Coutumes transpyrénéennes années 90 années 2000...

Dans les années 90 l'AR de journée TE - LTL, qualifiée express 4873 / 4872 une pratique était en place...

Un contrôleur toulousain accompagnait donc cet AR 4873/4772.

A Ax les Thermes l'agent de la gare remettait au contrôleur les "volants marque-places", les bouts de papier jaune insérés dans les supports de réservation au-dessus du siège ou sur la paroi extérieure du compartiment.

Donc le contrôleur faisait le boulot de la gare de Latour de Carol entre Ax et Latour au 4873 pour que tout soit en place pour le retour du 4872!

Donc il a fallut mettre un Thermes à cette pratique désAxée...

Beaucoup ne firent pas cette tache non prévue....

A Latour, le temps était très court pour manger...

Historiette du Transpyrénéen :
Une fois le contrôleur c'était Andorre mi, et ne fit point ce rude travail. Mais en fait, em-Porté par le sommeil, ce jour là, cela ne Porta préjudice à personne. Mais de bonne Foix, il s'excusa.
Un jour, un chef eut vent de cette péripétie, en fit part à sa haute hiérarchie, qui décida alors de supprimer cet aller retour, de le remplacer par un EIR puis par un TER, éliminant ce travail fastidieux et les oublis... Le personnel de gare n'y trouva pas son compte car la manœuvre de la BB 4100 à Ax, fut supprimée et un agent aussi ! A La Tour de Carol, pardon Latour de Carol, on en cause encore !

A Ax dans le bureau du "titulaire" il avait une "moustache" de Z 5100...

Pour les BB 8500 en UM au parisien il y a eu le basculement des rapports à Ax puis à Foix...

Dans les années 2000 il y a eu une "affaire" à Tarascon d'une femme descendue sur le mauvais quai sans que le contrôleur s'en aperçoive au parisien PAZ - LTL

Le foyer des roulants au 1er étage du BV de LTL était une ruche.

D'abord LTL c'est le 66 donc en Catalogne et les catalans avaient leurs coutumes.
Ils avaient leur table et fallait pas que que les outre-catalans s'y mettent...
Mais avec les toulousains et fuxéens ça se passait bien quand même.
Donc à midi on se préparait à manger et on se retrouvait souvent une dizaine.
L'hiver il y avait le conducteur du CN.
L'aprem c'est généralement la sieste bien méritée car pour faire le parisien on embauchait à vers les 3h45 à Toulouse (TE) avec une arrivée vers les 8h00. 
Vers les 19h00 repas du soir avant d'aller sur le train. Arrivés à TE, on avait pas fini il fallait attendre la rame de Cerbère et rester sur la manœuvre de la rame de LTL. Fin de service à 1h00 passée...

Sous le dortoir il y avait la douane qui parfois faisait un peu de bruit.
Au  quai 1 il y avait l'incontournable buffet où on y mangeait parfois surtout lors de crochets courts si on avait pas téléphoné pour réserver le repas au foyer. 

Quel coté dormir au foyer?

Coté cour c'était les catalans et coté voies les autres. Moi ce coté voies m'allait parfaitement...

Qui dormait la nuit? : Les équipes qui faisait les premiers du matin et une équipe catalane...

Quoi faire à LTL?  Certains se baladaient à pied ou allaient ailleurs...
Moi? Le matin visite au train jaune et à celui de midi et le soir. Parfois quand je n'étais pas crevé (c'était rare) un AR en train jaune. Un jour un AR dans la neige: fantastique!
Rarement un AR LTL - Puig Cerda avec le train espagnol où un collègue a dû payer une fois une amande salée car à LTL on lui avait dit :T'inquiete, pas de problème avec les espagnols"... Le billet pour 4 km lui est revenu cher du kilomètre... Il était tombé sur le + con de Barcelone...