Un concurrent pour les IC Hendaye - Bayonne - Toulouse.

Bonjour à tous.
Voir ce lien:
http://www.basque-bondissant.com/basque_bondissant/evenement/detail-45
et une photo de l'autocar en présentation hier à Biarritz.
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LN/JCP.

Sans commentaires !

Bonjour,

Depuis le temps que les clients de cette ligne sont malmenés par le chemin de fer....!

Je passe sur nos observations récurrentes en réunion à la région, où pour nous, tractionnaires (qui n'étions pas commerciaux), nous dénoncions la sous-capacité du 4820, le dimanche, (arrivée Toulouse 16h30 environ), qui entrainaient des retards tous les week-end. (Alors que c'était ces jours là qu'il fallait se rendre "séduisant").

Aussi "grave" fut perçue la fin des tranches directes Méditerranée-Pyrénées, présentée comme un gain, pour éviter une perte de temps dans les manoeuvres.
La clientèle presque agée, assez orientée vers des séjours à Lourdes, ou à l'inverse, au bord de la grande bleue, elle, ne l'a pas vécue comme une source de progrès.

Une ligne restée longtemps sous-équipée, tant en possibilité de garage, (peut être aujourd'hui inutile), qu'en alimentation électrique.

Des ruptures dans la fluidité des correspondances, à Toulouse notamment, se sont aggravées depuis la régionalisation, (mais positive sur le grand Toulouse).
A Pau, la compatibilité des intérêts entre Aquitaine, et Midi-Pyrénées, ont rendu difficiles une harmonisation dont aurait pu bénéficier le voyageur.

Enfin, quelques détours TGV Bayonne-Bordeaux-Toulouse (ou l'inverse), en correspondance bien placée à la gare St Jean, ont pu séduire les plus pressés, (et plus aisés financièrement).

Bref, ma liste ne reflète certainement pas l'intégralité de ce qu'a sous-estimée (volontairement ou non) la SNCF : l'attractivité réciproque entre le grand Toulouse, et le grand Pays Basque. (pour faire simple).

On constate que pour certains, au contraire, ce devait être une évidence, car l'offre concurrente n'a pas trainé...

A bientôt !

Bonjour à tous.
L'autocar IC "Macron" ce matin à Bayonne:
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LN/JCP.

Bonjour.

Je confirme qu'effectivement la compagnie Le Basque Bondissant tient bien la corde pour la substitution par route des Intercités Toulouse/Bayonne/Hendaye dès 2016 si la loi Macron est appliquée. Sont à l'étude d'éventuels arrêts à Tarbes et Irun. En principe à partir de l'été 2015 certains TER devraient desservir la gare d'Irun les week-ends en réponse aux bus du département 64 qui devraient -eux aussi le week-end- desservir cette même gare d'Irun.

Moly a bien résumé, et avec une loi dont un des articles a vocation à saborder le trafic ferroviaire, toutes les conditions sont réunis et le résultat sera à la hauteur de la volonté politique, ici et ailleurs.

Le je m'en foutisme le plus complet dans l'organisation des horaires et des correspondances.

Un exemple: je suis un des rares à emprunter le premier TER du matin entre Tarbes - Bayonne.
Je le prends à 6h36 à Ossun, arrêt à Lourdes 6h46.

En l'attendant, je vois passer le 1er TGV pour Paris (départ Tarbes 6h10, arrêt Lourdes 6h27) et le premier TER pour Toulouse (arrêt à Lourdes 6h14).
N'aurait-il pas été plus "sioux" d'avancer mon TER de quelques minutes pour me permettre d'avoir la correspondance à Lourdes soit pour Paris, soit pour Toulouse ?

Notez qu'il n'y a plus de contrôleur à bord du TER, donc voyage gratuit !

Bonsoir à tous.
Et à partir de demain, arrivée d'un deuxième concurrent sur la ligne : Isilignes !
2 AR par jour ...
LN/JCP.

Bonsoir,

Quitte à faire rouler des autocars, j'aurais plutôt imaginé un itinéraire par Bayonne-Mont de Marsan-Auch-Toulouse.

C'était complémentaire au train, et finalement plus direct à certains égards. (Auch-Bayonne, ou Toulouse-Mont de Marsan par exemple).
De plus il parait que leur clientèle est moins sensible à la durée du voyage qu'à celui de son coût....

Ces "bus Macrons" collent trop aux itinéraires ferroviaires pour être "honnêtes", non ?

A bientôt !

Bonsoir,

Tous ces autobus, sont la pour flinguer les intercités.

