ZZBEty23700 : Micheline CARMAUX, la 23704
+10
nefalko
Fabrice
ROUANET
Histocarm
Vinces2
TOSQUE Jean-Louis
boblinux
Labourd-Navarre
Ferrovi11
Montplaisir
14 participants
Page 2 sur 3
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Re: ZZBEty23700 : Micheline CARMAUX, la 23704
Je recherche les photos parues et je les poste dans ce fil.Montplaisir a écrit:Bien que la réponse ne s'adresse pas à moi...
Oui c'est bien ça qu'on recherche Patrick...
Re: ZZBEty23700 : Micheline CARMAUX, la 23704
super photo , merci beaucoup
boblinux- Posteur Régulier
- Nombre de messages : 439
Date d'inscription : 18/03/2015
Re: ZZBEty23700 : Micheline CARMAUX, la 23704
Voici le texte qui accompagne la photo :
"La ligne de Vindrac entre en exploitation à partir du 31 mai 1937.
Elle est ouverte avec des Michelines, ces petits autorails couleur bleu ciel qui doivent leur dénomination au fait que les roues sont équipées de pneus gonflables de la marque Michelin ...
La vitesse est limitée à 60 km/h sauf dans certaines courbes où elle est réduite à 45 km/h.
Aucun cheminot de Carmaux ne connaît cette ligne quasiment dépourvue de signaux.
la plupart des croisements ne sont pas gardés et il faut jouer de la trompe lorsque apparaît le panneau SIFFLEZ.
Le service, essentiellement voyageurs, comprend trois aller et retour quotidiens, sans croisement de sorte qu'il n'existe aucun aiguillage."
la suite dans le prochain message.
Pat
Re: ZZBEty23700 : Micheline CARMAUX, la 23704
Suite du texte qui accompagne la photo :
" Pour la Saint-Privât(1) de l'été 1938, il fallut coupler deux michelines. Le conducteur(2) se souvint longtemps que près de 350 voyageurs furent transportés dans un seul service, pour une capacité autorisée de 120 places !
1 - ma précision : foire et fête locale de Carmaux depuis au moins 1845
2 - son nom : Roger, le fils de l'auteur des photos. le conducteur pilotait debout et seule sa tête apparaissait derrière un petit habitacle faisant saillie au dessus de la cabine.
A suivre
Pat
" Pour la Saint-Privât(1) de l'été 1938, il fallut coupler deux michelines. Le conducteur(2) se souvint longtemps que près de 350 voyageurs furent transportés dans un seul service, pour une capacité autorisée de 120 places !
1 - ma précision : foire et fête locale de Carmaux depuis au moins 1845
2 - son nom : Roger, le fils de l'auteur des photos. le conducteur pilotait debout et seule sa tête apparaissait derrière un petit habitacle faisant saillie au dessus de la cabine.
A suivre
Pat
Re: ZZBEty23700 : Micheline CARMAUX, la 23704
Suite du texte qui accompagne la photo (je vous laisse juge de la véracité et de l'exactitude historique du texte) :
"L'exploitation de cette si romantique ligne prit fin le 1er juillet 1939 après deux années de service concurrencée par l'autobus et par l'imminence d'une déclaration de guerre.
Les michelines sont retirées peu après du réseau général.
Le dépôt de Carmaux
Il prend son essor en 1935 avec l'arrive des michelines dont nous venons de parler. Puis vont bientôt arriver les puissants autorails Renault.
Les déécideurs de l'époque misent sur la position stratégique de Carmaux.
Les calculs vont leur donner raison car le dépôt de Carmaux va progressivement devenir, avec celui de Bordeaux, le plus important du Sud-Ouest ...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Photo prise par l'auteur entre Carmaux et Vindrac.
Du fait de leur fâcheuse tendance à dérailler, les michelines vont rapidement être remplacées par les autorails Renault, plus lourds, plus puissants et de plus grande capacité, surtout lorsqu'on va leur adjoindre des remorques.
