Pk 26,4 - Gare d'Appelle-Lacroisille (VFDM) (81)

Bonjour à tous,

C'est mon premier post sur le forum, que je viens lire régulièrement, de par mon intérêt pour les trains départementaux. En particulier le THG, qui ne passait pas très loin de chez mes arrières grands parents et grands parents (qui habitaient Péchaudier), justement à proximité de la gare objet de ce post.

La gare, restée un moment inhabitée, avait en effet attirée ma curiosité.

Malheureusement, lors du dévoilement du tracée de la controversée A69, la gare était pile dans l'axe de la future autoroute. J'ai donc pris contact avec le concessionnaire, Atosca, qui m'a confirmé qu'elle était vouée à la démolition. Une alerte à la déléguée au patrimoine de la région n'a malheureusement pas permis de sauver l'édifice, dont la démolition est programmée à partir du 11 Septembre 2023. Il est également probable qu'au moins une partie de l'ancienne plateforme, encore bien visible, soit impacté de manière significative.

J'ai demandé des autorisations (qui m'ont été accordées, à condition d'être accompagné) pour prendre des photos de l'édifice (extérieure, mais aussi intérieure) bien qu'il ait sans doute été pas mal modifié depuis 84 ans.
Je vous tiendrais informé du déroulé, et je posterais les photos quand elles seront faite.

Si vous avez des infos complémentaires sur cette gare (dont semble-t-il il n'y a rien sur internet) ma curiosité est toujours intéressée.

Au plaisir de vous lire et à plus tard.

Holimion

Bonjour et bienvenu pami nous sur le forum TDM 


Et oui cette autoroute fait couler beaucoup d'encre , hier encore des reportages TV sur la coupe des platanes centenaires   mais on indique qu'on va refaire des plantations... helas domage pour le bv qui va disparaitre , bonne initiative de faire des photos et eventuellement les partager sur le forum , plus tard en les revoyant on pensera au passé ferroviaire d'antan avec qui on vis le plus. 

jb@+

Merci pour ces infos.
C'est avec plaisir que nous découvrirons ces photos de la gare avant sa démolition ...

Salut et bienvenue,

Oui on est intéressé par ces photos.

Dans les années 1990 / 2000 j'avais fait les vestiges VFDM THG.

Donc en janvier 2000:

Gare méconnaissable! crépi blanc, suppression encadrement en briquettes, suppression portes, fenêtres modernes...

Il y avait encore un socle d'un poteau de catenaire le long de la RN

Pour être en phase avec le parcours de la ligne il faudrait refaire le titre:

PK 26,4 : APPELLE-LACROISILLE

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En direction de la gare d'Appelle-La croisille, c'est un chemin agricole...

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Déjà en 2008, en ce lieu, un bornage récent qui ne m'inspirait rien de bon (La plateforme, à droite, appartient à la Commune de Puylaurens).
En effet, un projet autoroutier est en cours entre Verfeil et Castres. Quelques centaines de mètres plus loin, vers Puylaurens, la déviation du village, incluse dans le projet, a déjà effacé la trace de la plateforme sur une centaine de mètres. A suivre...

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La gare d'Appelle-La Croisille en 2009 qui émerge de la haie.
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Là, c'est le coté opposé à la RN 126.

Bonsoir à tous,

Je reviens vers vous un peu plus tard que je ne l'aurais voulu, mais voici le compte rendu de ma visite. Je vous préviens, ça va être long, surtout avec les photos (et je ne sais pas si il y a une limite de caractères). Au cours de mon récit, j'ai choisis d'intercaler les photos, ce qui hache le texte. Si vous préférez que je mette le texte d'un bloc et que je colle toutes les photos à la fin dites le moi, je modifierais.

J'ai donc effectué la visite des extérieurs et dépendances de l'ancienne gare, en compagnie d'un représentant de NGE (en charge des travaux de l'A69) et une représentante de la société Atosca (concessionnaire de l'A69). Je tiens ici à les remercier pour leur amabilité et pour l'intérêt qu'ils ont porté à ma demande. Cet accompagnement était nécessaire notamment pour éviter que je prenne un quelconque risque, et nous avons d'ailleurs équipé casque, chaussure de sécurité et chasuble fluo.

Ma visite s'est décomposée en 3 temps : la visite de l'emprise stricte de l'ancienne gare; puis la visite des limites de l'emprise du terrain (à l'extérieur de la clôture existante), et enfin le parcours de l'ancienne plate forme entre la gare et la petite route qui dessert le lieu dit "Le Roucal" en contre bas du lit dit Saint-Loup (à temps qu'à faire... j'avais mon après-midi).