Les IC TE-BYE-HE vont être relookés et les premières voitures (1) sont là!
(1) voitures IC deja relookées il y a quelques temps et qui étaient sur Nantes - TE...

J'espère qu'ils n'y mettront pas les B9 à 3 places de front, vues sur un Bordeaux - Marseille !
Qui a des photos de ces horreurs ?
LN/JCP.

Les Téoz ont bien 3 places de front au milieu de la salle. Là, sur TE - HE il s'agit des voitures Corail venant de l'ex liaison Nantes - Toulouse (TE)

Palito a toutes ses rames ex Téoz relookées, celles sur la transversale sud sont en cours...

Bonsoir à tous,


Vous le savez, les Pyrénées, c'est mon coup de coeur, à la fois par la beauté des lieux, l'architecture, le passé et l'histoire de ces villes et villages au pied des sommets enneigés, la grandeur des années de la Belle Epoque (fin XIXème/ début XXème) avec tous les "Grands" venus se ressourcer dans ces contrées merveilleuses.

Bien sur, mon cœur et mon âme sont, tout entiers, acquis au Béarn, mais ne boudons pas notre plaisir, que ce soit au cœur du Pays Basque, de la Bigorre ou de la Haute Garonne, les paysages traversés, aussi multiples soient-ils, sont tous grandioses et inégalables.

Outre ce coup de cœur pour une région qui me fait vibrer depuis 20 ans, c'est aussi un de mes centres d'intérêt que j'y retrouve : le chemin de fer. Et quel chemin de fer : la Transversale Pyrénéenne, très tôt déployée entre Bayonne et Toulouse par les talentueux et visionnaires Frères Péreire, créateurs de la Compagnie des Chemins de Fer du Midi.
Bien sûr, l'aura de cette ligne tient en partie à son charme désuet hérité des techniques Midi (caténaire inclinée caractéristique, rail ancien à double champignon, poteaux caténaires parfois fait de rails de récupération, traverses Orion sur certaines sections de ligne,  pionnières des modernes traverses en béton que nous connaissons aujourd'hui) et à sa topographie (plaine des Gaves coulant vers l'Atlantique depuis la Bigorre d'un côté, vallées fertiles de la Haute Garonne de l'autre, séparées par le seuil de Lannemezan et la célèbre rampe de Capvern dont le taux de 33 mm/m a toujours demandé des exigences particulières aux ingénieurs, aux conducteurs et aux matériels).
Mais cet intérêt est également mêlé d'une certaine forme de mélancolie lorsque l'on dresse le bilan de la multitude d' "antennes" qui irriguaient les vallées pyrénéennes à partir de cette grande transversale Bayonne - Toulouse :
- de Bayonne vers St Etienne de Baïgorry (aujourd'hui désaffectée) et St Jean Pied de Port
- de Puyoô à Mauléon et St Palais (antennes désaffectées)
- de Pau à Laruns (aujourd'hui désaffectée) et à Canfranc (aujourd'hui exploitée jusqu'à Oloron avant de rouvrir jusqu'à Bedous avant l'été 2016 après 36 ans de neutralisation)
- de Lourdes à Pierrefitte Nestalas (aujourd'hui désaffectée)
- de Tarbes à Bagnères de Bigorre (aujourd'hui désaffectée)
- de Lannemezan à Arreau Cadéac (aujourd'hui exploitée sur quelques kilomètres jusqu'à Labarthe-Avezac pour du trafic marchandises
- de Montréjeau à Luchon (fermée "temporairement" à tout trafic depuis Novembre 2014)
- de Boussens à Foix par St Girons (aujourd'hui désaffectée)
- de Portet St Simon à Latour de Carol

Et que dire du mythe des Transpyrénéens : cette volonté de rapprocher la France de la Péninsule Ibérique et de l'Afrique du Nord grâce à des lignes enjouées dont les projets les plus fous ont été favorisés par les possibilités techniques qu'offrait l'hydroélectricité omniprésente dans ces vallées. Las, de toutes les lignes envisagées (dont un transpyrénéen de Bayonne vers Madrid par St Etienne de Baïgorry et la Vallée des Aldudes, un lien remontant de Lourdes à l'Espagne par un tunnel de faite situé sous Gavarnie et un autre partant de Toulouse vers Saragosse par Boussens et le Port de Salau), seules deux furent réellement construites :
- le Transpyrénéen Occidental de Pau à Huesca par Canfranc qui, après de multiples vicissitudes, ferma à toute exploitation entre Bedous et Canfranc le 27 Mars 1970 à la suite de la dérive et du déraillement d'un train de Fret
- le Transpyrénéen Oriental remontant de Toulouse vers Barcelone par la vallée de l'Ariège et Latour de Carol.

