Trains spéciaux ACPR 1126 (Septembre 2015) et AAATV 840 (Octobre 2015) sur la ligne des Causses.
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Trains spéciaux ACPR 1126 (Septembre 2015) et AAATV 840 (Octobre 2015) sur la ligne des Causses.
Bonjour à tous,
Si au XVIème Siècle, pour « Lou Nouste Henric », Paris valait bien une messe, en ce qui me concerne, la fermeture annoncée de la ligne des Causses pour le mois de Décembre méritait bien quelques efforts pour immortaliser ceux qui pourraient bien être parmi les derniers mouvements de la ligne…
Aussi, après l’escapade caussenarde et lozérienne du 18 au 20 Septembre dernier, j’ai mis à profit les week-ends du 25 au 27 septembre et du 02 au 04 Octobre pour organiser un périple m’amenant du Cantal à l’Aubrac et à la Margeride, grâce (ou à cause) des trains spéciaux mis en marche par l’ACPR1126 et par l’AAATV 840.
25 Septembre, donc, départ de Bordeaux à 10h47 en téoz jusqu’à Toulouse puis en X-76500 jusqu’à Aurillac pour une arrivée prévue à 16h30.
Cette section de ligne, à elle seule, vaut le détour : Lexos, Capdenac, Figeac, le viaduc de St-Etienne-Cantalès : s’il y avait autre chose à se mettre sous l’objectif que des AGC sur ce magnifique tronçon, l’envie me prendrait volontiers de venir m’y étourdir quelques jours…
A Aurillac, direction le guichet de la gare pour récupérer la voiture de location qui m’attend sagement dans le parking. A partir de là, direction Aumont-Aubrac où j’ai réservé une chambre pour la nuit de vendredi à samedi.
Au passage, l’heure coïncidant avec un TER Aurillac – Clermont-Fd, je m’arrête à la sortie de St Jacques des Blats pour profiter de la magnifique lumière sur le viaduc et la montagne en arrière-plan. Une fois le X-73500 passé, je continue l’ascension jusqu’au tunnel du Lioran où je prends « ma première gifle » tellement le site a changé depuis mes jeunes années lorsque je montais en classe de neige depuis Brive… Le petit tunnel taillé à même le roc a laissé la place à un immense ouvrage en béton avec deux voies de circulation confortables. Bon d’accord, c’était il y a 27 ans… hier matin en quelque sorte !!!
Puis direction Murat où je bifurque vers St Flour afin de rejoindre le plateau de l’Aubrac.
Vu l’heure et le kilométrage déjà engrangé depuis ce matin, je m’engage sur l’autoroute pour en sortir au village d’Aumont-Aubrac. Il est 19h30, je prends possession de ma chambre avant de profiter d’un rapide diner. Puis, à la nuit tombée, je pars, appareil photo et trépied en main, arpenter les rues de ce charmant village. L’église St Etienne, à elle seule, vaut déjà le détour ; Son style roman datant du XIIème Siècle la rend très attachante, tout autant que les symboles qui rappellent que nous sommes ici sur la Route de St Jacques de Compostelle (voie du Puy en Velay).
Pour l’anecdote, des aumonais, me voyant au milieu de la route avec mon attirail, sont même sortis de chez eux pour entamer la discussion et s’essayer à la photo de nuit à main levée depuis leur smartphone. Moment agréable d’échange en toute simplicité, sans méfiance ni arrière-pensée.
Samedi matin, 8 heures, une fois la chambre libérée, direction St Sauveur de Peyre où le TER Béziers – St Chély n’est pas attendu avant 10h00. Cela me laisse tout loisir d’arpenter le village, de profiter de la vue sur le Roc de Peyre et d’immortaliser l’Eglise St Joseph. Cet édifice a été construit au XIXème Siècle sur l’emplacement d’une ancienne église du XIIème Siècle… A l’époque, patrimoine ne rimait pas avec sauvegarde !
Puis choix du point de vue pour photographier le TER qui se présente à 10h15 devant les sapins qui vont lui servir d’écrin le temps de la prise de vue.
Il est alors temps de remonter vers St Chély afin de s’arrêter à hauteur du viaduc de la Rimeize pour photographier le retour de ce même TER entre St Chély et Béziers. Alors que je longe quelques prés pour choisir un point de vue qui me satisfasse, je côtoie un troupeau de bêtes à cornes qui ne me font absolument pas penser aux escargots bourguignons…
11H38, la Z-7300 déboule sur le viaduc et n’apparait que « furtivement » vue la longueur réduite de l’ouvrage.
Prochain mouvement attendu, sa « Majesté » l’Aubrac, enfin, ce qu’il en reste… Vu l’orientation du soleil, je me dis que je vais remonter jusque vers St Flour, surtout que la suite envisagée m’imposera d’en être le plus proche possible.
Au passage, toujours fidèle à mes errances avec « la truffe au vent » pour profiter de ce qui m’entoure, je m’arrête à Pompignac, au seuil du Cantal. Ce lieu-dit recèle une magnifique tour, vestige d’un château du XIVème Siècle dominant la vallée de la Truyère. Particularité : le lieu-dit, outre la tour en question, n’est composé que d’une ferme consacrée à l’élevage de vaches Aubrac !
Puis c’est le plongeon vers la Truyère et la révérence tirée devant son altesse le Viaduc de Garabit. Ses heures de gloire sont bien loin et, si la ligne ferme comme annoncé, en fin d’année, il rejoindra dans sa triste agonie, le viaduc des Fades situé entre Montluçon et Volvic…
Du Viaduc, un rapide crochet me permet de remonter vers Ruynes-en-Margeride où, au cœur du village, se trouve l’église Notre Dame de l’Assomption à l’architecture atypique puisque privée de tour clocher. Cet édifice récent fut reconstruit au début du XXème Siècle à la suite de l’effondrement de l’ancienne église du XIXème Siècle…
Ensuite, direction St Flour où je tente tant bien que mal de retrouver un ancien coin photo depuis un petit pont métallique situé entre l’autoroute et la départementale avec une jolie vue, en toile de fond, sur les flèches de la cathédrale St Pierre. Après le tunnel du Lioran évoqué plus haut, je reçois ici ma deuxième estocade : ce qui n’était que champs autour de la cafétéria située avant l’entrée de l’A75 est aujourd’hui une zone industrielle avec hypermarché et nombreux entrepôts en tôle galvanisée… L’environnement qui s’offrait alors à la voie ferrée s’en trouve irrémédiablement gâché.
Je finis tout de même par me glisser en contrebas de la tranchée afin de photographier, à 14h03, les 2 autorails de l’Aubrac Béziers – Clermont-Fd dans un environnement malheureusement très neutre, malgré la présence de rail double-champignon et de la caténaire inclinée Midi.