Pour rentrer dans le vif du sujet. J'ai donc commencé par la gare en elle-même. Avant d'y pénétrer, le long de la N126, nous sommes tombé sur un bloc de béton assez massif, en aplomb du fossé, et qui rappelles les autres massif d'encrages de poteaux de caténaires, subsistants pour ce réseau.
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Comme évoqué par certains d'entre vous, et comme je m'y attendais de toute façon, la gare avait subit de nombreuses modifications. En premier lieu, la toiture avait été refaite, puisque les tuiles mécaniques plates, typique de ces bâtiments, ont été remplacées par des super romanes, et les rives avait été habillées de pliages métalliques. Les façades était crépies d'un enduit blanc, on pouvait cependant relever la petite démarcation entre le soubassement en pierre, et le haut du bâtiment. La tâche de détecter précisément ce qui avait été modifié est d'autant plus difficile qu'à ma connaissance, aucune photographie d'époque de cette gare n'existe (comme bien d'autres sur ce réseau d'ailleurs). Il est vraisemblable que sur la façade côté N126 (au nord) au moins une porte a été transformée en fenêtre (puisqu'il ne restait plus que des fenêtres).
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(à suivre)

Il a aussi été relevé un point de nivellement général (toujours sur la façade nord).
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Il n'y avait pas grand chose à relevé sur les deux pignons du bâtiment, la signalétique de la gare aillant bien sur disparu depuis longtemps. J'ignore d'ailleurs si il s'agissait de peinture ou d'un écriteau suspendu. S'il s'agit de peinture, il a peut être quelques restes sous le crépis, mais rien ne transparait.
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(à suivre)

Pour ce qui est de la façade sud, la aussi beaucoup de transformations, surtout l'ajout d'une véranda, qui constitue donc l'unique entrée du logement, et permet de l'agrandir. A vu d’œil, la totalité du bâtiment d'origine devait faire une centaine de mètres carré. L'accès à l'intérieur du logement n'était pas possible (un temps muré, puis en cours de désamiantage au moment de ma visite). Du peu que j'en ai aperçu, il ne représentait aucun intérêt particulier, était moderne et tout à fait banal, sans aucun vestige de son passé.
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(à suivre)

L'exploration des extérieurs et annexes nous a permis de tomber sur quelques tuiles dont voici un échantillon. Les tuiles super romanes sont donc celles utilisées pour la nouvelles toiture mais elles côtoyaient aussi des tuiles mécaniques qui semblaient plus anciennes, et sans doutes celles de la toiture d'origine (et donc gardées par l'ancien propriétaire, au cas où, comme font nos anciens et certains d'entre nous, dont je fais parti, je dois l'avouer).
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Pour en avoir le cœur net j'ai comparé ces tuiles à une toiture d'un autre bâtiment du réseau, facilement accessible : la halte de Beaupuy ! On y retrouve des références similaires, il est possible qu'on soit sur des tuiles d'origine.
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Au cours de notre périple, nous avons exploré des annexes et des éléments que l'on n'a pas forcément su identifier (un espèce de bassin en béton mais entièrement colmaté d'une sorte de sable) vraisemblablement postérieurs à la période d'exploitation ferroviaire. Nous sommes cependant tombé sur une barre métallique assez étrange, mais dont les dimensions semblent trop faible pour qu'il s'agisse d'un morceau de rail, et donc la forme effilée d'un côté est curieuse. J'ignore si certains d'entre vous ont des information sur ce point précis. Pour légender la photo, notamment sur les caractéristiques du profil, il n'y a pour ainsi pas de patin (2cm de large) et ce qui pourrait être le champignon n'est guère plus convaincant, avec seulement 3cm de large. Il pourrait tout aussi bien s'agir d'un morceau de poteau porte caténaire, ou alors d'un profilé métallique complètement étranger à ce qui nous occupe. C'est la forme pointu qui m'a interpellé et qui m'a fait penser à un rail d’aiguillage (bien que je ne m'y connaisse pas du tout en aiguillages). Néanmoins j'ignore comment était réalisée la jonction traverse rail, donc...
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(à suivre)

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Dans une des dépendances, il y avait aussi une porte assez particulière. Là aussi, difficile de dire si il pourrait s'agir d'une porte d'origine de la gare ou si c'est plus contemporain.

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J'ai ensuite pris congé de mes accompagnants, les bras chargés de trouvailles à essayer d'analyser, et poursuivi mon périple de mon côté, pour ne pas monopoliser mes accompagnant, puisque tout risque était écarté.