De la gare de Carmaux, les lignes s'ouvrent progressivement en direction de Rodez, Séverac le Château, Millau, Castres, Mazamet, Bédarieux, Toulouse, Foix, Auch, Capdenac et Brive la Gaillarde.
Et arrive l'autorail de Commandement !
Quelques années avant la Guerre, la Compagnie des chemins de fer avait fait construire, chez Renault, un autorail spécial, immatriculé ZZR 3144 à l'usage de son Etat-Major et esssentiellement destiné à des missions d'études, des visites de chantiers, des déplacements officiels lors d'inaugurations d'ouvrages d'art ou à tout autre événement.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Son port d'attache était situé en gare de Paris Masséna, proche de celle d'Austerlitz. Officiellement, c'était l'autorail de Commandement.
De temps en temps, on y transporte des personnalités de marque. Le dernier événement connu fut le transfert du Cabinet Paul Raynaud, dernier Président du Conseil de la IIIe République, de Paris à Bordeaux, transfert effectué en toute hâte, lorsqu'en mai 1940, les troupes allemandes pénètrent dans la capitale. Puis arrive l'occupation et une france coupée en deux par laa fameuse ligne de démarcation.
En 1942, ... les dirigeants des Chemins de Fer décident alors de transférer l'autorail de Commandement en des leiux plus sûrs, autant que possible en zone libre.
Il faut dire que cet autorail, à l'aspect banalise, est très luxueusement aménagé. En effet, on y trouve, outre un poste de conduite à chaque extrémité, une salle des cartes avec bibliothèque technique, une salle de réunion, une cuisine parfaitement équipée de glacières mais aussi avec de la vaisselle et du linge de table de qualité.
Pour les voyages de prestige, de la vaisselle de luxe et des couverts Cristofle sont montés à bord, le temps de la mission ...
Les recherches menées conduisent à choisir, comme lieu de repli, le dépôt de Carmaux. Ses cheminots ... considèrent ce choix à la fois honorifique et redoutable.
Comme l'équipage parisien n'a pas suivi, il faut en créer un nouveau. Il est reconstitué à partir de cinq volontaires choisis parmi la vingtaine de conducteurs carmausins.
Cette redoutable affectation va être pour eux le véritable départ d'une nouvelle carrière dont ils ne se doutent pas qu'elle va devenir aventureuse ...
A suivre
Pat
"L'exploitation de cette si romantique ligne prit fin le 1er juillet 1939 après deux années de service concurrencée par l'autobus et par l'imminence d'une déclaration de guerre.
Les michelines sont retirées peu après du réseau général.
Le dépôt de Carmaux
Il prend son essor en 1935 avec l'arrive des michelines dont nous venons de parler. Puis vont bientôt arriver les puissants autorails Renault.
Les déécideurs de l'époque misent sur la position stratégique de Carmaux.
Les calculs vont leur donner raison car le dépôt de Carmaux va progressivement devenir, avec celui de Bordeaux, le plus important du Sud-Ouest ...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Photo prise par l'auteur entre Carmaux et Vindrac.
Du fait de leur fâcheuse tendance à dérailler, les michelines vont rapidement être remplacées par les autorails Renault, plus lourds, plus puissants et de plus grande capacité, surtout lorsqu'on va leur adjoindre des remorques.
De la gare de Carmaux, les lignes s'ouvrent progressivement en direction de Rodez, Séverac le Château, Millau, Castres, Mazamet, Bédarieux, Toulouse, Foix, Auch, Capdenac et Brive la Gaillarde.
Et arrive l'autorail de Commandement !
Quelques années avant la Guerre, la Compagnie des chemins de fer avait fait construire, chez Renault, un autorail spécial, immatriculé ZZR 3144 à l'usage de son Etat-Major et esssentiellement destiné à des missions d'études, des visites de chantiers, des déplacements officiels lors d'inaugurations d'ouvrages d'art ou à tout autre événement.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Son port d'attache était situé en gare de Paris Masséna, proche de celle d'Austerlitz. Officiellement, c'était l'autorail de Commandement.