Puis, sans perdre de temps, il faut reprendre la route en direction de Murat avant de bifurquer à Roffiac pour atteindre le site du Sailhant où l’Aubrac Clermont-Fd – Béziers passera vers 14h45.
Même s’il ne faut pas traîner, je ne peux résister au plaisir de photographier le château fort du XIIème Siècle solidement implanté sur son éperon rocheux. Puis je m’installe à proximité de la cascade en surplomb du château afin d’attendre l’Aubrac descendant. Deux chevaux paissent paisiblement au premier plan et me présentent un profil bien mis en valeur par la lumière. Seul le passage de l’autorail troublera cette quiétude en faisant fuir mollement l’un des deux équidés.
Il ne faut pas traîner : l’Aubrac que je viens de photographier croise à St Flour, à 14h56, le train Spécial Béziers – Neussargues mis en marche par l’ACPR 1126 pour venir participer à un comité de défense de la ligne.
Pour le spécial, le coin photo est choisi depuis belle lurette : il s’agit du viaduc de Roffiac où le 66304 et sa rame devraient se présenter vers 15h10. Installé paisiblement, et malgré les nombreux nuages qui voilent le paysage avant de mieux faire ressurgir la lumière, je vois les minutes s’égrener sans rien entendre arriver. Puis, vers 15h30, soit avec une vingtaine de minutes de retard sur l’horaire, j’entends le bruit sourd du moteur du 66304 avant de voir défiler sous mon nez les teintes irisées de 4 voitures DEV en acier inoxydable.
Je profite alors du laps de temps qu’il me reste avant le retour de ce train pour faire une petite visite à l’Eglise St Gal de Roffiac. Cet édifice de style roman du XIIème Siècle est bordé par une tour, vestige de l’ancien château de Belcastel érigé au XVème Siècle.
Puis c’est le retour vers Loubaresse avec un petit arrêt photo à la sortie de St Flour afin d’immortaliser la ville haute et la cathédrale St Pierre du XVème Siècle dans leur écrin de verdure.
Arrivé à Loubaresse vers 16h45, soit à peu près l’heure de passage normale pour le retour du train spécial, je prends le temps de choisir mon cadrage sous un beau soleil avec les monts de la Margeride en arrière-plan.
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Malheureusement, quatre ou cinq minutes avant le passage du spécial, vers 17h10, un épais nuage vient ternir durablement le cadre choisi pour la rame inox. Les réglages sont adaptés pour permettre d’immortaliser le convoi, mais la différence de lumière est criante et le rendu des couleurs décevant… On ne peut pas toujours gagner face aux éléments !
Il ne me reste plus alors qu’à regagner l’autoroute A75 pour me rendre jusqu’à Brioude où je vais rendre visite à des amis ainsi qu’à leurs deux enfants et passer la soirée avec eux.
Puis, dimanche 27, départ de Brioude vers 10h sous un ciel chargé en direction de la vallée de l’Alagnon et d’Aurillac. Je ne retrouverais le soleil qu’après avoir franchi le tunnel du Lioran.
J’arrive à Aurillac vers 12h15 où je rends la voiture à la gare avant de prendre le TER de 12h50 vers Toulouse puis le téoz qui me ramène à Bordeaux vers 19h15.
Et donc, dès le week-end, suivant, c’est la même organisation qui est remise en place dans le cadre du voyage spécial de l’AAATV 840, malgré le mauvais temps annoncé.
Enfin, presque la même organisation, en fait : en raison de travaux, le voyage de Bordeaux à Aurillac s’effectue bien toujours par Toulouse mais avec un changement supplémentaire à Figeac pour échanger notre X-72500 contre un autocar. A l’arrivée à Aurillac, à nouveau, récupération d’un véhicule de location et direction la première étape hôtelière : la maison ne reculant devant aucun sacrifice, en plein accord avec moi-même, je me suis réservé pour la nuit à venir une chambre à l’Hôtel Beau Site *** avec vue imprenable sur le Viaduc de Garabit.
Après l’installation et un rapide repas, direction le pont routier traversant la Truyère sur son point bas afin de profiter des illuminations du viaduc (allumé tous les soirs de 20h à 22h d’Avril à Novembre et les week-ends et fêtes en dehors de ces périodes). Ayant la flemme de reprendre la voiture, c’est à pied avec mon gilet fluorescent jaune et une lampe à dynamo que je m’y rends.
Samedi matin, alors que le viaduc de Garabit m’apparaît sous les meilleurs auspices avec une jolie lumière,
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je pars en direction du village des Bessons pour photographier le TER Béziers – St Chély d’Apcher. Malheureusement, en gagnant le plateau de l’Aubrac, je prends également contact avec les redoutés nuages annoncés depuis la semaine passée… Tant pis, la photo sera terne, mais faute d’autre chose… Puis, le temps de regagner St Chély pour photographier le TER St Chély – Béziers au départ de la gare, une première averse s’abat gaillardement sur ces terres.
11H31, la Z-7300 redécolle de St Chély ce qui me permet de la cadrer depuis le talus faisant face à la gare. A bord, le conducteur, le contrôleur et… une voyageuse.
Il est alors temps de reprendre la route afin d’honorer les 2 A1A A1A-68000 et leur rame historique du côté de Brugeilles, en Haute-Loire. Arrivé sur place à 12H45, le ciel est de plus en plus sombre jusqu’à ce que vers 13 heures, une petite demi-heure avant le passage du train spécial, les nuages se crèvent et déversent des trombes d’eau sur la Vallée de l’Alagnon. Tel Sisyphe en haut de son rocher, je fais front face aux éléments mais je dois me rendre instantanément à l’évidence : c’est parti pour durer et il fait aussi sombre qu’un début de soirée, rendant impossible la réalisation d’un cliché. Je me replie alors vers la voiture, dégoulinant, et regagne un PN à proximité de Blesle. C’est là que je « sauverais les meubles » en réalisant une petite vidéo des 2 68000 et de leurs 9 voitures : il n’y a pas de lumière, une goutte d’eau est même venue polluer l’objectif de l’appareil, mais l’image, aussi terne et aussi fugace fut-elle, est bel et bien là.