La fouille des abords extérieurs, notamment la clôture, m'a permis en premier lieu de tomber sur un nouveau massif de poteau, quasiment à la pointe nord est de l'emprise de la gare. Ce massif laissait voir 4 morceaux de ferraille légèrement dépasser, laisser penser à un poteau tout métal. Cela semble donc confirmer qu'il existait deux types de poteaux pour les caténaires : certains tout béton, certains métalliques. Celui là devait donc être du deuxième type. Difficile de savoir qu'est ce qui déterminait quel type de poteau devait être installé.

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(à suivre)

Dans la haie côté sud, assez bien caché, je suis tombé sur ce qui me semblait être une grosse bûche ou une grosse branche. Son aspect assez lisse m'a pourtant interrogé. Elle servait à retenir un tout petit dénivelé de terre. Sans doute une ancienne "plantation" de fleurs ou potagère. J'ai entrepris de récupérer ce morceau de bois pour finalement, mon instinct ne m'ayant pas tromper, tomber sur une ancienne traverse. Tomber sur un tel vestige était plus probable que sur des rails ou d'autres éléments. En effet les traverses ne devaient avoir quasiment aucun prix à la revente (que ce soit à l'époque ou encore aujourd'hui) contrairement au métal qui lui est valorisable. C'est ce qui renforce aussi mes doutes sur le morceau de rail. Pour en revenir à la traverse, cela est quasiment sur puisque des marques d'usure (de l'époque ou ultérieure ?) sont bien visibles de même que des trous (sans doute les tirefonds). Leur entraxe d'espacement, quel hasard, est de pile 1 mètre. Ce qui confirme donc son origine (à mon qu'un ancien propriétaire soit allé récupérer ailleurs une traverse d'un réseau métrique...). Il y a aussi des clous dans la traverse, qui semble être des clous marqués, typiques du monde ferroviaire. Malheureusement complètement rouillé, difficile de dire si j'arriverais à en tirer quelque chose. J'essayerais de les nettoyer sans les abimer (si vous avez des astuces je suis preneur, mais je ne connais pas le métal). Ce qui m'a cependant surpris, c'est la largeur totale de la traverse, bien supérieure au 1 mètre nécessaire. Ils ont du être fourni par un fabricant qui n'avait qu'un modèle qui convenait initialement pour les chemins de fer à écartement standard. Les abords immédiats de la gare ne m'ont pas révélés autre chose.
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J'ai enfin parcourus le trajet de la plateforme à l'est. Elle est quasi inexistante aux abords immédiats de la gare, sans doute reprise pour un élargissement de la nationale (comme un peu plus loin à l'ouest où il n'y a plus de platanes au sud de la route, et où trois voies permettent alternativement aux deux sens de circulation de dépasser). Cela devient un peu plus intéressant lorsque la plateforme s'écarte de la nationale. Elle ceinture le fond du terrain appartenant à l'auberge "le cri de la fourchette" (où mon oncle et ma tante ont organisés leur dîner de mariage, il y a plus de trente ans). Elle conserve sa forme générale, mais accueille un abri, un jeu pour enfants, des chevaux... elle poursuit sa course entre deux champs et la végétation se densifie alors. En la suivant de près, sur le bord du champ au sud, j’aperçois un muret en béton. Il semble bien être d'époque et retenait le talus de terre au dessus. Il y a en effet 1 à deux mètre de dénivelé avec le champs plus au nord. Il semblerait également qu'un caniveau soit aménagé à la base de ce mur.
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Un peu plus loin sur la plateforme, je tombe sur une forme carré entièrement ensevelie sous la terre, et cela ne me rappelle que trop un nouveau massif de poteau.

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(à suivre)

Je m’emploie alors à dégager la terre et les végétaux qui le recouvre, et je tombe bien sur un nouveau massif. Celui là était bien caché depuis sans doute des années (des décennies ?). Et cette fois, on retrouve une base de poteau en béton, de forme hexagonale, avec des ferraillages qui en dépassent. Je ne sais pas si la forme des poteau était déjà documentée ou pas.

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En poursuivant sur la plateforme (qui est bien remplie de ronces et arbustes, contrairement à ce que mon récit peut laisser penser), je finis par tomber sur un partie bien dégagée, presque aménagée. Je poursuis alors, et de ci de là, dès que l'on gratté un peu le lit de terre, on tombe très rapidement sur un lit de cailloux (curieusement plutôt arrondis, peut être le polissage de la pluie depuis près d'un siècle).

