CC 7100 ALBUM GENERAL REGION SUD-EST EX 5

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intermodalite a écrit:En plus des 141R tu serais pas un peu amoureux des CC 7100?

Ce sont des machines que j'appréciais pour leur esthétique, et c'est vrai que j'ai un faible dans les électriques! A partir des 26000 je n'ai plus retrouvé les mêmes émotions avec le matériel traction!

Quelques photos au nord le LYON fin année 80

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là il faut cesser mon coeur ne va pas supporter ce mitraillage de grand chemin de fer :rigol:

:bravo: encore que je m'étourdisse :20-20:

Pourtant Jean Louis en traction, si les évolutions n'étaient pas époustouflantes et suivaient les décennies, avec les 26000 on a fait un saut spectaculaire en avant.
Mais ma nostalgie est comme la tienne, je me suis arrêté aux CC 6500 avec un faible pour les 9200...
Et j'ai toujours beaucoup de mal à trouver passionnantes ces nouvelles automotrices modernes qu'on appelle TGV....
Alors quand sur tes clichés je vois une 26000 en véhicule derrière une 7100 je dsuis ravi....

Bonjour à vous tous .
Je suis tout à fait d'accord avec ( Intermodalite ) , cars cela était
de la Loco avant un grand L .
Je me souviens d'avoir vue une CC 7100 à Bayonne à un TAC , le conducteur suite à un ennuie de manipulateur démarrer sa rame au 5e grands .
Que de souvenirs .

Bonjour,

Très belle collection ! Franchement :Merci.

Souvenir des lieux pratiqués lors de mes activités en Provence,(voir plus loin) : j'ai bien failli y rester....
Nos générations (natifs autour des années 50) ont été effectivement marquées par ces 7100.
A titre personnel,et pour la petite histoire, je les avais découvertes à Toulouse, lorsque nous allions voir la famille, ainsi qu'à Tarbes, où nous étions reçus par des amis de mon père, dont le fils, plus âgé que moi , m'emmenait en 56,58 etc.. voir "la loco" qui détenait le "record",en gare et vers le dépôt voisin. (Parfois, on ne voyait que les "vieilles vertes").

Plus tard, lorsque j'en appris, le fonctionnement, la conduite, et en assurai les formations, cela ne me laissait pas indifférent. Tout comme entre 1998 et 2001, où ,détaché administrativement au dépôt d'Avignon, pour les besoins "travaux TGV Med", je les vis découper avec une rapidité sidérante : j'avais moi aussi pris un coup de "blues",et la retraite approchait...

A l'anecdote de 40107, pour les puristes et les anciens utilisateurs de l'"électromécanique" ,je rappellerais la "recette" à employer lorsqu'un engin ne démarrait qu'entre les crans 2 et 4,voire 5, mais guère davantage, car l'appel du courant aurait été, par la suite, trop important.(avarie touchant pas mal aussi les BB 4100/4600)

Afin d'éviter un "à coup" trop brutal au décollage, il était nécessaire de serrer la machine au frein direct, parvenir au cran de démarrage qui provoquait une montée d'intensité importante, puis desserrer alors progressivement le frein pour lancer le train "gentiment".
Attention, pour ramener la traction à 0, là aussi, précaution, il fallait réduire l'intensité, puis ouvrir le disjoncteur avant d'atteindre le dernier cran ,(4 ou 5),où le circuit se serait ouvert.
Cette disposition, était de nature à faire ouvrir le circuit traction par un appareil, au pouvoir de coupure important,(le disjoncteur), au lieu de provoquer une éventuelle dégradation d'un contacteur de résistance, non prévu pour interrompre des intensités, qui pouvaient s'avérer être plus fortes, que celles pour lesquelles ils avaient été conçus.

Ces précautions permettaient d'aller au bout, sans même que les voyageurs ne s'en aperçoivent.

A bientôt !

Encore une fois Moly, toujours heureux d'avoir tes commentaires!!

Tu vas pouvoir bientôt nous parler des 8100

Vas-y Jean-Louis !!!! :bravo:

Bonsoir,
Très bien et originale cette concentration de 7100 immortalisées sur de belles rames voyageurs, alors que dans le sud, leur service, vers 1990, déjà fortement orienté vers les marchandises et messageries, ne les présentait pas très souvent sous l'objectif des photographes, suivies de leur meilleur apparat.

Un nombre important de ces engins avait été équipé de la conduite principale, (comme en témoignent certaines vues), condition pour alimenter pneumatiquement les servitudes de certaines voitures à voyageurs, et de ce fait, les gestionnaires engins n'hésitaient pas à puiser dans l'important effectif "hors roulement" des 7100, à disposition au dépôt d'Avignon, à ce moment là, et notamment en été.

