Je ne peux comprendre le chemin de fer actuel

Mais comment cela fonctionne actuellement?

Ma fille emprunte le 870313 Toulouse Auch et malaise cardiaque d'un passager après le départ, prise en charge par les secours à St Agne, 1 h 30 de retard, jusque là rien à dire. Le train poursuit le trajet et on annonce que le train va s'arrêter à Gimont et qu'ils poursuivront en car jusqu'à Auch. Explication donnée cela poserait un problème avec le train régulier qui suit si celui-ci poursuivait jusqu'à Auch! Bon et que vont-ils faire de l'AGC qui va rester à Gimont ou être raccordé à celui qui suit?

Si quelqu'un a des explications logiques, j'ai du mal à comprendre.

Finalement après avoir annoncé le transfert par car, ils viennent d'annoncer qu'ils les mettaient dans le train suivant. Il y a un ancien qui a du passer par là et leur souffler la bonne solution, c'était tellement logique!

Et bien retour au bus. Vive le chemin de fer 2018.

Parfois je me suis demandé si certains agents étaient montés dans un train ou savaient-ils comment fonctionne le chemin de fer.... Bon, ce n'est pas de leur faute, faute de formation adéquate...

Bientôt plus de problèmes d'agent quand les trains seront conduits par un robot et à distance!
A force d'éliminer les hommes le moindre problème devient catastrophique.
Pour couronner tout cela il faut mettre de plus de convois sur la même ligne ( ERTMS avec cantons dynamiques), avant il existait des croissements qui ont été supprimés, pas étonnant que cela coince!
Je ne suis pas contre le progrès, il y a belle lurette que la SNCF aurait du moderniser les commandes des points de croisement par exemple, mais en réduisant les infrastructures comment éviter la propagation des retards?
Claude (vieux qui ne comprend plus rien...)

Sur Latour, le problème sera réglé dès cet hiver. On va alléger... C'est a dire, on supprime le train qui suit le précédent qui est en panne devant lui, afin de ne pas affecter le train suivant du précédent qui a été supprimé. Vous me suivez ? Non ? Le bus est dans la cour de la gare !!!

Moa, il y a longtemps que je ne comprend plus...

Sérieusement et dans un autre ordre d'idée, j'ai lu dans LVDR qu'un quidam, directeur TER, ne voulait plus de vendeurs TER derrière les guichets. On les met où ? Dans un placard ?
Papy et mamie, faudra penser a prendre vos billets "dématérialisés"  sur votre aï-faune, et payer par peille-pale !!! Sinon, vous restez chez vous !

L'invention de la c......e, ne date pas d'hier, mais en rajouter une couche, c'est spécialité maison !

Finalement elle est arrivée chez elle à 22 h 30, sachant qu'il lui faut 35 minutes de la gare d'Auch. Pour une arrivée régulière à Auch à 18 h 54. J'aurais du aller la chercher à L'Isle Jourdain, elle aurait été chez elle deux heures avant.

Même topo mais version IC Occitanie/AURA :
Un samedi de juin, 15h30, gare de La Bastide St Laurent les Bains :
Nous sommes 57 de notre club de randonnée pédestre à attendre sagement l'ex Cévenol pour rejoindre Alès.
Le "Cévenol" pair Nîmes-Clermont Ferrand est bloqué en gare de Nîmes.... le conducteur nîmois est porté "malade à la prise de service". En conséquence, le service entre les chefs-lieux gardois et auvergnat est remplacé par un bus. Reste à trouver une société avec un autobus et un chauffeur disponibles. Ce sera finalement la Sté Durand à Alès (distante de 45 km de Nîmes !) qui dépêchera un véhicule pour assurer ce transport.
Mais revenons à La Bastide :
A l’heure exacte pile poil arrive en gare lozérienne notre "Cévenol" impair Clermont/Nîmes composé d'une UM de X 73500. A leur bord un conducteur clermontois et 2 agents service commercial trains (1 CBOR + 1 ASCT), clermontois également. Plutôt que de faire continuer le convoi jusqu'à Nîmes ou de "couper" l'UM pour disposer des deux circulations prévues, il est décidé de renvoyer le tout (les 3 agents compris) à ......Clermont sans attendre le bus en provenance de Nîmes. Celui-ci se présentera d'ailleurs vers 18h avec plus de 2 heures de retard sur l'horaire normal. "On" débarque tout le monde de ce fameux car, ce dernier étant réquisitionné pour nous rapatrier à Alès.
Sauf que :
- personne n'a pensé à commander un autre autocar pour acheminer la cinquantaine de voyageurs à destination des gares entre Langogne et Clermont-Ferrand,
- pour redescendre sur Alès et Nîmes, nous sommes 57 (notre groupe) + 12 voyageurs "ordinaires". L'autocar mis en place ne dispose que de 54 places ! Le chauffeur refuse à juste raison de partir en surcharge avec des voyageurs debout. D'ailleurs il ne partira avec à son bord que les 54 passagers les plus âgés ou les plus pressés.
Donc, il faut trouver au plus vite deux autres autocars..... mais où ?
Heureusement la Sté Hugon sise à Mende    dispose de deux véhicules disponibles immédiatement :
- un basé à Marvejols (à 88 km de La Bastide)
- un autre au Puy (à 50 km environ de La Bastide).
Entre temps, "en catastrophe", est acheminé en taxi depuis Nîmes le conducteur de "réserve TGV"    chargé d'acheminer vers le Sud l'un des deux X 73500. D'ailleurs celui-ci verra son taxi repartir sans lui, à vide comme prévu, vers le Midi faisant de l'agent SNCF.... un voyageur "naufragé" supplémentaire !
Finalement, les deux autocars parviendront à La Bastide vers 19h15/19h30.
Nous repartirons vers 19h45 au lieu d'un départ prévu à 15h52. Faites le bilan  
Bon... l'acheminement jusqu'à Alès ne se fera pas sans problème puisqu'en raison de la route tortueuse, il faudra s'arrêter une bonne dizaine de fois pour permettre à de nombreux estomacs de s'alléger de leur contenu  
Petite constatation personnelle : malgré la gestion catastrophique de cet évènement, aucun signe de mécontentement ou de colère n'a pu être observé de la part des voyageurs. Mais il est des moments où il vaut mieux ne pas évoquer sur le terrain que l'on fut pendant 30 ans employé de cette société ferroviaire  dans laquelle on ne se reconnait plus

