Reportage Photos - 2006 : Mazamet-St-Pons

L'ULTIME circulation ferroviaire de la section Mazamet-St-Pons: la draisine qui se chargea de la dépose de la voie. Ici en février1994 à la sortie de Mazamet.

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Salut Soifran ! Je suppose que cette draisine n'est plus à cet endroit maintenant !!
Sinon, pourquoi l'avoir laissée ici ??
Fabien

Non la draisine n'est plus là maintenant.
Avec ses wagonnets elle permit la dépose des rails de Mazamet à St-Pons.
Je pense qu'une fois terminée sa besogne elle fut chargée sur un wagon à l'endroit où je l'ai faite en photo.

Bonjour Alexis,

Voici une vue faite en mai 1993. A cette époque la section Mazamet-St-Pons est encore en place mais déjà plus desservie. A droite un ancien EP.
Photo prise à la sortie de Mazamet.

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A force de tout demonter devant et derrière elle a fini de se faire prendre à son propre piège...

Bonjour Alexis,

Belle anecdote à propos du PN ! Effectivement le puits correspond bien à l'enceinte d'une ancienne maisonnette de PN comme le montre cette autre photo prise le même jour sous un autre angle.

Bien cordialement,
F.POUS


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La ligne n°737 Castres – Bédarieux
Elle est établie par la Compagnie du Midi, à la suite d’une concession faite par
l’Etat en avril 1874 et permet ainsi la création d’une transversale Montauban-
Montpellier. Elle répond à deux exigences : la volonté de rattachement des
bassins industriels d’Albi-Carmaux et de Castres-Mazamet à la grande transversale
Bordeaux-Sète. La compagnie du Midi est donc autorisée à construire
la « pénétrante des Causses », pour accéder au littoral méditerranéen. La ligne
est réalisée en plusieurs étapes : le 20 septembre 1858, le tronçon Béziers-
Bédarieux est achevé, puis c’est au tour du tronçon Castres-Mazamet de voir
le jour le 23 avril 1866, en. n la ligne Mazamet-Saint-Pons-Bédarieux est
la dernière à être mise en service le 10 novembre 1889.

Les stations de la ligne n° 737

Castres, Lostange, Labruguière, La Roubiniaré, Saint-Alby, Mazamet,
Saint-Amans-Soult, Albine, Lacabarède, Labastide-Rouairoux, Courniou,
Saint-Pons-de-Th omières, Riols, Prémian, Saint-Etienne-d’Albagnan,
Olargues, Mons-la-Trivalle, Colombières-sur-Orb, le Poujol, Lamalou-les-
Bains, Hérépian, Bédarieux.

Deux ouvrages d’art importants

La transversale « Garonne-Tarn-Méditerranée » remonte les vallées du Tarn,
de l’Agout, du Thoré, descend sur le versant méditerranéen de la vallée du Jaur,
pour remonter, après Mons-la-Trivalle, celle de l’Orb. Entre Saint-Amans-
Soult et Olargues, les pentes sont fortes, en particulier au niveau du col de
la Fenille, franchi par la ligne de chemin de fer grâce à un tunnel, dit souterrain
de la Fenille, le plus long établi sur cette ligne. D’Olargues à Bédarieux,
le pro. l de la ligne est très sinueux. Au niveau de la commune d’Olargues,
la voie ferrée franchit le Jaur par un viaduc de « type Ei. el ».
Le souterrain de la Fenille,
sur la commune de Courniou.
Situé à 410 m d’altitude, entre les arrêts de Labastide-Rouairoux et de
Courniou, au kilomètre 411 de la ligne 737, le tu nnel de la Fenille est un
ouvrage caractéristique des constructions ferroviaires de la . n du XIXe siècle.
Il mesure 766 mètres de long. Les premiers travaux de construction commencent
en 1877. Le sol sur lequel repose la voie ferrée est composé de schistes
argileux, à bancs inclinés, à la surface très glissante. Sous l’action de l’air et de
l’humidité, cette roche gon. e et exerce des poussées latérales très fortes sur les
piédroits du tunnel qui sont confortés par des moellons en marbre empêchant
les glissements latéraux. Le tunnel de la Fenille se trouve sur la ligne de
partage des eaux entre les bassins versants de l’Atlantique et de la Méditerranée.
L’eau, provenant d’in. ltrations dues à la présence de nappes souterraines,
est évacuée à l’aide de descentes maçonnées.
La visite du tunnel, libre d’accès aux promeneurs, est facilitée par un éclairage
automatique, installé par le Conseil général de l’Hérault, aujourd’hui propriétaire
des lieux.