De plus, la marche de ces trains de nuit n'était pas, dans l'ensemble, très tendue, et n'exigeait donc pas des puissances phénoménales. Par contre les agents de conduite qui, sur ces trains à peu d'arrêts, restaient en cabine sur de longues étapes, auraient volontiers opté pour un confort "22200 ou toute récente 26000".
A bientôt!

:quoi: :merci: :bravo: :20-20: EXTRAORDINAIRE!!!

Amicalement.
Laurent.

Bonjour,

Je découvre ce fil, que je complète avec quelques images (et encore merci à Michel/Moly pour ses commentaires)

La CC-7002, en grande révision à Oullins, en juin 83


Laurent

Ce jour-là, la 51 sortait de révision



Une machine photographiée en octobre 87, à la sortie du triage de Villeneuve



Ainsi qu'à Chambéry le 25 juin 88, en véhicule, derrière la 7405


Laurent

Le 2 septembre 86, dans l'avant-gare de Bercy, la 35 assurant les remontes.



Le mécano nous avait donné l'autorisation de la photographier de plus près

Et on était monté dans la cabine

A Paris-Lyon, le même jour


(Nous avions continué au dépôt de Villeneuve, très bien reçu et mitraillé des 300, 8100, 6500, 8500... une grosse moisson d'images qui marquent un jeune)

Bonsoir,

Laurent, tu nous gratifies toujours de vues historiques, de tout premier plan : tu joues (depuis longtemps), dans la cour des grands (photographes).! Merci.

En complément de tes vues, un petit commentaire relatif au pupitre des 7100;
Cette 7135 avait, comme certaines autres, un manipulateur noir, alors que sur la plupart de ces engins, il était de couleur crème.

Mais, je préfère attirer l'attention sur le petit curseur de couleur blanche, que l'on distingue face à l'indication 0 de la plage traction, du manipulateur.
Ce petit trait vertical, légèrement fluo, pour conduite de nuit, était le seul repère à disposition du conducteur pour identifier l'état de traction de la machine, (avec les ampèremètres bien sûr), et dans une certaine mesure, le ressenti sensoriel.

Or, dans les situations d'observation de signaux à distance successifs fermés, il pouvait arriver, que le conducteur choisisse une conduite "syncopée", avec retours fréquents à 0, afin de pouvoir obéir à un signal d'exécution présenté. (Tout en sauvegardant une vitesse plancher). A cette époque, pas de "visa", (vitesse sécuritaire d'approche).

Une conjonction d'évènements contraires, fatigue, étendue de cette marche en "yoyo" trop longue, et laborieuse, etc.., pouvait être à l'origine d'une faute de conduite, malheureusement assez facile à commettre.
Celle de freiner, alors que la séquence de marche est encore sur traction !
Ce repère trop discret sur le manipulateur ne pouvait que difficilement rappeler la nécessité d'un retour à O de la traction, dans ces cas, en situation de sécurité.

Bien sûr, le bon geste de conduite, qui consiste à contrôler la réponse à toute action de commande, était de nature à éviter le problème, mais..cela arrivait quand même ..
Les 300, 8100, et autres membres de la famille "Alsthom" étaient de ce point de vue, "assez dangereuses".
Les séries plus modernes disposaient d'un pictogramme lumineux, bien plus visible, et (ou), de répétiteurs de crans.

Par la suite, fut généralisé, le dispositif automatique de coupure de la traction, dès détection d'une dépression à la conduite générale du frein.

Evidemment, les tractionnaires, (Raymond, André, et les autres), connaissent tout ça, mais j'espère être resté clair et compréhensible à tous.

A bientôt !

Tout d'abord, merci de m'accueillir sur votre blog.

Photo de référence (et les deux précédentes, page 1 de ce sujet.)

TOSQUE Jean-Louis a écrit:" />

C'est la troisième photo consécutive où je vois avec grand plaisir un TAC formé de voitures allemandes (à moins que la bleue soit une suisse). Auriez vous des traces de la composition réelles de tels trains.
Le but est de reconstituer pour le prochain salon du train un tel TAC complet en composition exacte. Il faut dire que par chance, je possède en nombre bien plus que suffisant la totalité des types de voitures TEE allemandes et "portes autos"de cette période comme plusieurs CC 7100.
Et en prime, il y a 1 réseau "qui va bien" au club.
Alain Hublau
Président Association Ferroviaire Sambre-Avesnois (AFSA Maubeuge)
Membre FFMF