Recherche de doc' sur les couverts OCEM

Bonjour ...
L' artisan connu sous le nom commercial de DAMOFER produit à monter en kit un excellent wagon couvert OCEM 19, livrable sous diverses livrées et marquages dont ceux de la compagnie du Midi ... (voir son site et l' important et documenté sujet ouvert sur le forum Locorevue).

J' ai découvert dans le bouquin (excellent aussi !) les Trains du toit de la France (La régordane 1ere édition) une vue d'un wagon qui semble être un OCEM partiellement démuni de sa guérite de frein à main, et qui ira très bien dans une compo "années 50" derrière un couple de BB 4100 ...

(La couleur semble très claire par rapport aux voitures modernisées SO, du gris ?)

Je vous mets ci dessous un extrait de cette photo avec un bout de la notice de Damofer montrant la guérite entière, si quelqu' un avait connaissance de wagons couverts de ce style sur le réseau Sud Ouest de la SNCF, je suis preneur ...

le toit est trop plat pour être un OCEM 19 ou 29, je verrai plutot un ancien fourgon voyageur

WILLIGENS a écrit:le toit est trop plat pour être un OCEM 19 ou 29, je verrai plutot un ancien fourgon voyageur

Je me suis posé la même question, pourtant tout "colle" à part le toit: forme de la passerelle, nombre de lattes de bois, disposition du frein, des supports de lanterne ... c'est troublant ... Y avait-il encore des fourgons à caisse bois au service voyageurs à cette époque ? Oui pour les marchandises (on en voit pas mal derrière des 141 TA ...) , à moins qu' il ne s'agisse d'un MV réduit à sa plus simple expression ? ...

Bonsoir à tous.
J'ajoute une photo du bien connu Hommes 40, Chevaux en long 8, un wagon que j'aime bien:

Collection LN/JCP.

Et pourquoi pas un classique couvert allemand type G10 dont la guérite aurait été supprimée...

je m'interroge, pourquoi supprimer la guérite et laisser le volant de frein à main???

Guérite = présence à chaque circulation d'un homme serre freins du temps de la non-généralisation du freinage continu ... (serrage-desserrage suivant sifflet du mécano) ...
Après généralisation du frein continu, guérite inutile et "progressivement" démontée ... Les volants de frein à main subsistent jusqu' à nos jours pour des wagons bien plus modernes (voir par ex. les wagons ferraille dans le dernier n° de Voies Ferrées: plateformes d'extrémité avec volant) sur quelques exemplaires par séries, ici la commande de frein aurait dû être abaissée en raison des risques dûs à la caténaire ... mais on sait que le parc reçut très progressivement chaque modification prescrite ...

Bruno a écrit:Guérite = présence à chaque circulation d'un homme serre freins du temps de la non-généralisation du freinage continu ... (serrage-desserrage suivant sifflet du mécano) ...
Après généralisation du frein continu, guérite inutile et "progressivement" démontée ... Les volants de frein à main subsistent jusqu' à nos jours pour des wagons bien plus modernes (voir par ex. les wagons ferraille dans le dernier n° de Voies Ferrées: plateformes d'extrémité avec volant) sur quelques exemplaires par séries, ici la commande de frein aurait dû être abaissée en raison des risques dûs à la caténaire ... mais on sait que le parc reçut très progressivement chaque modification prescrite ...

Je vois très bien ça sur des guérites basses ou le volant reste sur la plateforme d'extrémité une fois la guérite démontée, et comme tu dis la commande aurait du être démontée, j'imagine mal que ce ne soit pas fait en même temps... passer le wagon en atelier pour démonter la guérite et le repasser après pour abaisser la commande de frein ça parait bizarre.

Je partage ton point de vue, c'est vraiment du bricolage a minima ...

J'ai beau regarder la photo dans tous les sens, je pige pas, c'est d'évidence une guérite pleine qui était la dessus et posée sur le toit (je veux dire que c'était pas un décrochement dans le toit pour que le garde frein s'assoie protéger par des faces latérales et un toit. par contre je n'ai aucune idée sur de tels fourgons, et j'ai beau regarder ma doc qu'elle soit PO ou MIDI, nada, des néfles, je précise que pour moi ce n'est pas un couvert, le toit est beaucoup trop plat.

Et je permets d'insister à nouveau : pourquoi ne s'agirait-il pas d'un couvert allemand de type G10 à guérite ? De tels couverts ont été incorporés dans les réseaux français à la fin de la Grande Guerre...

toi tu parles de ça



je pige toujours pas pourquoi on a laissé le volant après démontage de la guérite

Oui, je parle de ça, car dmha, cela correspond mieux à la forme du toit !