Vers des fermetures massives.

On y arrive...


Lien "TRANSPORTRAIL"
http://transportrail.canalblog.com/archives/2016/11/04/33956690.html

snif !

Allez y, fermez et vous serez tranquille.Tous ces vieux budgetistes ne prennent pas le train, et ne savent pas ce que cela fait de voir son avenir gâché par une bande de concierges fermeurs de lignes.
À mort la planète, la jeunesse, sans oublier le développement durable.

Nos élus sont des crétins.

TOSQUE Jean-Louis a écrit:Nos élus sont des crétins.

qui peut croire encore au changement après tout ça qui ?????

Malheureusement j'ai l'impression que depuis des lustres, c'est comme ça. Personne ne satisfera pas toutes nos envies et nos demandes, et quand c'est le cas, c'est souvent les plus simples et les moins ambitieuses. Allez, sauver le chemin de fer, n'y comptez pas, faisons plus simple et fermons! Car, oui, le simple envahit la politique j'ai l'impression. On se laisse gagner par des idées raccourcies, tribales, et le résultat sera bien à la hauteur de ces idées: autant retourner à l'âge de pierre.

TOSQUE Jean-Louis a écrit:Nos élus sont des crétins.

Oups ! T'es dur !
Non tu as raison, tout simplement !

Ferrovi11 a écrit:Malheureusement j'ai l'impression que depuis des lustres, c'est comme ça. Personne ne satisfera pas toutes nos envies et nos demandes, et quand c'est le cas, c'est souvent les plus simples et les moins ambitieuses. Allez, sauver le chemin de fer, n'y comptez pas, faisons plus simple et fermons! Car, oui, le simple envahit la politique j'ai l'impression. On se laisse gagner par des idées raccourcies, tribales, et le résultat sera bien à la hauteur de ces idées: autant retourner à l'âge de pierre.

Malheureusement j'ai plus court " le simple envahit la société ! "

Bonjour,

Avec les menaces qui s'accentuent sur certaines lignes, et plusieurs suspensions prévues en décembre, je propose de lister les lignes en instance de fermeture, à parcourir ou photographier avant qu'il ne soit trop tard...
Pour éviter de faire une liste à rallonge, je n'ai indiquer que les lignes dont la situation parait le plus mal en point, qui fait qu'elles ne passeront probablement pas le nouveau service en 2019.

Voici un début de liste incomplète, à corriger si besoin.

Lignes menacées :

ARA :
St Claude – Oyonnax

Bretagne :
Morlaix - Roscoff

Nouvelle Aquitaine :
St Yrieix – Objat

Occitanie :
Rodez – Séverac

SSP a écrit:Bonjour,

Voici un début de liste incomplète, à corriger si besoin.

Lignes menacées :

Bonjour,

Région Bretagne.

Auray - Plouharnel-Carnac - Quiberon

Ouest-France a écrit le 12 mai 2017 :

Enfin, et c'est plus original, le troisième scénario propose d'abandonner le ferroviaire et
de le remplacer par une voie dédiée aux transports en commun. Combien cela coûterait-il?
Comment la mettre en oeuvre? Est-ce faisable?

Et si on abandonnait le tire-bouchon ?

Cela n'est rien en regard d'un plan en préparation sur l'avenir du ferroviaire (propositions). Le chemin de fer devra se concentrer sur le transport de masse (LGV, international, grandes villes et banlieues), ce qui signifierait la disparition de plus d'un tiers du réseau même lignes ayant été rénovées...
Bien sûr, les lignes menacées ou qui vont cesser leur activité d'ici peu...
Alors maintenant, reste a savoir d'où peut venir ce plan (qui n'est encore qu'un "on dit" ) mais démenti par personne...
Gouvernement, régions, europe... Cherchons plutôt du côté de SNCF-R, dont depuis quelques temps les dirigeants multiplient les sous-entendus...
Alors quelle sauce sera dévoré le CF : séparation du RFN de nombre de lignes régionales ou nationales à "moindre trafic" ? Auquel cas les régions se retrouverons face à leur responsabilités, et avec les finances à venir il faudra faire des "arbitrages...
Autres nouvelles mais vous l'avez entendu, le président de la SNCF plus que jamais favorable à l'autocar au dépend du train... Et puis rumeurs démenties et non démenties de la vente de GEODIS... (Et là quid du fret SNCF puisque GEODIS "coiffe tout)...
Pas d'autoroutes nouvelles nous dit-on, mais pas mal de travaux de voies supplémentaires envisagés ou programmés...
On a donc deux adversaires du CF : Le politique, mais qui est favorable à la concurrence, et la SNCF qui est favorable à tout fermer.

Dans l'attente d'une réponse défavorable au CF, recevez messieurs les responsables du désastre, mon plus profond dégoût !

En Occitanie, il faut rajouter

Limoux-Quillan

Officiellement rien de nouveau pour Rodez - Severac....

