Souillac, la ville aux 7 viaducs

Bonjour à tous,

Voici ma dernière vidéo que j'ai réalisée sur les 7 viaducs de Souillac dans le Lot.

https://youtu.be/nLk2qb_GzZA

Fascinants ces viaducs ! C'est grandiose !
Mais avec le talent du vidéaste, alors là...

Souillac n'est pas sur le réseau de l'Etat !

Bonjour,

Merci pour cette magnifique vidéo. C'est vrai que ces viaducs sont magnifiques, et je me souviens quand, dans les années 72-73, depuis le wagon de queue, on voyait la loco lorsqu'on franchissait celui de Souillac!...
Steve33

Superbe vidéo magnifiques ouvrages et très belle région

Quel talent

Superbement bien réalisé

Bonsoir,

Je consolide, si besoin était, le point de vue de steph12. Bravo pour cette vidéo ! !

Deux petits compléments relatifs au viaduc de Lamothe. :

Il me semble que jusqu'à la fin des années 60, le passage sur cet ensemble de viaducs juste à la sortie de Souillac, coté Brive était limité à 60 km/h. Peut être 50.? (Dans les deux sens).
Je ne l'ai "connu" que comme voyageur, où je me souviens vaguement d'un tableau indicateur de vitesse "sur pointe".
Au début des années 70, les renseignements techniques des fascicules horaires prévoyaient des restrictions pour les trains de machines, (séries, nombre maximum, et taux de vitesse)... J'en ai oublié les détails.

La seconde anecdote que je crois déjà avoir relaté sur un forum, concerne un collègue conducteur, que certains contributeurs des "trains du Midi" ont bien connu, mais dont chacun comprendra que je ne cite pas son nom, sans son accord.
A l'époque, "Toulouse" assurait le 4424, train de nuit express, assez lent, mais long et lourd.
Ce train s'arrêtait à Souillac, et cette nuit là, notre collègue dut faire face, peu après le départ, à un signal d'alarme tiré, alors que sa 5500 (en tête ce soir là, à titre assez exceptionnel, vers 1973), commençait à s'incurver dans le dévers du viaduc en courbe prononcée.

Sans entrer dans les détails, il descendit, non pas coté gauche, car, de forte corpulence, il eut peur de ne pas disposer d'assez de place entre la machine et le parapet..
Il choisit donc, en assurant sa sécurité, le coté entrevoie, pour "sauter" dans le ballast. (les règlements étaient moins directifs qu'ils ne le furent par la suite).

La situation assez rapidement résolue, quand il s'est agi de remonter en cabine, depuis le sol, dans l'entrevoie, il lui fut quasiment impossible de cramponner les rambardes de la 2D2, qui penchait coté opposé. Et le premier niveau du marche-pieds demeurait inaccessible.
Finalement, il arriva à rejoindre son poste de conduite, mais selon ses propres dires, pas si facilement.

Il s'est longtemps rappelé du viaduc de Souillac et de ce bien malvenu signal d'alarme !....

A bientôt !

MOLY a écrit:
Bonsoir,

Je consolide, si besoin était, le point de vue de steph12. Bravo pour cette vidéo ! !

Deux petits compléments relatifs au viaduc de Lamothe. :

Il me semble que jusqu'à la fin des années 60, le passage sur cet ensemble de viaducs juste à la sortie de Souillac, coté Brive était limité à 60 km/h. Peut être 50.? (Dans les deux sens).
Je ne l'ai "connu" que comme voyageur, où je me souviens vaguement d'un tableau indicateur de vitesse "sur pointe".
Au début des années 70, les renseignements techniques des fascicules horaires prévoyaient des restrictions pour les trains de machines, (séries, nombre maximum, et taux de vitesse)... J'en ai oublié les détails.

La seconde anecdote que je crois déjà avoir relaté sur un forum, concerne un collègue conducteur, que certains contributeurs des "trains du Midi" ont bien connu, mais dont chacun comprendra que je ne cite pas son nom, sans son accord.
A l'époque, "Toulouse" assurait le 4424, train de nuit express, assez lent, mais long et lourd.
Ce train s'arrêtait à Souillac, et cette nuit là, notre collègue dut faire face, peu après le départ, à un signal d'alarme tiré, alors que sa 5500 (en tête ce soir là, à titre assez exceptionnel, vers 1973), commençait à s'incurver dans le dévers du viaduc en courbe prononcée.

Sans entrer dans les détails, il descendit, non pas coté gauche, car, de forte corpulence, il eut peur de ne pas disposer d'assez de place entre la machine et le parapet..
Il choisit donc, en assurant sa sécurité, le coté entrevoie, pour "sauter" dans le ballast. (les règlements étaient moins directifs qu'ils ne le furent par la suite).

La situation assez rapidement résolue, quand il s'est agi de remonter en cabine, depuis le sol, dans l'entrevoie, il lui fut quasiment impossible de cramponner les rambardes de la 2D2, qui penchait coté opposé.  Et le premier niveau du marche-pieds demeurait inaccessible.
Finalement, il arriva à rejoindre son poste de conduite, mais selon ses propres dires, pas si facilement.

Il s'est longtemps rappelé du viaduc de Souillac et de ce bien malvenu signal d'alarme !....

A bientôt !

Bonsoir MOLY,

Merci pour cette anecdote, j'adore la vie des trains et des conducteurs.

Bonne soirée

Toujours pas ETAT de remettre ce fil dans PO?