pas mal vos récits de voyages , pour ma part simple voyageur lambda au fil de mes voyages dans l’hexagone je me suis rendu compte que depuis longtemps monter dedans devient parfois une aventure , si si il m'est arrivé des imprévus arrivant a destination tant bien que mal en train ou bus après transfert avec d’énormes retards , bon on râle mais faut faire avec sinon rester chez soi, ça arrive pas toutes les fois mais faut prévoir de quoi boire et manger je me suis fait avoir une fois en Alsace , depuis j'ai un sac dédie a la survie


jb@+

Je n'y connais strictement rien à cette grande maison, mais j'ai juste une question de béotien, peut-être absurde pour les professionnels : la ligne Toulouse-Auch n'est pas ce qu'on peut appeler une ligne surchargée... Pour être plus sérieux, le terminus à Auch fait qu'on sait très facilement les trains qui y roulent dessus, et s'il y a un risque qu'un train arrive en face.
Ici, un train est en retard. Le suivant, lui, est à l'heure, et se rapproche du 1er, soit. Mais quel était le vrai risque à laisser les deux trains atteindre Auch ? On sait très bien qu'ils n'allaient rencontrer personne en face ! Quitte à retarder un peu le deuxième pour laisser une marge de sécurité avec le premier. Mais il serait facile pour le conducteur du 1er de communiquer une éventuelle panne avec arrêt en pleine voie pour éviter une collision pour l'arrière...

Mais encore une fois, je ne suis pas du métier, donc les procédures empêchent probablement ce genre de situation, même sur une ligne où le risque est nul de voir arriver quelqu'un en face...

Mathieu a écrit:Je n'y connais strictement rien à cette grande maison, mais j'ai juste une question de béotien, peut-être absurde pour les professionnels : la ligne Toulouse-Auch n'est pas ce qu'on peut appeler une ligne surchargée... Pour être plus sérieux, le terminus à Auch fait qu'on sait très facilement les trains qui y roulent dessus, et s'il y a un risque qu'un train arrive en face.
Ici, un train est en retard. Le suivant, lui, est à l'heure, et se rapproche du 1er, soit. Mais quel était le vrai risque à laisser les deux trains atteindre Auch ? On sait très bien qu'ils n'allaient rencontrer personne en face ! Quitte à retarder un peu le deuxième pour laisser une marge de sécurité avec le premier. Mais il serait facile pour le conducteur du 1er de communiquer une éventuelle panne avec arrêt en pleine voie pour éviter une collision pour l'arrière...

Mais encore une fois, je ne suis pas du métier, donc les procédures empêchent probablement ce genre de situation, même sur une ligne où le risque est nul de voir arriver quelqu'un en face...

J'irai dans le même sens que toi pour Auch... Mais à distance, avec Montplaisir entre nous, m'empêchant de te rattraper, il me barrera le passage à la gare précédente jusqu'à que tu soit parvenu au terminus (au buffet de la gare) !

J'aurai du intituler UBU à la SNCF, mais c'est INOUI.....