Mais je n'en dis pas plus, et, pour renouer avec les montages photos/vidéo mêlant les paysages aux trains, voici la première mise en ligne pour 2016 qui se devait d'évoquer les InterCités SNCF de la Transversale, tellement malmenés par la concurrence des autocars "Macron" filant à 100 km/h sur l'A64 voisine...


Bon visionnage, en espérant que cela vous plaise.

Amitiés, Jérôme.

SUPERBE. Beau document.  
Cette ligne est indispensable au même titre que Bordeaux - Marseille, dont elle est en fait une branche qui pourrait être mieux exploitée.  
Des IC assez directs avec des TER en correspondance sans trop d'attente, le potentiel existe. (Mais la volonté ?)
Le WI-FI, les boissons, les sandwiches, les toilettes... C'est quand même pas plus difficile dans un train que en car.
Quant aux cars, chacun fait ce qu'il veut, mais est-ce bien le rôle de la SNCF sur ce mode de transport.
Les cars ont peut-être créé des emplois, mais combien de perdus en contre-partie...
Alors que vivent les Pyrénées, et avec leurs trains !!!

Superbe Jérôme.

Merci.

P.

Bonsoir,

Merci pour vos commentaires à tous les deux.

C'est bien vrai, Canidou, qu'il serait possible de faire aussi bien que le car sans que cela ne soit si compliqué à mettre en oeuvre : mais bon, les Corail, bien que ce matériel soit doté d'un confort de roulement que je considère comme inégalé par les matériels modernes, souffre d'un âge et d'un entretien approximatif qui génère des pannes de confort (clim l'été, eau gelée dans les lieux d'aisance l'hiver, ...) préjudiciables à l'image de ce matériel. Et il y a aussi le souci de l'accessibilité où, disons le franchement, les matériels modernes à accès surbaissé sont le nec plus ultra.
Et puis, il y a aussi le problème du coût pour un exploitant aujourd'hui plus tourné vers le profit que vers le service aux usagers : une rame corail, c'est aussi une locomotive à entretenir à côté, un agent d'escale pour rédiger le bulletin de freinage, un agent de manœuvre pour garer/dégarer la rame par refoulement, raccorder la loc et faire les essais de frein là où une automotrice peut évoluer par simple changement de cabine de l'agent de conduite qui fait aussi ses tests frein et se déplace sans bulletin de freinage...

De mon point de vue, c'est le mal du XXIème Siècle : tout le monde veut tout faire à moindre coût, mais au final, c'est la qualité de service qui finit tôt ou tard par en pâtir. Et le jour où ça se déglingue, personne ne veut en reconnaître la responsabilité. Et ceci n'est pas valable que dans le chemin de fer, combien y a-t-il d'exemples dans la vie de tous les jours, tous domaines confondus???

Amitiés, Jérôme.

papybroussard a écrit:

Bon visionnage, en espérant que cela vous plaise.

Amitiés, Jérôme.

Je suis tombé en admiration:   ....  devant tout ce que je ne sais pas faire !
Le réalisateur a bien mérité son nom au dos du fauteuil    
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LN/JCP.

Ma modeste contribution... une image qui ne bouge pas !
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LN/JCP.

Labourd-Navarre a écrit:Le réalisateur a bien mérité son nom au dos du fauteuil    
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LN/JCP.

Et comme dirait un certain Patrice que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam...


De là à dire que je suis une vraie tête de cochon, attention au premier qui ose...!!!
Amitiés, Jérôme.

Très sympa Jean-Claude ta photo. Un IC à 5 caisses en plus, ma foi ils se font rares... Merci pour cette jolie photo.

Amitiés, Jérôme.

Et encore un concurrent de plus pour la ligne!
Après Starshipper et Isilignes, Flixbus arrive à partir du 24 avril sur la liaison St Jean de Luz - Montpellier avec desserte de Biarritz, Bayonne, Pau, Tarbes et Toulouse.
1 seul AR par jour.
LN/JCP.

C'est parti...
Alors que la ligne Intercités Hendaye - Toulouse est aujourd'hui impactée par "un mouvement social régional", Flixbus ouvre sa relation
St Jean de Luz - Montpellier.
Une photo du SETRA S 516 HD/2 des Autocars Bernard PONS et Fils de Bédarieux (34).
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Photo LN/JCP à Bayonne le 24 avril 2016.

STARSHIPPER, j'ai vu un car de cette compagnie a Deauville cette semaine, j'ignore quel relation il assure