J’avais ensuite prévu de repartir faire les Aubrac sur le plateau de Talizat… Face aux éléments, je renonce et me rapproche de St-Flour et de Ruynes en Margeride afin de trouver un cadrage adapté pour la rame de l’AAATV 840 (à supposer que le ciel s’éclaircisse…) : il y a encore de l’espoir, le spécial n’atteindra pas Ruynes avant 16H…
Et effectivement, sans parler d’une franche embellie, au moins la pluie se calme et finit même par s’arrêter. Entre temps, j’ai choisi pour cadrage une zone en courbe et contre-courbe accessible depuis un passage supérieur juste à quelques mètres du Viaduc de Garabit, au lieu-dit Beauregard (Commune de Ruynes). Lorsqu’à 16H10 l’UM de 67400 se présente accompagnée de son interminable rame, les conditions de prises de vue ne se sont pas franchement améliorées, mais au moins elles sont restées stables ! Et là, c’est un concert de klaxons afin de saluer l’arrivée sur le viaduc de Garabit : la rame s’engage à tour de roues, d’abord l’UM composée des 67557 et 67555, puis le fourgon chaudière, l'allège postale de 18 mètres, une A4D ex-PLM, une DEV AO couchettes A4c4B5c5 à caisse longue, deux DEV AO A8 à caisses courtes, une OCEM FL B10, la DEV VRu arborant sa belle livrée Capitole et la voiture corail « Animation Disco ».
Le spectacle est divin ; difficile de se dire que, d’ici quelques mois, cette ligne pourrait être totalement fermée au trafic ferroviaire, laissant le viaduc de Garabit bien seul et bien inutile sur la Truyère. Serait-ce une malédiction du Massif Central que d’abandonner ses beaux ouvrages d’art ferroviaires à une ruine certaine : après le viaduc des Fades sur la ligne Montluçon – Volvic, le viaduc de Garabit sur la ligne Béziers – Neussargues ?
Les voyageurs descendus, le train repart alors vers St Chély où j’ai renoncé à le suivre le temps étant trop incertain. Je passe par contre le viaduc pour aller m’installer sur son autre flanc et profiter du passage retour (à vide) de la rame qui va dormir ce soir à St-Flour. Il n’y a pas d’urgence, le passage retour est prévu vers 17H30. J’attends donc dans la voiture en essayant de me réchauffer un peu, étant mouillé jusqu’à l’os depuis Brugeilles… Là encore, des « grains » s’abattent sur la voiture et me font craindre le pire pour les photos. A 17h20, au bénéfice d’une accalmie, je sors avec les appareils et le k-way et pars m’installer pour cadrer le viaduc, la rame retour ne devant plus trop tarder.
En fait la rame ne passera que vers 17H45 et, durant près de 20 minutes, je vais avoir droit à une succession d’averses, de rafales de vent, de rafales mêlées d’averses et même d’une averse de grêle !!!! Je suis rincé, je fais eau de toute part, je suis au bord de capituler et soudain, le nuage laisse passer un soleil extrêmement vif qui irradie le viaduc, sur fond de ciel d’orage, le tout agrémenté d’un magnifique arc-en-ciel. Et là, l’espoir renaît !
Puis la rame s’annonce à grand renfort de claquements sur les éclisses très présentes sur ces vieux rails double-champignons… L’image de ce long convoi s’avançant sur le viaduc me remémore un film catastrophe des années 70’ : le Pont de Cassandra où un grand express international détourné, remorqué par un diesel BB-66000, s’écrase au fond de la Truyère alors que le viaduc cède sous le poids du convoi… Ceci dit, je n’ai vu dans le train de ce week-end ni Ava Gardner, ni Sophia Loren, ni même Richard Harris. Peut-être n’ai-je pas assez bien regardé ?
Heureusement, ici, tout se passe bien, à l’exception, peut-être, du soleil qui se voile à nouveau, mais la vue reste très présentable. Je me prends même à rêver de ce qu’aurait donné ce retour avec un arrêt après 20H de la rame toute éclairée sur le viaduc mis en lumière : le spectacle aurait été féerique, assurément !
Comblé par ces dernières prises de vue, mais détrempé et frigorifié, je rentre à St Flour où m’attend ma chambre d’hôtel pour la nuit. A l’arrivée, je déballe tout : les appareils photos, le sac, le trépied, le k-way, … et je mets le chauffage à 22°C afin de tout sécher. Dans la salle d’eau, même punition avec le sèche-serviettes soufflant qui hérite du séchage de ma paire de chaussures de marche !!!!
Le bonhomme aussi a droit à une bonne douche pour se réchauffer avant d’aller dîner à la cafétéria de l’hôtel et de rentrer se coucher ! Demain sera un autre jour !
Dimanche, le programme ferroviaire est plus léger puisque seuls circulent l’aller/ retour Aubrac et la rame spéciale. La matinée du dimanche est donc promise à la visite de St-Flour avec un passage en gare pour voir la rame. A mon arrivée, vers 10h, l’équipe est déjà en train de s’afférer pour préparer le matériel dans l’attente des voyageurs partis en croisière sur la Truyère. Je suis chaleureusement accueilli et même reçu à bord par M. Lacoste qui prend le temps de me parler de sa passion pour la vapeur et la 141R de l’association, du soin porté à l’organisation de ces voyages très exigeants, … Inutile de lui demander s’il est passionné, cela se voit et s’entend. Une belle équipe, une magnifique rame, une ligne d’exception, il ne manquait donc vraiment qu’une météo clémente, mais les souvenirs seront néanmoins assurés.
Puis, vers 13H15, direction Andelat pour photographier l’Aubrac Béziers- Clermont-Ferrand aux Rioux où il passera vers 14H15, fidèle à son UM2 X-73500 Rhône-Alpes.
Direction ensuite Le Sailhant, dans une tranchée aux belles couleurs automnales pour assurer la photographie du train retour Clermont-Fd – Béziers malgré le voile nuageux qui est venu s’installer et ternir la photo. A 14H46, l’Aubrac apparaît et, surprise, contre toute attente, il est assuré par un AGC X-76500 en lieu et place de l’UM2 X-73500 !!! De la variété est donc possible dans les « autorails en plastique » !!!!
Puis il faut se dépêcher de rejoindre le Vialard afin de pouvoir immortaliser la rame Spéciale de l’AAATV 840 qui va quitter St-Flour au dégagement de l’Aubrac, à 14H58.
A 15H10, le bruit sourd des deux BB-67400 remontant de St-Flour se fait entendre et, à 15H12, le convoi s’étire devant mon objectif, sous un ciel désormais voilé, avec le château du Sailhant en arrière-plan.
Le temps de ranger le matériel et de regagner la voiture, il est 15H25 ; il ne faut pas traîner pour regagner Aurillac à temps et pouvoir repartir à 17H16 vers Bordeaux via Brive. A 17H00, la voiture, plein remis à niveau, est garée en gare, à 17H05, les clefs sont laissées au bureau de vente de la gare d’Aurillac et à 17H10, je prends place dans l’autocar qui me redescendra jusqu’à Brive, la ligne étant fermée pour plusieurs semaines à la suite de travaux…
Vous trouverez ci-dessous le lien vers le montage vidéo illustrant ces deux week-ends bien chargés. J’espère que vous prendrez plaisir à en profiter malgré la qualité plus que limite de certaines séquences due à une météo capricieuse et aléatoire !!!
Amitiés, Jérôme.
