+ Pk 653,5 : Gare de Bretenoux-Biars (46) - EIV de Quercy-Corrèze

Bonjour à tous,

Es ce que vous avez des infos et des images sur l'atelier des Draisines de Brive ainsi que le chantier de Bretenoux Biars?

Merci

A Brive, j'y suis allé il quelques temps mais pas de vues des ateliers...

Peu de photos de Bretenoux ... voir tout de même ici cet intéressant reportage :
http://www.ptitrain.com/reportages2005/biars/index.htm

Oui, on y apprend bien des choses, la chaudière de 141 R, le tracteur electrique à bagages recyclé comme engin de premiers secours pour l' équipe de pompiers de l' usine (la dernière en France, il y avait beaucoup de sections de pompiers SNCF avec un casque au marquage spécial, avec même des camions pompes au marquage SNCF, dans les gros ateliers et dépôts ...) ...

un livre d'art a été édité avec l' aide du comité d'entreprise, sur ces deux établissements, on le trouve parfois encore en librairie ou dans les bourses, quelques photos en sont montrées sur ce site : http://www.cheminots.net/forum/lofiversion/index.php/t1567.html

Bonsoir à tous.
j'ai quelques photos de Bretenoux-Biars, dont celles-ci, mais vous constaterez que je ne suis pas un pro du scan:
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LN/JCP.

Merci pour ces photos complémentaires du reportage mis en lien, il semble qu' il y ait 2 chaudières de 141 R , modifiées avec une espèce de trémie d'alimentation ... le levier à contrepoids est on ne peut plus ferroviaire !

Bonjour Bruno.
Une fabrique de panneaux de particules stratifiés située pas très loin de chez toi, a récupéré en 1962 la chaudière de la 231D 609. Elle était utilisée comme chaudière de secours, elle s'y trouve peut-être encore (?).
LN/JCP

Labourd-Navarre a écrit:Bonjour Bruno.
Une fabrique de panneaux de particules stratifiés située pas très loin de chez toi, a récupéré en 1962 la chaudière de la 231D 609. Elle était utilisée comme chaudière de secours, elle s'y trouve peut-être encore (?).
LN/JCP

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] A Tyrosse peut-être chez "Pantyr" ? Pas mal de scieries et d'usines utilisaient des chaudières de différentes provenances, beaucoup ont été modernisées depuis, j' ai même lu quelquepart qu' une chaudière ex sncf avait migré outre mer ... Il y a dans les Landes un spécialiste des machines à vapeur des scieries , il faut que je retrouve sa trace ...

Je vais essayer de retrouver une photo, elle etait en service chez DARBO à Linxe.

Salut à tous !

Merci pour ces photos !

Par contre, il me semble que les chaudières utilisées à Biars proviennent bien de 150 A ex-6000 du PO (comparez la forme du foyer et de la chaudière) et non pas de 141 R; de véritables reliques !! (ce qui serait logique vu que les 150 A étaient en surnombre à Brive dans les annnées 40). Avec 100ans d'activité et toujour en service ... la 150 A 065 n'est pas très loin ... Manque un tender ...

@+,
Benj.

Bonsoir,

Le dernier message date un petit peu, mais oui, les chaudières du chantier de Bretenoux-Biars sont celles de 6000 du P.O.

bonjour

voici des souvenirs de mon enfance qui remontent à la surface. en effet je passais mon temps à surveiller les manoeuvres qui s'effectaient dans la gare de bretenoux biars comme j'habitais juste à coté. il y avait un trafic important avec environ 50 wagons traités chaque jour. c'étaient principalement des wagons plats et des wagons à essieux qui était chargés de traverses non traitées à l'arrivée et de traverses créosotées au départ. de temps en temps des wagons citernes de créosote arrivaient aussi. les manoeuvres se déroulaient coté aurillac en engageant réguliérmeent le passage à niveau. c'est la raison pour laquelle se passage à niveau a été automatisé tradivement. d'ailleurs un odeur de créosote était bien présente selon le sens du vent. un Y7400 était affecté aux manoeuvres en gare et il y avait 3 dessertes quotidiennes depuis brive estavel. dans l'enceinte du chantier de traverse, tout un réseau existait et 3 Y 2400 ( me semble-t-il) étaient affectés aux manoeuvres. la capacité du chantier était, je crois de 1 million de traverses par an et sa capacité était de 600 000 traveres. dans les années 50 et début 60, la mécanisation des manutentions de traverses avait été réalisé avec l'installation, en autre d'un grand portique, il y avait aussi une grue bondy. sinon avant cela se faisait à dos d'homme. on appellait cela coltiner les traverses. les hommes portaient les travereses sur l'épaule avec un coussin intercalé. à la longue, ils avait un cale qui se formait sur l'épaule. les traverses de chêne pesaient 80 kg et il fallait monter dans les wagons. les plus costauds portaient les longue lignes, les traverses d'aiguillage. mon pére à connu un basque qui était une force de la nature et qui pesait 130 kg. une surveillance avec gardiens avait lieu jour et nuit et corps de pompier spécifique au chantier existait.