De temps en temps, on y transporte des personnalités de marque. Le dernier événement connu fut le transfert du Cabinet Paul Raynaud, dernier Président du Conseil de la IIIe République, de Paris à Bordeaux, transfert effectué en toute hâte, lorsqu'en mai 1940, les troupes allemandes pénètrent dans la capitale. Puis arrive l'occupation et une france coupée en deux par laa fameuse ligne de démarcation.
En 1942, ... les dirigeants des Chemins de Fer décident alors de transférer l'autorail de Commandement en des leiux plus sûrs, autant que possible en zone libre.
Il faut dire que cet autorail, à l'aspect banalise, est très luxueusement aménagé. En effet, on y trouve, outre un poste de conduite à chaque extrémité, une salle des cartes avec bibliothèque technique, une salle de réunion, une cuisine parfaitement équipée de glacières mais aussi avec de la vaisselle et du linge de table de qualité.
Pour les voyages de prestige, de la vaisselle de luxe et des couverts Cristofle sont montés à bord, le temps de la mission ...
Les recherches menées conduisent à choisir, comme lieu de repli, le dépôt de Carmaux. Ses cheminots ... considèrent ce choix à la fois honorifique et redoutable.
Comme l'équipage parisien n'a pas suivi, il faut en créer un nouveau. Il est reconstitué à partir de cinq volontaires choisis parmi la vingtaine de conducteurs carmausins.
Cette redoutable affectation va être pour eux le véritable départ d'une nouvelle carrière dont ils ne se doutent pas qu'elle va devenir aventureuse ...
A suivre
Pat
Re: ZZBEty23700 : Micheline CARMAUX, la 23704
J'ai hate de lire la suite !
boblinux- Posteur Régulier
-
Nombre de messages : 439
Age : 53
Localisation : verfeil
Date d'inscription : 18/03/2015
Re: ZZBEty23700 : Micheline CARMAUX, la 23704
Oui + 1 excellent !!boblinux a écrit:J'ai hate de lire la suite !
jb@+
ROUANET- Record Orange
-
Nombre de messages : 4837
Age : 75
Localisation : Banlieu Nord-Est Toulousaine
Date d'inscription : 11/03/2009
Re: ZZBEty23700 : Micheline CARMAUX, la 23704
Je rectifie une erreur que j'ai commise dans un de mes précédents messages.
Le conducteur de la Micheline s'appelle Roger et il est le père de l'auteur du texte et des photos, et non le fils.
Pat
Le conducteur de la Micheline s'appelle Roger et il est le père de l'auteur du texte et des photos, et non le fils.
Pat
Re: ZZBEty23700 : Micheline CARMAUX, la 23704
Excellent et très beau document de la Micheline déraillée.
Toutefois, la seconde photo, sauf erreur de ma part, représente un autorail dit "Charentaise".
Il ne me semble pas que c'était un Renault.
Mais peut-être que je me trompe ?
SF
Toutefois, la seconde photo, sauf erreur de ma part, représente un autorail dit "Charentaise".
Il ne me semble pas que c'était un Renault.
Mais peut-être que je me trompe ?
SF
Invité- Invité
Re: ZZBEty23700 : Micheline CARMAUX, la 23704
J'ai bien précisé que les humbles spécialistes de ce forum apporteront des rectifications si nécessaire.SoiFran a écrit:Excellent et très beau document de la Micheline déraillée.
Toutefois, la seconde photo, sauf erreur de ma part, représente un autorail dit "Charentaise".
Il ne me semble pas que c'était un Renault.
Mais peut-être que je me trompe ?
SF
J'ai repris telles quelles ces informations écrites par l'auteur.
Pat
Re: ZZBEty23700 : Micheline CARMAUX, la 23704
Suite et fin du texte :
Durant les premiers mois de 1943, l'équipage se rôde et les missions sont rares.