Si au XVIème Siècle, pour « Lou Nouste Henric », Paris valait bien une messe, en ce qui me concerne, la fermeture annoncée de la ligne des Causses pour le mois de Décembre méritait bien quelques efforts pour immortaliser ceux qui pourraient bien être parmi les derniers mouvements de la ligne…
Aussi, après l’escapade caussenarde et lozérienne du 18 au 20 Septembre dernier, j’ai mis à profit les week-ends du 25 au 27 septembre et du 02 au 04 Octobre pour organiser un périple m’amenant du Cantal à l’Aubrac et à la Margeride, grâce (ou à cause) des trains spéciaux mis en marche par l’ACPR1126 et par l’AAATV 840.
25 Septembre, donc, départ de Bordeaux à 10h47 en téoz jusqu’à Toulouse puis en X-76500 jusqu’à Aurillac pour une arrivée prévue à 16h30.
Cette section de ligne, à elle seule, vaut le détour : Lexos, Capdenac, Figeac, le viaduc de St-Etienne-Cantalès : s’il y avait autre chose à se mettre sous l’objectif que des AGC sur ce magnifique tronçon, l’envie me prendrait volontiers de venir m’y étourdir quelques jours…
A Aurillac, direction le guichet de la gare pour récupérer la voiture de location qui m’attend sagement dans le parking. A partir de là, direction Aumont-Aubrac où j’ai réservé une chambre pour la nuit de vendredi à samedi.
Au passage, l’heure coïncidant avec un TER Aurillac – Clermont-Fd, je m’arrête à la sortie de St Jacques des Blats pour profiter de la magnifique lumière sur le viaduc et la montagne en arrière-plan. Une fois le X-73500 passé, je continue l’ascension jusqu’au tunnel du Lioran où je prends « ma première gifle » tellement le site a changé depuis mes jeunes années lorsque je montais en classe de neige depuis Brive… Le petit tunnel taillé à même le roc a laissé la place à un immense ouvrage en béton avec deux voies de circulation confortables. Bon d’accord, c’était il y a 27 ans… hier matin en quelque sorte !!!
Puis direction Murat où je bifurque vers St Flour afin de rejoindre le plateau de l’Aubrac.
Vu l’heure et le kilométrage déjà engrangé depuis ce matin, je m’engage sur l’autoroute pour en sortir au village d’Aumont-Aubrac. Il est 19h30, je prends possession de ma chambre avant de profiter d’un rapide diner. Puis, à la nuit tombée, je pars, appareil photo et trépied en main, arpenter les rues de ce charmant village. L’église St Etienne, à elle seule, vaut déjà le détour ; Son style roman datant du XIIème Siècle la rend très attachante, tout autant que les symboles qui rappellent que nous sommes ici sur la Route de St Jacques de Compostelle (voie du Puy en Velay).
Pour l’anecdote, des aumonais, me voyant au milieu de la route avec mon attirail, sont même sortis de chez eux pour entamer la discussion et s’essayer à la photo de nuit à main levée depuis leur smartphone. Moment agréable d’échange en toute simplicité, sans méfiance ni arrière-pensée.
Samedi matin, 8 heures, une fois la chambre libérée, direction St Sauveur de Peyre où le TER Béziers – St Chély n’est pas attendu avant 10h00. Cela me laisse tout loisir d’arpenter le village, de profiter de la vue sur le Roc de Peyre et d’immortaliser l’Eglise St Joseph. Cet édifice a été construit au XIXème Siècle sur l’emplacement d’une ancienne église du XIIème Siècle… A l’époque, patrimoine ne rimait pas avec sauvegarde !
Puis choix du point de vue pour photographier le TER qui se présente à 10h15 devant les sapins qui vont lui servir d’écrin le temps de la prise de vue.
Il est alors temps de remonter vers St Chély afin de s’arrêter à hauteur du viaduc de la Rimeize pour photographier le retour de ce même TER entre St Chély et Béziers. Alors que je longe quelques prés pour choisir un point de vue qui me satisfasse, je côtoie un troupeau de bêtes à cornes qui ne me font absolument pas penser aux escargots bourguignons…
11H38, la Z-7300 déboule sur le viaduc et n’apparait que « furtivement » vue la longueur réduite de l’ouvrage.
Prochain mouvement attendu, sa « Majesté » l’Aubrac, enfin, ce qu’il en reste… Vu l’orientation du soleil, je me dis que je vais remonter jusque vers St Flour, surtout que la suite envisagée m’imposera d’en être le plus proche possible.
Au passage, toujours fidèle à mes errances avec « la truffe au vent » pour profiter de ce qui m’entoure, je m’arrête à Pompignac, au seuil du Cantal. Ce lieu-dit recèle une magnifique tour, vestige d’un château du XIVème Siècle dominant la vallée de la Truyère. Particularité : le lieu-dit, outre la tour en question, n’est composé que d’une ferme consacrée à l’élevage de vaches Aubrac !
Puis c’est le plongeon vers la Truyère et la révérence tirée devant son altesse le Viaduc de Garabit. Ses heures de gloire sont bien loin et, si la ligne ferme comme annoncé, en fin d’année, il rejoindra dans sa triste agonie, le viaduc des Fades situé entre Montluçon et Volvic…
Du Viaduc, un rapide crochet me permet de remonter vers Ruynes-en-Margeride où, au cœur du village, se trouve l’église Notre Dame de l’Assomption à l’architecture atypique puisque privée de tour clocher. Cet édifice récent fut reconstruit au début du XXème Siècle à la suite de l’effondrement de l’ancienne église du XIXème Siècle…
Ensuite, direction St Flour où je tente tant bien que mal de retrouver un ancien coin photo depuis un petit pont métallique situé entre l’autoroute et la départementale avec une jolie vue, en toile de fond, sur les flèches de la cathédrale St Pierre. Après le tunnel du Lioran évoqué plus haut, je reçois ici ma deuxième estocade : ce qui n’était que champs autour de la cafétéria située avant l’entrée de l’A75 est aujourd’hui une zone industrielle avec hypermarché et nombreux entrepôts en tôle galvanisée… L’environnement qui s’offrait alors à la voie ferrée s’en trouve irrémédiablement gâché.
Je finis tout de même par me glisser en contrebas de la tranchée afin de photographier, à 14h03, les 2 autorails de l’Aubrac Béziers – Clermont-Fd dans un environnement malheureusement très neutre, malgré la présence de rail double-champignon et de la caténaire inclinée Midi.
Puis, sans perdre de temps, il faut reprendre la route en direction de Murat avant de bifurquer à Roffiac pour atteindre le site du Sailhant où l’Aubrac Clermont-Fd – Béziers passera vers 14h45.