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Je tombe même sur des arbres balisés de jaune, étonnant. Puis sur une zone encore mieux dégagée, pas très loin d'une habitation, je tombe sur un homme en train de couper du bois. Après s'être salués, puis quelques secondes d'hésitation, il me demande ce que je fais d'un air méfiant. Sur la défensive je lui indique le but de ma visite, et il continue de me regarder suspicieusement, ne comprenant pourquoi je m’intéressais à une ligne de chemin de fer disparue depuis près de 100 ans. Au fur et à mesure que je lui apporte de éléments à ce sujet, et que je lui apprend des choses, la situation se détend. Je ne récupère que peux d'informations, à part que le sentier est balisé sans son accord (et donc sans convention) et qu'il s'agit de sa propriété. Ce point n'est pas étonnant. Suite à la fermeture, le département à du rétrocéder l'essentiel des emprise qu'il avait acheté. On voit d'ailleurs encore assez nettement les emprises au cadastre sur certaines sections de la ligne. Il m'indique également, sans grande surprise, que la halte de Saint Loup, dont le bâtiment devait être similaire à la halte de Beaupuy (enfin j'imagine) a complètement disparu depuis longtemps (comme quasi tous d'ailleurs). Il m'indique aussi qu'avait été récupéré à l'époque deux panneaux, et qu'il en est toujours en possession. Je prévois de le recontacter rapidement pour récupérer des photos de ces deux panneaux. De ce qu'il m'a dit, il s'agissait d'un panneau de type "passage à niveau" et un écriteau "prière de ne pas cracher" placé dans la halte de saint Loup.

(à suivre)

Nous avons fini par prendre congé. Après la traversé de la petite route, je n'ai pas poursuivi l'exploration, la végétation étant assez dense, et la plate forme étant coupée par la nationale et son rond point quelques dizaine de mètre plus loin. A noter néanmoins que le petit carrefour entre la nationale et cette petite route locale avait du être réaménagé après la fermeture de ligne, puisqu'une petite partie de l'emprise de la plateforme avait été rognée pour élargir la route/le carrefour. J'ai alors regagné ma voiture (ce qui fait l'air de rien une petite trotte). Au passage, au bord de la nationale, juste au dessus du carrefour, il y avait deux petite croix, noyés dans la végétation.
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Je suis repassé à proximité de l'ensemble régulièrement. Rapidement, la toiture du bâtiment a été défoncée pour que personne ne vienne squatter le bâtiment j'imagine, puis, les haies ont été supprimées. Cela permet de prendre des photos du bâtiment de loin, même si la toiture est dégradée.

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J'y repasse à nouveau dans très peu de temps, il ne restera peut être déjà plus rien de cet édifice.
Dans tous les cas j'attends avec impatience vos retours, éclairages, réactions, informations complémentaires...

Merci pour ce reportage bien detaillé type "retour dans le passé" de ce bv qui va disparaitre .



jb@+

Bravo et merci pour cette prospection sur le site d'une gare qui va disparaitre a jamais.
Sur mon site internet, j'ai créé une page sur cette ligne que j'ai parcouru.


http://chemins.de.traverses.free.fr/04533299f60f7f819/0453329a4613ec701.html


Votre prospection vient compléter cette page.
J'avais retrouvé ailleurs des vestiges, notamment des blocs de béton des assises des poteaux caténaires en métal ou en béton hexagonaux.
Une des tuiles provient de la briqueterie de mon village Bruguieres qui n'existe plus depuis longtemps !


Puis-je compléter mon site avec des photos et infos de votre reportage ?
Il

Beau travail archéologique.
Merci de ce partage.
On a du mal à croire que cette bâtisse est un ancien BV ...

Il me faut retrouver quelques vues des années 80 où j'avais également déniché quelques vestiges de cette ancienne ligne électrifiée.

Le BV d'Appelle-Lacroisille était identique à celui de Cambon. Les proprios l'ont complètement transformé.... Aucune fenêtres et portes n'est d'origine. La toiture d'origine du BV et de la HM était en tuiles mécaniques comme l'abri de Beaupuy. Ces tuiles mécaniques plates sont dénommées de Marseille et sont encore fabriquées. Ici celles par Monier:
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Voilà c'est fait, le BV d'Appelle Lacroisille n'existe désormais plus. Il a donc du être rasé au début du mois d'octobre. Cette photo a été prise le 15/10, depuis sensiblement le même endroit que la dernière photo que j'ai posté dans mon précédent message (on reconnait le poteau électrique).
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