Mais assez rapidement, elles vont se développer, en nombre, en distance parcourue et en durée.
L’urgence est parfois telle que les plans de route ne sont découverts qu'au cours du déplacement.
Dans une seule journée, l’autorail est arrivé à faire l’aller-retour avec un seul arrêt à Saint-Pierre-des-Corps, près de Tours, pour le ravitaillement en carburant.
Le contournement de Paris se fait de banlieue à banlieue, suivant un itinéraire fort complexe.
L'autorail s’approche fréquemment des frontières du pays à Tourcoing, Strasbourg, Forbach, Irun, Vintimille.
Les conducteurs ne sont jamais informés des motifs de la mission ni de l'identité des personnes transportées qu'ils ne voient pratiquement pas.
Mais ils ne vont pas tarder à se convaincre que ces missions sont étroitement liés à l'organisation nationale de la Résistance.
Ils vont d'ailleurs en avoir rapidement une confirmation. Ainsi vont-ils être associés, à leur insu, à la grande bataille du rail qui commence.
Au cours de certains déplacements, il arrive que le conducteur se voit prié de stopper en pleine campagne, en des endroits insolites où de mystérieux voyageurs montent ou descendent, avec ou sans bagages.
La mission la plus impressionnante à leurs yeux fut celle de Poitiers et de Saintes des 23 et 24 juin 1944, une quinzaine de jours après le débarquement de Normandie.
Le soir du 23, à la nuit tombée, l'autorail traverse à vitesse réduite la gare de Poitiers puis, quelques kilomètres plus loin, le conducteur est prié de stopper en pleine voie, de descendre et de suivre les voyageurs.
Le petit groupe escalade un talus. Certains, jumelles en main, consultent leur montres jusqu'au moment où un vrombissement lointain annonce l'arrivée de vagues d’avions. Ils sont témoins de la destruction totale et annoncée de la gare de Poitiers : trois trains de munitions stationnés en gare explosent sous leurs yeux, des trains qui ne rejoindront pas le front de Normandie. Les dégâts sont considérables. Les conducteurs vont se souvenir, pour s’en être rapprochés quelques jours plus tard, d'une ou deux locomotives plantées à la verticale.
Le lendemain, 24 juin, c'est au tour de la gare de Saintes de subir un sort semblable. Mais là, les membres de l'équipage et leurs passagers vont connaître une grande frayeur. Quand le conducteur est invité à se rapprocher de la gare, au plus près des lieux détruits, sûrement pour juger de l'ampleur et de la précision des bombardements, une bombe à retardement éclate à quelques mètres de l'autorail. Celui-ci va rentrer à Carmaux avec quelques bosses dont il sera difficile d'en fournir la cause.
Le déroulement de ses missions, souvent périlleuses, révèle la merveilleuse organisation intérieure du réseau national qui arrive à intégrer dans le plan de circulation générale et dans une totale clandestinité, les déplacements capricieux de l'autorail ZZR3144.
Il est intéressant de noter qu'au lendemain de leur retour de mission, les valeureux conducteurs réintègrent normalement leur service au quotidien pour la conduite des trains de voyageurs, comme s’il ne s'était rien passé d'extraordinaire l'avant-veille.
Avec la libération du pays et le retour au calme, il faut penser à reconstruire le réseau ferroviaire gravement endommagé.
Beaucoup de ponts, de viaducs, de tunnels, de gares de triage sont détruits. La présence de l'autorail à Carmaux ne se justifie plus et il convient de le rapprocher de sa direction générale.
Les chemins de fer, devenus à cette époque la SNCF, proposent aux conducteurs de l'équipage carmausin, à ces hommes qui avaient tant donné, risqué, de suivre l'autorail de commandement dans sa résidence d'origine. Ils acceptent tous.
Puis viennent des modernes ; l'Etat-Major commence à bouder son autorail. L'automobile puis l'avion lui donne un coup fatal. À la fin de l'année 1949, l'équipage est dissout et rejoint Carmaux définitivement avec nostalgie.