Effectivement Ubu oeuvre assez souvent, j'ai quelques perles marseillaises bien que ne prenant plus très souvent le train en PACA :
- devant aller un après-midi à une réunion (avec la SNCF d'ailleurs) à Miramas, j'ai décidé d'y aller depuis Marseille en train étant donné qu'il y a 4 trains pour y aller en partant après 12h et pour arriver avant 14h. Je vais à St Charles à midi, la rame B81500 assurant habituellement un TER partant vers 12h20 vers Avignon via Rognac, Miramas et Cavaillon était déjà à quai, mais fermée et aucun affichage.
L'heure tourne, les habitués s'inquiètent, un horaire est affiché : la rame fera le 12h50 pour Avignon TGV (ordinairement assuré en RRR + 22200RC)... Sur une autre voie, un X 72500 arrive : il doit repartir à 12h35 vers Miramas via la Côte Bleue. Mais il est subitement annoncé que ce train est supprimé, et l' "aspirateur" repart à vide. Je repars en arrière et vois un autre AGC lui non plus sans affichage, je l'y dirige et demande au contrôleur s'il s'agit du train de 12h20, il me répond que oui. Nous partîmes finalement avec une huitaine de minutes de retard, le train quasiment vide alors que le quai du "12h20" théorique était bondé, l'affichage n'ayant pas été corrigé.
Arrivé à Miramas, j'apprends que le fameux 12h50 a 15 minutes de retard, et que le quatrième train (un Corail pour Lyon partant vers 13h10) que j'envisageais de prendre a lui aussi un gros retard, si bien que je n'aurais jamais été à l'heure à ma réunion...
Le retour, en X 72500 Midi Pyrénées (!) via la Côte Bleue, fut plus paisible même s'il se prit une dizaine de minutes de retard en roulant au pas lors du crochet par Arenc (détour inutile car cette halte est déserte à cet horaire + direction là).
J'ai retenté l'expérience pour une autre réunion à Miramas, cette fois-ci pas de problème d'affichage, mais marche à vue après Rognac avec même un arrêt prolongé dans l'ancienne gare de Berre, il y avait semble-t-il des travaux sur la signalisation (câbles en mauvais état). Résultat, une vingtaine de minutes de retard. Le retour en Régiolis (direct Miramas - Toulon via le raccordement des Chartreux avec descente à la Blancarde) a été impeccable, mais d'autres trains étaient en retard.
- réunion à Toulon, RAS sur les horaires mais Regio2N inconfortable et déjà bien tagué à l'aller avec un délai très court pour monter (réutilisation d'une rame venant de Nice, 8 minutes de crochet à St Charles c'est très court, cela laisse à peine le temps de vider le train), et Z 23500 dégueu mais bien plus confortable au retour.
- un de mes collègues, habitant Simiane (à une vingtaine de km de Marseille sur la ligne d'Aix), prend les trains de la ligne des Alpes pour venir travailler à Marseille. Outre les très nombreux retards (ces omnibus sont parfois assurés par des trains venant de Briançon !) et suppressions inopinées ou pour cause de travaux, il a eu la surprise récemment d'avoir son train redirigé à la dernière minute vers la Blancarde puis de devoir attendre une correspondance pour gagner St Charles (certes, il aurait pu prendre le métro mais il n'y est pas abonné). Résultat : 1h45 de trajet...
- un autre collègue a participé il y a quelques jours à la course à pied Marseille - Cassis pour laquelle l'inscription (coûtant une cinquantaine d'euros) comportait un billet retour en train, la mise en place de renforts pour ramener les coureurs étant annoncée. Une fois la course finie, leurs coureurs se sont massés à la gare, mais aucun train et un "vigile" interdit l'accès aux quais ! Une seule Z 23500 finit par arriver, déjà bien pleine, cela a failli tourner à l'émeute, certaines personnes ont dû attendre plusieurs trains et donc plusieurs heures pour pouvoir rentrer à Marseille.
- enfin, j'ai ouï dire récemment de difficultés croissantes pour l'emprunt du TGV entre Marseille et Avignon TGV (il y a d'ailleurs une pétition en ce moment) : suppression de trains en horaire de pointe à l'aller vers Marseille à 7h (devenu Ouigo, il ne reste qu'un seul train compatible avec des horaires de bureau) ou au retour vers 17-18 h, ou transformation en Ouigo interdisant leur accès aux détenteurs d'un (très cher) abonnement. C'est assez inquiétant car c'est la seule ligne de PACA à fonctionner jusqu'à présent correctement, et vu les recettes qu’elle dégage (abonnements à plus de 500 € / mois, contre 120 pour le TER équivalent), j'ai un peu l'impression qu'Ubu est en train de tuer la poule aux oeufs d'or... Envisageant d'aller vivre en Avignon puis de faire ce trajet tous les jours ou presque, je suis assez refroidi. Si même sa majesté le TGV n'a plus la côte...

Toutes nos anecdotes sont révélatrices du piètre état du rail français, et ce genre de péripéties a un effet dévastateur sur son image et donc son utilisation auprès du grand public.

BB 9210 a écrit:..

Toutes nos anecdotes sont révélatrices du piètre état du rail français, et ce genre de péripéties a un effet dévastateur sur son image et donc son utilisation auprès du grand public.

Et les politiques incitent à prendre les transports en commun, qu'ils essayent pendant un mois et nous en reparlerons.