Même s’il ne faut pas traîner, je ne peux résister au plaisir de photographier le château fort du XIIème Siècle solidement implanté sur son éperon rocheux. Puis je m’installe à proximité de la cascade en surplomb du château afin d’attendre l’Aubrac descendant. Deux chevaux paissent paisiblement au premier plan et me présentent un profil bien mis en valeur par la lumière. Seul le passage de l’autorail troublera cette quiétude en faisant fuir mollement l’un des deux équidés.
Il ne faut pas traîner : l’Aubrac que je viens de photographier croise à St Flour, à 14h56, le train Spécial Béziers – Neussargues mis en marche par l’ACPR 1126 pour venir participer à un comité de défense de la ligne.
Pour le spécial, le coin photo est choisi depuis belle lurette : il s’agit du viaduc de Roffiac où le 66304 et sa rame devraient se présenter vers 15h10. Installé paisiblement, et malgré les nombreux nuages qui voilent le paysage avant de mieux faire ressurgir la lumière, je vois les minutes s’égrener sans rien entendre arriver. Puis, vers 15h30, soit avec une vingtaine de minutes de retard sur l’horaire, j’entends le bruit sourd du moteur du 66304 avant de voir défiler sous mon nez les teintes irisées de 4 voitures DEV en acier inoxydable.
Je profite alors du laps de temps qu’il me reste avant le retour de ce train pour faire une petite visite à l’Eglise St Gal de Roffiac. Cet édifice de style roman du XIIème Siècle est bordé par une tour, vestige de l’ancien château de Belcastel érigé au XVème Siècle.
Puis c’est le retour vers Loubaresse avec un petit arrêt photo à la sortie de St Flour afin d’immortaliser la ville haute et la cathédrale St Pierre du XVème Siècle dans leur écrin de verdure.
Arrivé à Loubaresse vers 16h45, soit à peu près l’heure de passage normale pour le retour du train spécial, je prends le temps de choisir mon cadrage sous un beau soleil avec les monts de la Margeride en arrière-plan.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Malheureusement, quatre ou cinq minutes avant le passage du spécial, vers 17h10, un épais nuage vient ternir durablement le cadre choisi pour la rame inox. Les réglages sont adaptés pour permettre d’immortaliser le convoi, mais la différence de lumière est criante et le rendu des couleurs décevant… On ne peut pas toujours gagner face aux éléments !
Il ne me reste plus alors qu’à regagner l’autoroute A75 pour me rendre jusqu’à Brioude où je vais rendre visite à des amis ainsi qu’à leurs deux enfants et passer la soirée avec eux.
Puis, dimanche 27, départ de Brioude vers 10h sous un ciel chargé en direction de la vallée de l’Alagnon et d’Aurillac. Je ne retrouverais le soleil qu’après avoir franchi le tunnel du Lioran.
J’arrive à Aurillac vers 12h15 où je rends la voiture à la gare avant de prendre le TER de 12h50 vers Toulouse puis le téoz qui me ramène à Bordeaux vers 19h15.
Et donc, dès le week-end, suivant, c’est la même organisation qui est remise en place dans le cadre du voyage spécial de l’AAATV 840, malgré le mauvais temps annoncé.
Enfin, presque la même organisation, en fait : en raison de travaux, le voyage de Bordeaux à Aurillac s’effectue bien toujours par Toulouse mais avec un changement supplémentaire à Figeac pour échanger notre X-72500 contre un autocar. A l’arrivée à Aurillac, à nouveau, récupération d’un véhicule de location et direction la première étape hôtelière : la maison ne reculant devant aucun sacrifice, en plein accord avec moi-même, je me suis réservé pour la nuit à venir une chambre à l’Hôtel Beau Site *** avec vue imprenable sur le Viaduc de Garabit.
Après l’installation et un rapide repas, direction le pont routier traversant la Truyère sur son point bas afin de profiter des illuminations du viaduc (allumé tous les soirs de 20h à 22h d’Avril à Novembre et les week-ends et fêtes en dehors de ces périodes). Ayant la flemme de reprendre la voiture, c’est à pied avec mon gilet fluorescent jaune et une lampe à dynamo que je m’y rends.
Samedi matin, alors que le viaduc de Garabit m’apparaît sous les meilleurs auspices avec une jolie lumière,
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je pars en direction du village des Bessons pour photographier le TER Béziers – St Chély d’Apcher. Malheureusement, en gagnant le plateau de l’Aubrac, je prends également contact avec les redoutés nuages annoncés depuis la semaine passée… Tant pis, la photo sera terne, mais faute d’autre chose… Puis, le temps de regagner St Chély pour photographier le TER St Chély – Béziers au départ de la gare, une première averse s’abat gaillardement sur ces terres.
11H31, la Z-7300 redécolle de St Chély ce qui me permet de la cadrer depuis le talus faisant face à la gare. A bord, le conducteur, le contrôleur et… une voyageuse.
Il est alors temps de reprendre la route afin d’honorer les 2 A1A A1A-68000 et leur rame historique du côté de Brugeilles, en Haute-Loire. Arrivé sur place à 12H45, le ciel est de plus en plus sombre jusqu’à ce que vers 13 heures, une petite demi-heure avant le passage du train spécial, les nuages se crèvent et déversent des trombes d’eau sur la Vallée de l’Alagnon. Tel Sisyphe en haut de son rocher, je fais front face aux éléments mais je dois me rendre instantanément à l’évidence : c’est parti pour durer et il fait aussi sombre qu’un début de soirée, rendant impossible la réalisation d’un cliché. Je me replie alors vers la voiture, dégoulinant, et regagne un PN à proximité de Blesle. C’est là que je « sauverais les meubles » en réalisant une petite vidéo des 2 68000 et de leurs 9 voitures : il n’y a pas de lumière, une goutte d’eau est même venue polluer l’objectif de l’appareil, mais l’image, aussi terne et aussi fugace fut-elle, est bel et bien là.
J’avais ensuite prévu de repartir faire les Aubrac sur le plateau de Talizat… Face aux éléments, je renonce et me rapproche de St-Flour et de Ruynes en Margeride afin de trouver un cadrage adapté pour la rame de l’AAATV 840 (à supposer que le ciel s’éclaircisse…) : il y a encore de l’espoir, le spécial n’atteindra pas Ruynes avant 16H…
Et effectivement, sans parler d’une franche embellie, au moins la pluie se calme et finit même par s’arrêter. Entre temps, j’ai choisi pour cadrage une zone en courbe et contre-courbe accessible depuis un passage supérieur juste à quelques mètres du Viaduc de Garabit, au lieu-dit Beauregard (Commune de Ruynes). Lorsqu’à 16H10 l’UM de 67400 se présente accompagnée de son interminable rame, les conditions de prises de vue ne se sont pas franchement améliorées, mais au moins elles sont restées stables ! Et là, c’est un concert de klaxons afin de saluer l’arrivée sur le viaduc de Garabit : la rame s’engage à tour de roues, d’abord l’UM composée des 67557 et 67555, puis le fourgon chaudière, l'allège postale de 18 mètres, une A4D ex-PLM, une DEV AO couchettes A4c4B5c5 à caisse longue, deux DEV AO A8 à caisses courtes, une OCEM FL B10, la DEV VRu arborant sa belle livrée Capitole et la voiture corail « Animation Disco ».