Fermeture annoncée pour le 10 décembre.
Voir le dossier sur le site Transportrail.
Eric

Sauf erreur de ma part, pas de fermeture annoncée ni pour Quiberon - Auray, ni pour Quillan - Limoux.
"Juste" des nuages noirs... non ?

Mission sauvetage ou mission saignée ?


Sur TRANSPORTRAIL ce 25 octobre


25 octobre 2017
Mission Spinetta : quels objectifs ?
La mission confiée par le gouvernement à Jean-Cyril Spinetta, l'ancien PDG d'Air France, relève presque d'un épisode des aventures de James Bond.

La lettre de mission confirme la remise en cause de la priorité accordée aux investissements sur la grande vitesse ferroviaire au profit du renouvellement du réseau existant : celui-ci paie les conséquences des orientations politiques ayant conduit à financer la construction de LGV à budget transport constant, avec au point le plus aigu seulement 400 km de renouvellement au lieu d'un rythme nominal autour de 1000.

La faiblesse de l'usage du train autour des grandes métropoles, notamment pour les flux pendulaires, est pointée, tout comme l'effondrement du trafic fret depuis le début du siècle. Deux enjeux centraux émergent très nettement : le déséquilibre financier persistant, tant sur l'investissement que l'exploitation, et la perspective de mise en oeuvre du 4ème paquet ferroviaire c'est à dire principalement l'ouverture du marché intérieur.

M. Spinetta devra d'abord présenter à l'Etat une stratégie de desserte du territoire à horizon 2030, en intégrant les solutions alternatives au train, les ruptures technologiques et l'état du réseau ferroviaire. Il est en particulier attendu sur le schéma de desserte TGV, alors que revient une fois de plus la question du nombre de gares desservies.

Sur ce premier volet, on ne manquera pas de noter que M. Spinetta devra "informer" les Régions des conclusions de ses travaux et de l'impact sur l'organisation des TER. Mais les Régions ne sont-elles pas pleinement autorités organisatrices ? En insistant sur les alternatives, la situation du réseau et avec le désormais couplet classique sur les nouvelles mobilités, on ne peut être que très inquiet sur ce volet de la mission.

Ensuite, M. Spinetta est chargé de proposer un plan de remise à plat du modèle économique de gestion du réseau, afin de résorber le déséquilibre du système sans contribution supplémentaire de l'Etat, donc par une performance industrielle et une productivité accrues, mais aussi par de nouvelles propositions de tarification de l'usage du réseau, puisque l'ARAFER continue de retoquer les propositions de SNCF Réseau

Enfin, il devra "préciser les conditions de la réussite" de la mise en appels d'offres des dessertes subventionnées (TER et TET) tant sur l'organisation du transport, le volet social, les aspects patrimoniaux (devenir du matériel roulant) mais aussi sur l'organisation du groupe public ferroviaire : il est explicitement fait mention du devenir des gares (rattachées à SNCF Réseau ou EPIC indépendant ?) et de façon à peine voilée à l'EPIC de tête SNCF.

On peut donc se demander comment M. Spinetta pourrait répondre à ces objectifs dans un délai aussi court face à l'ampleur de la tâche. L'Etat lui demande de réaliser en 3 mois ce qui n'a pas été fait pendant au moins 30 ans ! La mission est d'autant plus rude que l'Etat n'a manifestement pas les moyens ni l'envie de développer son engagement dans le transport ferroviaire.

Par conséquent, on peut redouter, sous couvert d'amélioration de la situation financière et d'émergence des "nouvelles mobilités", le recours aux expédients utilisés depuis 80 ans avec pour commencer "une bonne saignée" dans le réseau (à commencer par les UIC 7 à 9) dont on pressent déjà qu'elle pourrait être massive, peut-être même digne de la période 1937-1939 quand 11 000 km de lignes ont été éradiqués, dans le but de traiter - en apparence et très provisoirement - le volet économique. Verra-t-on un chapitre consacré au transfert d'une partie des lignes locales aux Régions, ce qui pourrait être la dernière planche de salut avant l'autocar ?

Au-delà, le devenir des gares est indissociable de celle de l'ouverture à la concurrence et l'Etat ne peut plus reculer compte tenu de l'imminence de l'échéance. Quant à la stratégie de desserte, notamment l'offre TGV, la situation reste floue car la contraction de la dessertes aux seules LGV, maintes fois évoquée, présente probablement plus de risques que d'avantages, sans compter qu'elle ne manquerait pas d'agiter les élus locaux concernés, tout en conférant à la démarche l'allure d'une reprise en mains par l'Etat d'une compétence décentralisée depuis 20 ans.

Alors, élixir de jouvence ou bouillon de onze heures ? Rendez-vous en janvier, à la remise des conclusions de M. Spinetta, à qui nous disons cependant "bon courage" !

Posté par ortferroviaire à 10:30 -