Qu’est devenu l'autorail ZZR 3144 ?
A-t-il survécu, quelque part dans un musée, à ses glorieux conducteurs carmausins, tous décédés aujourd'hui ?
Ce serait un bien bel hommage qui lui serait rendu ainsi qu'aux hommes qui l'ont conduit.
Durant les premiers mois de 1943, l'équipage se rôde et les missions sont rares.
Mais assez rapidement, elles vont se développer, en nombre, en distance parcourue et en durée.
L’urgence est parfois telle que les plans de route ne sont découverts qu'au cours du déplacement.
Dans une seule journée, l’autorail est arrivé à faire l’aller-retour avec un seul arrêt à Saint-Pierre-des-Corps, près de Tours, pour le ravitaillement en carburant.
Le contournement de Paris se fait de banlieue à banlieue, suivant un itinéraire fort complexe.
L'autorail s’approche fréquemment des frontières du pays à Tourcoing, Strasbourg, Forbach, Irun, Vintimille.
Les conducteurs ne sont jamais informés des motifs de la mission ni de l'identité des personnes transportées qu'ils ne voient pratiquement pas.
Mais ils ne vont pas tarder à se convaincre que ces missions sont étroitement liés à l'organisation nationale de la Résistance.
Ils vont d'ailleurs en avoir rapidement une confirmation. Ainsi vont-ils être associés, à leur insu, à la grande bataille du rail qui commence.
Au cours de certains déplacements, il arrive que le conducteur se voit prié de stopper en pleine campagne, en des endroits insolites où de mystérieux voyageurs montent ou descendent, avec ou sans bagages.
La mission la plus impressionnante à leurs yeux fut celle de Poitiers et de Saintes des 23 et 24 juin 1944, une quinzaine de jours après le débarquement de Normandie.
Le soir du 23, à la nuit tombée, l'autorail traverse à vitesse réduite la gare de Poitiers puis, quelques kilomètres plus loin, le conducteur est prié de stopper en pleine voie, de descendre et de suivre les voyageurs.
Le petit groupe escalade un talus. Certains, jumelles en main, consultent leur montres jusqu'au moment où un vrombissement lointain annonce l'arrivée de vagues d’avions. Ils sont témoins de la destruction totale et annoncée de la gare de Poitiers : trois trains de munitions stationnés en gare explosent sous leurs yeux, des trains qui ne rejoindront pas le front de Normandie. Les dégâts sont considérables. Les conducteurs vont se souvenir, pour s’en être rapprochés quelques jours plus tard, d'une ou deux locomotives plantées à la verticale.
Le lendemain, 24 juin, c'est au tour de la gare de Saintes de subir un sort semblable. Mais là, les membres de l'équipage et leurs passagers vont connaître une grande frayeur. Quand le conducteur est invité à se rapprocher de la gare, au plus près des lieux détruits, sûrement pour juger de l'ampleur et de la précision des bombardements, une bombe à retardement éclate à quelques mètres de l'autorail. Celui-ci va rentrer à Carmaux avec quelques bosses dont il sera difficile d'en fournir la cause.
Le déroulement de ses missions, souvent périlleuses, révèle la merveilleuse organisation intérieure du réseau national qui arrive à intégrer dans le plan de circulation générale et dans une totale clandestinité, les déplacements capricieux de l'autorail ZZR3144.
Il est intéressant de noter qu'au lendemain de leur retour de mission, les valeureux conducteurs réintègrent normalement leur service au quotidien pour la conduite des trains de voyageurs, comme s’il ne s'était rien passé d'extraordinaire l'avant-veille.
Avec la libération du pays et le retour au calme, il faut penser à reconstruire le réseau ferroviaire gravement endommagé.
Beaucoup de ponts, de viaducs, de tunnels, de gares de triage sont détruits. La présence de l'autorail à Carmaux ne se justifie plus et il convient de le rapprocher de sa direction générale.