Le spectacle est divin ; difficile de se dire que, d’ici quelques mois, cette ligne pourrait être totalement fermée au trafic ferroviaire, laissant le viaduc de Garabit bien seul et bien inutile sur la Truyère. Serait-ce une malédiction du Massif Central que d’abandonner ses beaux ouvrages d’art ferroviaires à une ruine certaine : après le viaduc des Fades sur la ligne Montluçon – Volvic, le viaduc de Garabit sur la ligne Béziers – Neussargues ?
Les voyageurs descendus, le train repart alors vers St Chély où j’ai renoncé à le suivre le temps étant trop incertain. Je passe par contre le viaduc pour aller m’installer sur son autre flanc et profiter du passage retour (à vide) de la rame qui va dormir ce soir à St-Flour. Il n’y a pas d’urgence, le passage retour est prévu vers 17H30. J’attends donc dans la voiture en essayant de me réchauffer un peu, étant mouillé jusqu’à l’os depuis Brugeilles… Là encore, des « grains » s’abattent sur la voiture et me font craindre le pire pour les photos. A 17h20, au bénéfice d’une accalmie, je sors avec les appareils et le k-way et pars m’installer pour cadrer le viaduc, la rame retour ne devant plus trop tarder.
En fait la rame ne passera que vers 17H45 et, durant près de 20 minutes, je vais avoir droit à une succession d’averses, de rafales de vent, de rafales mêlées d’averses et même d’une averse de grêle !!!! Je suis rincé, je fais eau de toute part, je suis au bord de capituler et soudain, le nuage laisse passer un soleil extrêmement vif qui irradie le viaduc, sur fond de ciel d’orage, le tout agrémenté d’un magnifique arc-en-ciel. Et là, l’espoir renaît !
Puis la rame s’annonce à grand renfort de claquements sur les éclisses très présentes sur ces vieux rails double-champignons… L’image de ce long convoi s’avançant sur le viaduc me remémore un film catastrophe des années 70’ : le Pont de Cassandra où un grand express international détourné, remorqué par un diesel BB-66000, s’écrase au fond de la Truyère alors que le viaduc cède sous le poids du convoi… Ceci dit, je n’ai vu dans le train de ce week-end ni Ava Gardner, ni Sophia Loren, ni même Richard Harris. Peut-être n’ai-je pas assez bien regardé ?
Heureusement, ici, tout se passe bien, à l’exception, peut-être, du soleil qui se voile à nouveau, mais la vue reste très présentable. Je me prends même à rêver de ce qu’aurait donné ce retour avec un arrêt après 20H de la rame toute éclairée sur le viaduc mis en lumière : le spectacle aurait été féerique, assurément !
Comblé par ces dernières prises de vue, mais détrempé et frigorifié, je rentre à St Flour où m’attend ma chambre d’hôtel pour la nuit. A l’arrivée, je déballe tout : les appareils photos, le sac, le trépied, le k-way, … et je mets le chauffage à 22°C afin de tout sécher. Dans la salle d’eau, même punition avec le sèche-serviettes soufflant qui hérite du séchage de ma paire de chaussures de marche !!!!
Le bonhomme aussi a droit à une bonne douche pour se réchauffer avant d’aller dîner à la cafétéria de l’hôtel et de rentrer se coucher ! Demain sera un autre jour !
Dimanche, le programme ferroviaire est plus léger puisque seuls circulent l’aller/ retour Aubrac et la rame spéciale. La matinée du dimanche est donc promise à la visite de St-Flour avec un passage en gare pour voir la rame. A mon arrivée, vers 10h, l’équipe est déjà en train de s’afférer pour préparer le matériel dans l’attente des voyageurs partis en croisière sur la Truyère. Je suis chaleureusement accueilli et même reçu à bord par M. Lacoste qui prend le temps de me parler de sa passion pour la vapeur et la 141R de l’association, du soin porté à l’organisation de ces voyages très exigeants, … Inutile de lui demander s’il est passionné, cela se voit et s’entend. Une belle équipe, une magnifique rame, une ligne d’exception, il ne manquait donc vraiment qu’une météo clémente, mais les souvenirs seront néanmoins assurés.
Puis, vers 13H15, direction Andelat pour photographier l’Aubrac Béziers- Clermont-Ferrand aux Rioux où il passera vers 14H15, fidèle à son UM2 X-73500 Rhône-Alpes.
Direction ensuite Le Sailhant, dans une tranchée aux belles couleurs automnales pour assurer la photographie du train retour Clermont-Fd – Béziers malgré le voile nuageux qui est venu s’installer et ternir la photo. A 14H46, l’Aubrac apparaît et, surprise, contre toute attente, il est assuré par un AGC X-76500 en lieu et place de l’UM2 X-73500 !!! De la variété est donc possible dans les « autorails en plastique » !!!!
Puis il faut se dépêcher de rejoindre le Vialard afin de pouvoir immortaliser la rame Spéciale de l’AAATV 840 qui va quitter St-Flour au dégagement de l’Aubrac, à 14H58.
A 15H10, le bruit sourd des deux BB-67400 remontant de St-Flour se fait entendre et, à 15H12, le convoi s’étire devant mon objectif, sous un ciel désormais voilé, avec le château du Sailhant en arrière-plan.
Le temps de ranger le matériel et de regagner la voiture, il est 15H25 ; il ne faut pas traîner pour regagner Aurillac à temps et pouvoir repartir à 17H16 vers Bordeaux via Brive. A 17H00, la voiture, plein remis à niveau, est garée en gare, à 17H05, les clefs sont laissées au bureau de vente de la gare d’Aurillac et à 17H10, je prends place dans l’autocar qui me redescendra jusqu’à Brive, la ligne étant fermée pour plusieurs semaines à la suite de travaux…
Vous trouverez ci-dessous le lien vers le montage vidéo illustrant ces deux week-ends bien chargés. J’espère que vous prendrez plaisir à en profiter malgré la qualité plus que limite de certaines séquences due à une météo capricieuse et aléatoire !!!
Amitiés, Jérôme.
Dernière édition par papybroussard le 2015-10-05, 19:57, édité 1 fois
papybroussard- Posteur Méritant
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Re: Trains spéciaux ACPR 1126 (Septembre 2015) et AAATV 840 (Octobre 2015) sur la ligne des Causses.
Encore une très belle vidéo. Bravo.