Le viaduc d’Olargues dit de type Eiffel.
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Situé entre les gares d’Olargues et de Mons-la-Trivalle, il est le plus long
viaduc (131 m) construit sur la ligne Castres-Bédarieux. Il appartient
à un ensemble ferroviaire dont la complexité est due aux caractéristiques
topographiques de la ligne. Comme son quasi-jumeau, le viaduc de Julio, il
est construit à la suite d’un concours, auquel participent les entreprises Schneider
du Creusot, Lebrun de Creil et Ei. el de Paris. Il se présente de biais.
Le tablier est formé de trois travées solidaires, dont les portées sont de 40 m
pour les deux travées de rives et de 50 m pour la travée centrale. Les poutres
principales reposent sur des socles en pierre de taille, par l’intermédiaire
d’appareils de dilatation identiques à ceux employés pour le pont d’Empalot,
au-dessus de la Garonne. Les piles sont fondées dans le lit sableux de la rivière
et ont connu de nombreux déboires. A la suite de l’affaissement de l’une d’entre
elles, la structure métallique du tablier a été renforcée et un platelage en tôle
striée a été substitué au platelage en bois, initialement prévu pour les trottoirs.
Comme tous les ouvrages de ce type appartenant à la Compagnie du Midi,
le viaduc est bordé d’un garde-corps en fer forgé pesant 32 kg au mètre
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Salut,

merci mpcoi pour toutes ces infos

Je rajoute deux photos des ouvrages d'art situés à l'entrée de Labastide-Rouairoux côté Mazamet:

On commence par la plate-forme du viaduc...
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Puis l'entrée du tunnel juste après le pont, toujours côté Mazamet:
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Je posterais d'autres photos de la ligne (faites en 2005)...
Amicalement
Alexis.

Re

voilà 3 photos d'une moins bonne qualité car faites avec mon ancien APN:

Une tranchée à quelques kilomètres avant Labastide-Rouairoux (côté MZT)
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Ce qu'il reste dun BV de Labastide-Rouairoux:
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Et enfin le BV de Lacabarède (réhabité):
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Amicalement
Alexis.

Dommage pour le BV de Labatide-Rouairoux, le coin est touristique, je suis surpris qu'il n'ait pas été transformé en résidence secondaire ou en chambres d'hôtes...

Salut,

si mes souvenirs sont bon il y a une discothèque dans l'ancienne halle à côté du BV de Labastide-Rouairoux mais c'est vrai que ça serait plus sympa en résidence secondaire

Amicalement
Alexis.

Cisalpin a écrit:Salut,

si mes souvenirs sont bon il y a une discothèque dans l'ancienne halle à côté du BV de Labastide-Rouairoux mais c'est vrai que ça serait plus sympa en résidence secondaire

Amicalement
Alexis.

Exact pour la disco....

Le service TER entre mazamet et saint pons est assuré par un mercedes Sprinter :!: :!:

Merci 66259 pour ta photo d'archive

Amicalement
Alexis.

15 jours avant la fermeture, donc fin juin 1972, j'ai fait Mazamet <--> Bédarieux en X 2800 rouge...

Pour en revenir au viaduc d'OLARGUES.
Les bien-pensants locaux l'ont rebaptisé Pont Eiffel!!!
Effeil n'a pas construit ce pont ni dressé les plans.
C'est la Cie FIVES LILLE qui le réalisa avec celui de Julio.

Montplaisir a écrit:Pour en revenir au viaduc d'OLARGUES.
Les bien-pensants locaux l'ont rebaptisé Pont Eiffel!!!
Effeil n'a pas construit ce pont ni dressé les plans.
C'est la Cie FIVES LILLE qui le réalisa avec celui de Julio.

Les viaducs d'Olargues et de Julio furent lotis ensemble. A l'origine, les deux ouvrages d'art devaient être élevés en maçonneries classiques mais les caprices du Jaur en ont décidé autrement et c'est la solution du pont métallique qui sera retenue. Par souçi d'économie, on rajoute un autre ouvrage métallique au chantier de Julio : Celui d'Olargues. Lancer un appel d'offre sur deux et non pas un seul viaduc permettra à l'Etat d'obtenir un rabais de "onze centimes par Franc" sur le prix de l'appel d'offre (on dit alors "Adjudication").

Les Forges de Franche Comté,
Les Ets Eiffel
Les Ets Cail
Les Ets Fives-Lille
Les forges de Decazeville
et d'autres répondent à l'appel d'offre lancé par la préfecture de l'Hérault.

La cie des Forges de Franche-Comté et la cie Fives-Lille sont co-adjudicataires ayant chacune fait un rabais de 11% par rapport au prix lancé par l'état.
Une nouvelle adjudication est lancée entre les deux ex-aequo: La Cie des Forges de Franche comté se désiste car "nous considérons avoir fait un sacrifice en proposant un rabais initial aussi important [...] Nous l'avons fait pour entretenir un peu d'activité dans nos ateliers".

