Le Parisien 4416/4417 : Austerlitz - Brive - Aurillac - Rodez / Tessonières - Albi - Carmaux / Toulouse

Du temps où les voyages nocturnes mobilisaient de nombreux trains, qui échangeaient avec la capitale le flux de provinciaux obligés d'aller travailler à Paris et celui des parisiens venant gouter aux délices du Sud-Ouest!!
Ces trains dénommés "Parisien" par les indigènes du sud, ont occupé un nombre important de cheminots et de postiers pendant de longues années. Leur parcours était ponctuée de manoeuvres, soit pour couper, soit pour ajouter ( selon le sens) des voitures! Dénommés trains à tranches multiples ils on été un lien important pour des générations!
Dans ce topic, nous allons nous intéresser au 4416/4417 ex 1025/1026, ce train qui reliait Paz à Toulouse jusque dans les années 80 ( au début), puis Carmaux à la fin! Ce train au départ de PAZ a comporté selon les époques des tranches :

PAZ Aurillac + Rodez + Toulouse (puis Carmaux ) avec une voiture directe Paris Albi ( reprise par un 2800 à Tessonnières)
PAZ  Carmaux + Rodez + Agen + Périgueux
Souvent en plus des voitures directes places assises PAZ- Brive

Coté traction sur le parcours Brive destination finale et retour la traction a été successivement assurée après  la fin de la vapeur ( dépôt de Capdenac) par :
UM 040 DG ( BB 66000 ) avec un fourgon chaudière intercalée entre les machines en période hivernale.
A1A A1A 68000 ( de Limoges)
BB 67400 ( de Limoges )

Vu les horaires ces trains ont été peu photographiés

Arrivée à Toulouse du 4417 tôt le matin avec 68000
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68000 en escale sur le gril Toulousain :

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Le Parisien au passage à Gaillac (scan moyen par rapport à l'original):



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Départ de Gaillac, à coté de l'usine Armosig :

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Puis viennent les 67400 et la destination Carmaux :

Entre Vindrac et Tessonnières

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Arrivée à Tessonnières :

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Manoeuvre à Tessonnières pour remise en tête vers Carmaux :

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Superbes photos.

Si tu en as du défunt PAZ-Agen, je serai comblé !

Au terminus :

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Carmaux préparation au départ :

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Le Carmaux PAZ à Marssac :

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Entre marssac et Tesso :

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Arrivée à Tessonnières de Carmaux :

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Idem :

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Ambiance crépusculaire à Tessonnières, le stationnement du parisien et les manoeuvres de remise en tête machine, sont entrecoupées du passage d'un TA en provenance d'Aurillac, et d'un Toulouse Rodez, le chef de service ne chome pas:

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Evolution machine :

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Pour l'ambiance, si j'avais eu un APN :


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Départ de Tessonnières :

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FANTASTIQUE !!!

SUPERBE !!

DES COMPOS COMME JE LES AIME !!

Certaines rames comportent presque autant de livrées différentes que de voitures !

Bonsoir,
Bravo et merci Tosque de ton reportage !

Je le compléterais bien modestement d'une anecdote bien connue à Capdenac, (Mais aussi à Tarbes !), et de quelques données historiques relatives à la traction de ces trains, depuis 1945. Précisions données sous le contrôle de cheminots, (retraités), Capdenacois de naissance, dont le père, mécanicien vapeur, en avait été titulaire. Ils sont quand même quelques uns à pouvoir témoigner !

A Capdenac, il se disait qu' au temps de la vapeur, on pouvait entendre une femme demander à son boucher :" Donner moi un bon bifteck, et un gros,s'il vous plaît, c'est pour mon mari, il conduit le train de Paris, ce soir !". A l'époque, c'était quelque chose !

Quant à la remorque des 1025/1026, et héritiers, depuis 1945, on peut citer :
Les 141 B, ex 5800.
Les 231 D, ex 3600, de Brive, entre Capdenac et Brive, durant quelques mois en 1946 .
Les 141 B, à nouveau jusqu'en 1956/57.
Les 141 E, ex Sud-Est, jusqu'en 1960/61.
Les 040 DG, puis 66000, jusqu'en 1963/1964, environ.
Les 68000, jusqu'en 1975.
Les 67400, (67612 à 32), de Limoges jusqu'à la fin.
Les 67400 de Bordeaux, CIC, pour Rodez-(Albi), aujourd'hui.

L'incorporation de la rame Agen, à Limoges se fit vers la fin, (Années 90, ?). Mais avant, il remorquait selon les époques, entre Paris et Brive, une rame Aurillac, une ou deux voitures pour Bort les Orgues, (différées à Miécaze, sous réserves,?), une rame Millau l'été, via Rodez.
Dans les années 60, peut être 70, le 1025 récupérait les voitures postales à Brive, acheminées par le train bagages-postes 1037, si je ne me trompe pas, et ce jusqu'à Capdenac.

Dernière particularité, vers la fin des années 80, sauf erreur sur les dates, le 4416 fut au roulement des 7200 P.V., (100 km/h), de Brive à Limoges. (Vitesse limite de la ligne : globalement 110 km/h).

Voilà, en gros, ce que je pouvais dire à ce sujet, qui est loin d'être clos pour autant.

A bientôt !

bonjour

les voitures PARIS BORG LES ORGUES était dételées en gare de MIECAZE
par contre les votures BORG LES ORGUES PAIS allient jusqu'à AURILLAC pour incorporation dans larame AURILLAC PARIS
elles circulaient en été seulement

cordialement