra voir cette ligne dans "des racines et des ailes" sur France 3

bonne journée

PO

Vu l'emission mais pas vu le train avec la draisine et les baladeuses...

Bonjour.

Vu aussi Des racines et des ailes.

Le choix de ne montrer que les vélos-rails ...

Faire court vu le nombre de dossiers à traiter sur le thème de la conservation du patrimoine.

A mon avis** ... les gens s'interessent moins au patrimoine ferroviaire que les sites classés, ruines de châteaux, sites naturels, e.t.c.

Excellent week-end à tous !

Alain.

ce n'est que mon avis, et il n'engage que moi

Bonjour , en tout cas ils ont monté de belles photos d'archives de la construction de la ligne et des débuts du Camp du Larzac !
Et mon ami JP toujours aussi acrobatique , la dernière fois saut à l'élastique et cette fois ci descente en rappel sur une pile d'un des viaducs de la ligne pour inspection !