Sur Android, pour une raison que j'ignore, impossible de lire la vidéo en cliquant sur le lien.
Par contre en la recherchant sur YouTube sur le même Android, je la lis.
Sous Windows aucun souci.
Pourquoi n'ont ils pas laissé les deux 68000 en tête du train spécial ?
Sont elles trop lourdes pour la voie Midi ?
Sur Android, pour une raison que j'ignore, impossible de lire la vidéo en cliquant sur le lien.
Par contre en la recherchant sur YouTube sur le même Android, je la lis.
Sous Windows aucun souci.
Pourquoi n'ont ils pas laissé les deux 68000 en tête du train spécial ?
Sont elles trop lourdes pour la voie Midi ?
Invité- Invité
Re: Trains spéciaux ACPR 1126 (Septembre 2015) et AAATV 840 (Octobre 2015) sur la ligne des Causses.
Bonjour François et merci.
D'après les explications avancées par M. Lacoste, les A1A A1A-68000 auraient été refusées sur les Causses pour cause de bogie C.
Comme nous en discutions dimanche matin, il s'agit là d'une aberration puisque l'essieu central, porteur, de ces machines ne dispose pas des mêmes caractéristiques que les autres essieux d'une locomotive quelle qu'elle soit : au contraire, lors de la génèse des 68000, cet essieu porteur avait été étudié pour permettre de faire circuler les machines à peu près partout en répartissant mieux la charge par essieu et en ne générant pas de rigidité similaire à un vrai bogie C sur les courbes serrées.
Il est vrai que, sans critiquer ni vouloir être acide, mais simplement en constatant à partir de nombreuses expériences professionnelles, pour des techniciens qui ne connaissent pas (parce que souvent trop jeunes) ce dont on leur parle, en l'espèce, une A1A A1A-68000, trois essieux par bogie, c'est un bogie C.
Mon vrai regret par rapport à ces machines, c'est surtout de n'avoir pu les saisir dans des conditions climatiques acceptables avant Neussargues (pas faute d'avoir essayé ET essuyé pourtant ).
En plus, l'UM de 67400 s'harmonisait plutôt bien avec la voiture corail/disco, même si, pour le coup, ces trois éléments en décoration XXIème Siècle tranchaient franchement avec les autres voitures au cachet tellement 60'. A la rigueur, vu de loin, une UM de 67400 bleues auraient peut-être été plus harmonieuses quel que soit le côté de la rame où elles se situaient (même si les persiennes inox des 400 ne relèvent plus que du souvenir depuis bien longtemps...)
Amitiés, Jérôme
D'après les explications avancées par M. Lacoste, les A1A A1A-68000 auraient été refusées sur les Causses pour cause de bogie C.
Comme nous en discutions dimanche matin, il s'agit là d'une aberration puisque l'essieu central, porteur, de ces machines ne dispose pas des mêmes caractéristiques que les autres essieux d'une locomotive quelle qu'elle soit : au contraire, lors de la génèse des 68000, cet essieu porteur avait été étudié pour permettre de faire circuler les machines à peu près partout en répartissant mieux la charge par essieu et en ne générant pas de rigidité similaire à un vrai bogie C sur les courbes serrées.
Il est vrai que, sans critiquer ni vouloir être acide, mais simplement en constatant à partir de nombreuses expériences professionnelles, pour des techniciens qui ne connaissent pas (parce que souvent trop jeunes) ce dont on leur parle, en l'espèce, une A1A A1A-68000, trois essieux par bogie, c'est un bogie C.
Mon vrai regret par rapport à ces machines, c'est surtout de n'avoir pu les saisir dans des conditions climatiques acceptables avant Neussargues (pas faute d'avoir essayé ET essuyé pourtant ).
En plus, l'UM de 67400 s'harmonisait plutôt bien avec la voiture corail/disco, même si, pour le coup, ces trois éléments en décoration XXIème Siècle tranchaient franchement avec les autres voitures au cachet tellement 60'. A la rigueur, vu de loin, une UM de 67400 bleues auraient peut-être été plus harmonieuses quel que soit le côté de la rame où elles se situaient (même si les persiennes inox des 400 ne relèvent plus que du souvenir depuis bien longtemps...)
Amitiés, Jérôme
papybroussard- Posteur Méritant
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Re: Trains spéciaux ACPR 1126 (Septembre 2015) et AAATV 840 (Octobre 2015) sur la ligne des Causses.
Bonjour
Des photos de qualités moyennes ,pour avoir fait la "poursuite" du train entre Le Breuil et Neussargues ,le bon coin avant la pluie étant Le Breuil ,Massiac s'est fait en gare sous le déluge ,et une autre tentative également , ça n'a pas été possible ensuite ,par contre ,la circulation a coté du train de chaque coté de la vallée dans la descente sur Neussargues fut un délice.
bb36036
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Des photos de qualités moyennes ,pour avoir fait la "poursuite" du train entre Le Breuil et Neussargues ,le bon coin avant la pluie étant Le Breuil ,Massiac s'est fait en gare sous le déluge ,et une autre tentative également , ça n'a pas été possible ensuite ,par contre ,la circulation a coté du train de chaque coté de la vallée dans la descente sur Neussargues fut un délice.
bb36036
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bb36036- Miniposteur
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Re: Trains spéciaux ACPR 1126 (Septembre 2015) et AAATV 840 (Octobre 2015) sur la ligne des Causses.
Merci BB 36036 (ou doit-on t'appeler As.Tri.D.E.? ) pour ces magnifiques compléments.
Effectivement, les vannes se sont ouvertes vers 13h, donc les photos faites avant cet horaire fatidique ont dû être pas mal. Si j'aurais su...
Amitiés, Jérôme.
Effectivement, les vannes se sont ouvertes vers 13h, donc les photos faites avant cet horaire fatidique ont dû être pas mal. Si j'aurais su...
Amitiés, Jérôme.
papybroussard- Posteur Méritant
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Re: Trains spéciaux ACPR 1126 (Septembre 2015) et AAATV 840 (Octobre 2015) sur la ligne des Causses.
Jerôme,
Avec ta belle plume on entre dans le voyage!
Avec ta belle plume on entre dans le voyage!
Montplaisir- Record 150
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Re: Trains spéciaux ACPR 1126 (Septembre 2015) et AAATV 840 (Octobre 2015) sur la ligne des Causses.
Merci Montplaisir.
Par contre, j'espère que tu ne prends pas les averses en suivant le récit
J'aimerais bien, à l'occasion, faire ce genre de sortie accompagné, mais faute de pouvoir partager ces périples, j'essaie d'en faire profiter les amis à posteriori.
