1971 LE TAS DE LA PEYRADE SETE

En 1971, la vapeur vivait ses derniers allumages sur le réseau SNCF, dans la région les dernières R de Bordeaux s'effaçaient, près de chez nous le dépôt de Narbonne avait encore une activité vers Cerbère. Cette activité nous avait motivé pour rendre une visite aux dernières R ( il y aura un sujet ) avec le club du Lycée de Foix, grâce au soutien amical d'un de nos professeurs, monsieur Llaïlle fervent ferroviapthe, une visite avait été programmée et à l'issue de Narbonne nous avions poussé jusqu'à Séte et à son "tas" de La Peyrade pour saluer une dernière fois les machines qui attendaient le chalumeau! Des 141 C de l'Ouest, des R, une Pacific ex PLM de l'Est et quelques voitures Sud-Ouest modernisées ex PO nous ont permis de clôturer cette journée intense en émotion pour nos jeunes années.
Mon ami Robert se souviendra de cette journée
Vue générale sur le "TAS" :

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Eh! oui j'y étais et même sur l'une des photos. Que de souvenirs, moi, j'avais épuisé mes "pelloch" sur le dépôt de Narbonne et les R.
Tu m'avais même tiré deux photos en double que j'ai toujours....
Inoubliable

Bonsoir,
Encore une fois, merci pour ces photos historiques...

Les machines étaient garées sur ces voies, en attendant le chalumeau du ferrailleur situé à Frontignan. Lorsque la grande bleue se fâchait, elle déversait des paquets de mer sur ces locomotives, qui rouillaient à vitesse grand V. Avant les travaux très importants, exécutés depuis ces clichés, sur ce front de mer , les enrochements visibles sur les photos n'étaient pas de grande efficacité les jours de tempête. (vue une fois, en revenant de Nîmes, comme aide-conducteur).

Intermodalité ,je comprends... Narbonne en 1971 pouvait bien justifier ta gourmandise de prises de vue...

Le site de sète a aujourd'hui bien changé, il est devenu un désert. Triage plus herbeux que les monts d'Aubrac, foyer rasé, stationnement de machines, en relais entre deux trains: plus d'actualité, voies de garage "circulation" inutiles ;ce qui reste de la raffinerie est devenue une station-camions...triste constat !

Allez, je laisse place au passé, qui à la Peyrade me ramène à une convivialité joyeuse.
Nous avions en roulement un "messageries",(55483/82), que nous décollions vers 5h30 d'Avignon Champfleury ,(en 5500), et qui était garé assez longuement à la Peyrade, avec quelquefois, remaniement du train. Or, la cabane (qui existait encore dernièrement) ,un peu avant le carré violet, faisait office de réfectoire à l'heure où nous étions garés. M'y étant fait inviter dès le début, je pris l'habitude d'être convié aux agapes, que les amateurs de petits déjeuners aux tripoux aveyronnais n'auraient pas désavouées. Nous finissions le repas, toujours excellent, dans le rire communicatif des vrais Sétois.
"Allez en route" signait la fin de la récréation, nous remontions "à cheval", et chacun au triage reprenait le cours de ses activités. Nous arrivions à Toulouse peu avant midi, mais jusqu'au soir, je ne mangeais plus rien.

Excusez cette référence à une petite tranche de vie d'un roulant, plus gastronomique que réellement ferroviaire...
A bientôt!

Dire que j'ai connu le dernier rescapé d'ATV de Sète!!!

intermodalite a écrit:Eh! oui j'y étais et même sur l'une des photos. Que de souvenirs, moi, j'avais épuisé mes "pelloch" sur le dépôt de Narbonne et les R.
Tu m'avais même tiré deux photos en double que j'ai toujours....
Inoubliable

Je savais que tu étais sur une des photos

Bonjour,
Ah, me revient en mémoire, une réflexion que les "observateurs" sur la ligne, ne manquaient pas de se faire, de part et d'autre de Sète.

Il s'agissait de l'emplacement des campings ! (disparus depuis pas mal de temps).
Le premier, le long de la voie , bondé en été, s'étalait pile-poil face à la raffinerie, entre La Peyrade et Frontignan. Entre les odeurs, le point de vue, et le passage incessant des trains, surtout la nuit, on avait du mal à comprendre,qu'au delà de quelques cas particuliers, liés à une obligation de situation, il y ait tant de monde, d'autant plus que aucune protection sonore ou visuelle n'existait.

Le second, aujourd'hui occupé par un lotissement, jouxtait le cimetière, (où reposent Brassens et quelques autres résidents plus anonymes). Certes, un mur séparait les vacanciers des pierres tombales, mais les premières toiles de tente étaient plantées tout juste en contre-bas du ballast, là encore sans protection aucune. Un voyageur indélicat se débarrassant d'une canette aurait facilement pu blesser quelqu'un.
Peut être s'agissait il d' une concentration d'amateurs de chemin de fer, mais là encore j'en doute, et bonjour le repos !

On peut imaginer que tout le monde ne puisse pas se payer un quatre étoiles, mais franchement, là, nous étions tous intrigués de l'affluence sur ces emplacements impossibles.
Pardonnez moi d'être passé des trains du Midi, aux voies du Midi.

A bientôt !

MOLY a écrit:
Bonjour,
Ah, me revient en mémoire, une réflexion que les "observateurs" sur la ligne, ne manquaient pas de se faire, de part et d'autre de Sète.

Il s'agissait de l'emplacement des campings ! (disparus depuis pas mal de temps).
Le premier, le long de la voie , bondé en été, s'étalait pile-poil face à la raffinerie, entre La Peyrade et Frontignan. Entre les odeurs, le point de vue, et le passage incessant des trains, surtout la nuit, on avait du mal à comprendre,qu'au delà de quelques cas particuliers, liés à une obligation de situation, il y ait tant de monde, d'autant plus que aucune protection sonore ou visuelle n'existait.

Le second, aujourd'hui occupé par un lotissement, jouxtait le cimetière, (où reposent Brassens et quelques autres résidents plus anonymes). Certes, un mur séparait les vacanciers des pierres tombales, mais les premières toiles de tente étaient plantées tout juste en contre-bas du ballast, là encore sans protection aucune. Un voyageur indélicat se débarrassant d'une canette aurait facilement pu blesser quelqu'un.
Peut être s'agissait il d' une concentration d'amateurs de chemin de fer, mais là encore j'en doute, et bonjour le repos !

On peut imaginer que tout le monde ne puisse pas se payer un quatre étoiles, mais franchement, là, nous étions tous intrigués de l'affluence sur ces emplacements impossibles.
Pardonnez moi d'être passé des trains du Midi, aux voies du Midi.

A bientôt !

C'est tout à fait le sketch de Fernand Raynaud "Vive le camping"!!! Cette réflexion je l'avais également faite

Salut ! Ben tu nous gâtes.....des vieilleries comme celles ci....tu peu en sortir autant que tu veux !!! Merci beaucoup !!
Fabien

Fabien a écrit:Salut ! Ben tu nous gâtes.....des vieilleries comme celles ci....tu peu en sortir autant que tu veux !!! Merci beaucoup !!
Fabien

mais comme mon ami Robert, je pense que ce qui n'est pas donné est perdu! Après moi les documents seront perdus, donc petit à petit je vais scanner et faire paraitre ma collection