6000 PO = 150 A 1 à 65 pour les non initiés (région Sud-ouest)

Bonsoir,

Ce début de semaine a vu la disparition de la partie en bois de la halle P.V de Bretenoux-Biars.
Un manque d'entretien avait amené d'importantes fuites en toiture, et bien sûr aujourd'hui personne ne veut plus rien faire.

Une pelle hydraulique a eu raison du bâtiment, et en un jour et demi tout est déblayé.
Une vue du bâtiment le 11 Novembre, la veille de la démolition:
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A noter que ce bâtiment ajouté dans les années 20 l'avait été pour faire face au trafic des noix qui est important sur le secteur.

bonjour

effectivement, le trafic des noix représentait plusieurs milliers de tonnes à l'automne
il fallait que les noix qui partaient sur l'allemagne arrivent là bas aavant la SAINT NICOLAS
il y avait principalement 2 grossistes en noix, les établissements LARRIBE et BOIX

l'été c'était le trafic de fraise qui était trés important avec départ par le train RA du soir

cordialmeent

bruno

il faut préciser que les wagons chargés par les ETS LARRIBE étaient chargés au début de la voie paire en impase situé coté pair
cette voie longait les ETS LARRIBE
les gars qui chargaient les wagons faisaient souvent des heures supplémentaires à la sortie du chantier de traverses où ils travaillaient durant la journée. aprés 17h ils allaient chager les wagons de noix

cordialement

bruno

Bonsoir,

Oui la voie qui longe les anciens établissements Larribe existe toujours, sauf qu'elle est neutralisée.
Par contre elle est côté impair.
Bruno, tu as travaillé sur Bretenoux, en gare peut-être ? En tout cas, tu as connu une époque où ça tournait.

bonjour

j'ai habité à proximité de la gare au début dans l'appartement au deuxiéme étage de la mairie avec vue imprenable sur la gare d'ou ma vocation pour les chemins de fer. j'ai d'ailleurs des souvenirs de la vapeur qui du s'arrêter en 1966-67.
la gare était bien active et j'ai même vu le tri de wagoons au lancer par le locotrateur Y7400 ! l'occupation du passage à niveau ( qui était encore gardiénné ) était assez longue

cordialement

bruno

Bonjour,

Merci de ton message Bruno.
Si tu habitais au dernier étage de la Mairie, effectivement tu avais une vue d'ensemble de la gare.

Pour la traction vapeur, je voyais bien la fin dans les années que tu cites, ça correspond à la fin de ce mode de traction au dépôt d'Aurillac.

Quant à l'Y7400, effectivement on en parle encore localement lorsque certains anciens CRLO (conducteurs de locotracteur) passent en gare. En dehors de la manœuvre, à certaines époques il devait aller à Laval-de-Cère et à Puybrun chercher des wagons. Tout cela a dû évoluer au fil des années avec le tonnage et donc les trains de desserte.

Cela devait être fort intéressant, et les anciens sont plutôt nostalgiques de cette époque où il y avait beaucoup de travail (manœuvre, écritures...).

la gare était bien animée et la garde barrière ne chomait pas . l'Y7400 assurait aussi la déserte de l'EP de la zone industrielle de biars une à deux fois par jour selon les bessoins .
il sortait des rames de plus de 20 wagons du chantier de traverses et parfaois était aidé du locotracteur du chantier , une sacrée double traction ! parfois la vois du faisceau était trop courte pour toute la longueur de la rame et il fallait mettre les wagons sure 2 voies. il y avait même des wagons qui arrivaient le dimanche vers 13 h !
la vois le long de la halle servait à traiter les wagons isolés. on chargait aussi du bois en tombereau. du matériel agricole était aussi réceptionné