Fives-Lille est nommé adjudicataire du lot comprenant les viaduc d'Olarges et de Julio.

Le dessin des viaduc et les épures des moments fléchissants avaient été confiés à l'ingénieur des Ponts et Chaussées Alexandre Périer sous la direction de l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées de L'Hérault Frédéric Ritter.

Le retard pris par ce chantier empêchera la livraison de la section Saint Pons Bédarieux qui ne sera livrée à l'exploitation après avoir fait les essais de résistance de ces viaducs dans la première semaine de novembre 1889.

La ligne pourra être ouverte dans l'intégralité (relier Castres à Bédarieux) que le 10 novembre 1889.

En plus de raconter partout que ce pont a été construit par notre Gustave national, les érudits locaux dont fait partie le maire d'Olargues (alors conseiller général de l'Hérault en charge des affaires culturelles), on raconte aussi qu'on a rénové le pont à grands frais (c'est bien) et qu'on la repeint en rouge pour respecter sa livrée initiale.

Il est vrai que tous les ponts métalliques de la fin du 19ème siècle sont rouges au tout début de leur mise en peinture. On doit cette couleur au minium de plomb, revêtement antirouille... Puis le pont est peint dans sa livrée esthétique quelques jours après le séchage de l'antirouille !!!

En l'occurence, les deux ouvrages ont été preints en gris !

C'est tellement facile de raconter n'importe quoi !!!

Loc, Monplaisir et moi-même avons pourtant pu, en quelques séances de dépouillement aux archives diverses et départementales, démêler le faux du vrai.

Amicalement

Lionel

lionel a écrit:

mpcoi a écrit:
Le viaduc d’Olargues dit de type Eiffel.
[...] d’appareils de dilatation identiques à ceux employés pour le pont d’Empalot, ( ???? ) au-dessus de la Garonne.

Amicalement

Lionel[b]

Il me semble qu'il y a bien un pont métallique qui ressemble au pont sur la photo, juste à côté de l'ancienne usine AZF, sur lequel évoluait un locotracteur Orange de Baudet-Donon-Rousssel.
Elle permettait aussi d'acceder à la poudière SNPE je crois :scratch:

Moi ce qui m'etonne c'est que la compagnie du midi a fait comme reproche a l'etat lors de la remise des deux ouvrages que la tole striées devait etre percé de trous pour evacuer l'eau de pluie. Donc a mon avis la question du platelage en bois ne se pose pas puisque a premiere vu il ni en avait pas.
Amicalement

SoiFran a écrit:Bonjour Alexis,

Voici une vue faite en mai 1993. A cette époque la section Mazamet-St-Pons est encore en place mais déjà plus desservie. A droite un ancien EP.
Photo prise à la sortie de Mazamet.

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Il s'agit de l'EP "Barraillé" . Un accès à 3 voies en impasse pour la réception de wagons pétroliers. Une pompe était installée à coté des voies pour vider les citernes et convoyer le carburant de l'autre coté de la RN112, dans les immenses cuves que l'on peut encore voir aujourd'hui.

Salutations.

Lionel

Pour ceux que ça intéresse, j'ai mis en ligne sur mon site internet plusieurs photos de la voie à Mazamet avant la dépose de la section Mazamet-St-Aamans-Soult. C'est ici :

http://trainsmp.free.fr/index.htm

Et en bonus, cette photo prise à ST-AMANS-SOULT en 1993 de la draisine qui fut chargée de la sinistre besogne ...

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Bonjour,
au sujet de l'infrastructure, effectivement, les compagnies de chemin de fer d'avant la SNCF, n'ont jamais été propriétaire d'un terrain d'infrastructure:
Le 11 Juin 1842, une charte est promulguée en loi relative à l’établissement des lignes de chemin de fer. Elle crée un modèle de « partenariat public-privé » en ce sens que l’état devient propriétaire des terrains, qu’il cofinance les travaux d’infrastructure avec les collectivités locales et que les compagnies qui reçoivent concession doivent financer les superstructures (voies - bâtiments) et le matériel roulant en échange d’un monopole d’exploitation.
Les mandats d'adjudications sont délivrés en préfecture aprés délibérations du conseil général, à l'époque simple institution départementale de l'état (les conseils généraux sont malgré tout trés animés quand aux choix des parcours et autres décisions ayant rapport à ce chemin de fer)

D'ou la neccéssité et l'obligation pour ces compagnies , de désanclaver et exploiter des lignes à terme " trés peu rentables "

En fouillant dans mes négatifs, je retrouve cette photo.
De mémoire il me semble qu'il s'agit de la section Mazamet-Saint-Pons, quelquepart entre St-Amans-Soult et St-Pons puisque la photo date de 1985.
Si quelqu'un du coin reconnaît l'endroit ... ?

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