Les chemins de fer, devenus à cette époque la SNCF, proposent aux conducteurs de l'équipage carmausin, à ces hommes qui avaient tant donné, risqué, de suivre l'autorail de commandement dans sa résidence d'origine. Ils acceptent tous.
Puis viennent des modernes ; l'Etat-Major commence à bouder son autorail. L'automobile puis l'avion lui donne un coup fatal. À la fin de l'année 1949, l'équipage est dissout et rejoint Carmaux définitivement avec nostalgie.
Qu’est devenu l'autorail ZZR 3144 ?
A-t-il survécu, quelque part dans un musée, à ses glorieux conducteurs carmausins, tous décédés aujourd'hui ?
Ce serait un bien bel hommage qui lui serait rendu ainsi qu'aux hommes qui l'ont conduit.
Re: ZZBEty23700 : Micheline CARMAUX, la 23704
Dommage que l'on ne puisse pas voir le PK...
Quant à la présence d'une ligne téléphonique armée de 20 lignes (4 lignes par "rangée" X 5 = 20), ça fait beaucoup pour une telle ligne ; ligne "doublée" par une autre avec seulement 2 lignes...
Montplaisir- Record 150
-
Nombre de messages : 9890
Age : 67
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 05/01/2007
Re: ZZBEty23700 : Micheline CARMAUX, la 23704
Oui je trouve aussi que ça fait une nappe vraiment très fournie pour une ligne comme Carmaux-Vindrac ...
En tout cas, voilà un beau défi à relever : retrouver le lieu de cet accident et faire une photo ... sous le même angle en 2016.
En tout cas, voilà un beau défi à relever : retrouver le lieu de cet accident et faire une photo ... sous le même angle en 2016.
Invité- Invité
Re: ZZBEty23700 : Micheline CARMAUX, la 23704
Surtout que sur un CP de Monesties il y a un poteau avec une seule rangée , soit 4 lignes...SoiFran a écrit:Oui je trouve aussi que ça fait une nappe vraiment très fournie pour une ligne comme Carmaux-Vindrac ...
Montplaisir- Record 150
-
Nombre de messages : 9890
Age : 67
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 05/01/2007
Montplaisir- Record 150
-
Nombre de messages : 9890
Age : 67
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 05/01/2007
Re: ZZBEty23700 : Micheline CARMAUX, la 23704
Un Vidéo qui "roule" a partir de 2'30"...
Fabrice- Expéditor Elite
-
Nombre de messages : 2885
Age : 60
Localisation : Bayonne
Date d'inscription : 29/01/2012
Re: ZZBEty23700 : Micheline CARMAUX, la 23704
Superbe archive!
A-t-on une idée de la livrée de ces engins?
Frederic
A-t-on une idée de la livrée de ces engins?
Frederic
nefalko- Posteur Méritant
-
Nombre de messages : 666
Age : 51
Localisation : Rodez
Date d'inscription : 23/05/2009
Re: ZZBEty23700 : Micheline CARMAUX, la 23704
Superbe archive de carmaux.
On dirait que les vitres laterales du kiosque sont cassées...
On voit bien le frotteur de schuntage
A-t-on une idée de la livrée de ces engins?
Frederic
On dirait que les vitres laterales du kiosque sont cassées...
On voit bien le frotteur de schuntage
A-t-on une idée de la livrée de ces engins?
Frederic
nefalko- Posteur Méritant
-
Nombre de messages : 666
Age : 51
Localisation : Rodez
Date d'inscription : 23/05/2009
nappe téléphonique
Il arrivait par endroits que la ligne PTT suivait la ligne de chemin de fer, la ligne SNCF étant de l'autre côté.