Par contre, j'espère que tu ne prends pas les averses en suivant le récit
J'aimerais bien, à l'occasion, faire ce genre de sortie accompagné, mais faute de pouvoir partager ces périples, j'essaie d'en faire profiter les amis à posteriori.
papybroussard- Posteur Méritant
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Re: Trains spéciaux ACPR 1126 (Septembre 2015) et AAATV 840 (Octobre 2015) sur la ligne des Causses.
Bonsoir
Bravo Jérôme pour ce descriptif détaillé de tes "week-end" auvergnats. Un régal de te lire...on s'y croirait.
Magnifique vidéo avec à mon goût une musique très appropriée dans des paysages tout aussi verdoyants que sublimes.
Ah ce passage sur Garabit....un grand moment d'émotion.
Encore bravo et un grand merci. Gérard
Merci également BB 36036 pour tes magnifiques photos malgré une météo défavorable...Gérard.
Bravo Jérôme pour ce descriptif détaillé de tes "week-end" auvergnats. Un régal de te lire...on s'y croirait.
Magnifique vidéo avec à mon goût une musique très appropriée dans des paysages tout aussi verdoyants que sublimes.
Ah ce passage sur Garabit....un grand moment d'émotion.
Encore bravo et un grand merci. Gérard
Merci également BB 36036 pour tes magnifiques photos malgré une météo défavorable...Gérard.
gera31tr- Posteur Mentor
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Re: Trains spéciaux ACPR 1126 (Septembre 2015) et AAATV 840 (Octobre 2015) sur la ligne des Causses.
Salut à vous.
Quelle épopée ! quel périple !
Mais beaux résultat.....et puis l'automne....ces arbres jaunes....
Et ça devrait disparaitre ?......
P.
Quelle épopée ! quel périple !
Mais beaux résultat.....et puis l'automne....ces arbres jaunes....
Et ça devrait disparaitre ?......
P.
ribes patrick- Posteur Mordu
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Re: Trains spéciaux ACPR 1126 (Septembre 2015) et AAATV 840 (Octobre 2015) sur la ligne des Causses.
Merci Jérôme pour ce superbe reportage sur des lignes que j'ai parcourues en temps que conducteur pour la majorité d'entre elles.
Au fait quelqu'un aurait-il relevé les numéros des 68000 et de la voiture bar détente ?
Au fait quelqu'un aurait-il relevé les numéros des 68000 et de la voiture bar détente ?
André 30- Posteur Mentor
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Re: Trains spéciaux ACPR 1126 (Septembre 2015) et AAATV 840 (Octobre 2015) sur la ligne des Causses.
papybroussard- Posteur Méritant
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Re: Trains spéciaux ACPR 1126 (Septembre 2015) et AAATV 840 (Octobre 2015) sur la ligne des Causses.
Un grand MERCI Jérôme !
Puis-je archiver ta photo de la SRu ?
Si tu as aussi une photo de la même qualité de la VRu, je suis preneur.
Puis-je archiver ta photo de la SRu ?
Si tu as aussi une photo de la même qualité de la VRu, je suis preneur.
André 30- Posteur Mentor
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Re: Trains spéciaux ACPR 1126 (Septembre 2015) et AAATV 840 (Octobre 2015) sur la ligne des Causses.
papybroussard- Posteur Méritant
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Re: Trains spéciaux ACPR 1126 (Septembre 2015) et AAATV 840 (Octobre 2015) sur la ligne des Causses.
Afin de compléter les éléments déjà mis en ligne ci-dessus, vous trouverez ci-après la composition de la rame AAATV 840 au départ de St-Flour le 04 Octobre dernier.
En tête, l'UM composée des BB-567555 et BB-567557 de Nevers :
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Suivie de la Corail SRu animation/disco
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Puis de la DEV VRu
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En tête, l'UM composée des BB-567555 et BB-567557 de Nevers :
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Suivie de la Corail SRu animation/disco
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papybroussard- Posteur Méritant
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Re: Trains spéciaux ACPR 1126 (Septembre 2015) et AAATV 840 (Octobre 2015) sur la ligne des Causses.
papybroussard- Posteur Méritant
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Re: Trains spéciaux ACPR 1126 (Septembre 2015) et AAATV 840 (Octobre 2015) sur la ligne des Causses.
papybroussard- Posteur Méritant
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Re: Trains spéciaux ACPR 1126 (Septembre 2015) et AAATV 840 (Octobre 2015) sur la ligne des Causses.
PARFAIT Jérôme
Je "capture" tes photos
Je "capture" tes photos
André 30- Posteur Mentor
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Re: Trains spéciaux ACPR 1126 (Septembre 2015) et AAATV 840 (Octobre 2015) sur la ligne des Causses.
Montplaisir- Record 150
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Re: Trains spéciaux ACPR 1126 (Septembre 2015) et AAATV 840 (Octobre 2015) sur la ligne des Causses.
Tout à fait Bernard, et si tu as l'ancien numéro de cette bagnole je suis preneur.Montplaisir a écrit:
C'était une ex BAR CORAIL B5rtux
André 30- Posteur Mentor
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Re: Trains spéciaux ACPR 1126 (Septembre 2015) et AAATV 840 (Octobre 2015) sur la ligne des Causses.
je ne sais pas. il y a eu 4 ex B5rtux adaptées au bar disco des trains croisières...
Montplaisir- Record 150
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Re: Trains spéciaux ACPR 1126 (Septembre 2015) et AAATV 840 (Octobre 2015) sur la ligne des Causses.
Montplaisir- Record 150
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Re: Trains spéciaux ACPR 1126 (Septembre 2015) et AAATV 840 (Octobre 2015) sur la ligne des Causses.
Ouais, je l'avais consulté mais ça ne donne pas l'ancien numéro EVN des voitures qui devaient être immatriculées B5rtux 51 87 8577XXX-X.Montplaisir a écrit:ya ce site:http://www.trains-speciaux.fr/texte/croisieres.htm
A moins que JCP/LN/ZZ ait çà dans ses archives........ Jean-Clauauauaude, si tu me lis HELP ME
André 30- Posteur Mentor
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Re: Trains spéciaux ACPR 1126 (Septembre 2015) et AAATV 840 (Octobre 2015) sur la ligne des Causses.
Je ne sais pas s'il y en a eu a 200 km/h; sans doute puisque je me souviens d'un B5rtux sur PAZ- TE au début des années 90...
Montplaisir- Record 150
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Re: Trains spéciaux ACPR 1126 (Septembre 2015) et AAATV 840 (Octobre 2015) sur la ligne des Causses.
La "bible" mentionne 12 voitures Bar Corail V200 : 50 87 85 97 001 à 012 sur les 120 construites.
cassaigneray- Posteur Mordu
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Date d'inscription : 19/08/2010
Re: Trains spéciaux ACPR 1126 (Septembre 2015) et AAATV 840 (Octobre 2015) sur la ligne des Causses.
Merci Raymond
Montplaisir- Record 150
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