CC 65012- Postamateur
-
Nombre de messages : 271
Age : 78
Localisation : Aude
Date d'inscription : 27/09/2010
Re: ZZBEty23700 : Micheline CARMAUX, la 23704
L'autorail en photo n'est pas un Renault mais un "Charentaises" (EIC)
Le "vrai" X 3144, qui était un ABJ3, a été radié à Besançon le 6 décembre 1974. Il avait été effectivement pensionnaire du dépôt de Carmaux du 1-4-1943 au 24-4-1951, date de sa mutation à Montauban.
Outre les ADX X 5101 à 5113 & X 5201 à 5208, les ABJ1 X 3303 & 3311, le VH X 2211 ont également été attribués à Carmaux. Ce dernier a été en charge de septembre 1938 à septembre 1942 d'une relation AR Carmaux-Tournemire Roquefort (aller en soirée + retour en tout début de matinée [Tournemire 4h48])
Boblinux avait posé la question si des ABV avaient été affectés à Carmaux et/ou Toulouse : NON. L'ensemble a été distribué entre les centres autorails de Lyon Vaise (essentiellement), Rouen Orléans et bien sûr Bordeaux Bastide (X 131/14-4-1937). Les 4 derniers éléments X 121 à 123 & X 131 ont été radiés à Rennes en 1970 & 1971.
André 30- Posteur Mentor
-
Nombre de messages : 1554
Age : 73
Localisation : Alès [Gard]
Date d'inscription : 07/12/2012
Re: ZZBEty23700 : Micheline CARMAUX, la 23704
Bon, je n'ai pas encore localisé ce déraillement qui fatalement a du faire les choux gras de la presse locale....
Montplaisir- Record 150
-
Nombre de messages : 9890
Age : 67
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 05/01/2007
Re: ZZBEty23700 : Micheline CARMAUX, la 23704
C'est moi ou bien un bogie s'est separé de la micheline pour aller de L'autre côté de la voie?
adabassieux- Miniposteur
- Nombre de messages : 142
Age : 35
Localisation : Montélimar
Date d'inscription : 30/01/2016
Re: ZZBEty23700 : Micheline CARMAUX, la 23704
Dernière édition par Montplaisir le 2024-03-09, 13:29, édité 1 fois (Raison : une fote à un mot)
Montplaisir- Record 150
-
Nombre de messages : 9890
Age : 67
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 05/01/2007
Hawaii7- Top Posteur
- Nombre de messages : 1144
Age : 58
Localisation : Occitanie
Date d'inscription : 03/08/2017
Re: ZZBEty23700 : Micheline CARMAUX, la 23704
Là on est au PK 419 et le poteau est coté droit de la voie et non à gauche. A droite il y a un talus et non sur la photo de la ZZ. Mais l'arrière plan est ressemblant!
Montplaisir- Record 150
-
Nombre de messages : 9890
Age : 67
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 05/01/2007
Montplaisir- Record 150
-
Nombre de messages : 9890
Age : 67
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 05/01/2007
Hawaii7 aime ce message
Re: ZZBEty23700 : Micheline CARMAUX, la 23704
Si c'est vraiment entre Vindrac et Carmaux, on va trouver.
Le problème c'est Google Earth Pro qui déconne un max chez moi et qui ne me permet pas de faire mes recherches sereinement.
Là où d'habitude c'est un plaisir, là c'est un cauchemar.
Donc ... stand-by pour l'instant.
Le problème c'est Google Earth Pro qui déconne un max chez moi et qui ne me permet pas de faire mes recherches sereinement.
Là où d'habitude c'est un plaisir, là c'est un cauchemar.
Donc ... stand-by pour l'instant.
Hawaii7- Top Posteur
- Nombre de messages : 1144
Age : 58
Localisation : Occitanie
Date d'inscription : 03/08/2017
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» La Micheline se Dépêche...
» Micheline du Yunnan
» Micheline Madagascar
» Pk 429,8 : Gare de Carmaux (81)
» CARMAUX 2005
» Micheline du Yunnan
» Micheline Madagascar
» Pk 429,8 : Gare de Carmaux (81)
» CARMAUX 2005
Page 2 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum