Dépot-Ateliers de Saint-Sym.
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Dépot-Ateliers de Saint-Sym.
Petit compléments sur le cerclage des roues de wagons, qui se pratiquait sur place :
La photo publiée en petit format dans Ferrovissime appelle des explications.
Ci dessous, on voit mieux les différents éléments.
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Le tube circulaire extérieur, en fonte, diffusait l'air de la soufflerie destiné à attiser les braises du dispositif.
Sur le lit de braises étaient posés les deux éléments circulaires, eux aussi, bien sûr en acier et briquettes réfractaires.
C'est entre ces deux cercles qu'était posé le cerclage d'essieu neuf, ajusté à la cote requise.
Lorsque la température adéquate était atteinte, déterminée par la couleur rouge orangée, la dilatation de l'acier permettait la phase suivante :
on venait tout simplement insérer le corps de la roue, froid, dans la pièce chauffée, en le laissant descendre dans le cerclage ; ensuite, on attendait que tout refroidisse, et l'affaire était conclue !
Çà, c'est la théorie. Mais tout n'était pas aussi simple.
Premier problème, le poids de la roue. Pas si énorme que ça, mais la manipulation se fait à proximité d'une source de chaleur intense.
En général, il fallait 5 hommes solides pour l'opération, plus celui qui donnait les directives et guidait.
Seconde difficulté : il était impératif que le mouvement de descente soit parfaitement vertical.
Troisième problème : des fois, ça ne marchait vraiment pas : il arrivait que la cote de l'alésage du cerclage soit légèrement trop faible. Et là, les choses se compliquaient carrément : la roue commençait à s'insérer dans le cerclage, puis, très rapidement, elle commençait à refroidir le dit cerclage, qui se contractait et bloquait tout. Là, on se retrouvait avec un truc vraiment pas simple à résoudre...
40 ans après, les anciens de la Cfta racontent ça avec le sourire, mais sur le moment, ça rigolait pas.
La photo publiée en petit format dans Ferrovissime appelle des explications.
Ci dessous, on voit mieux les différents éléments.
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Le tube circulaire extérieur, en fonte, diffusait l'air de la soufflerie destiné à attiser les braises du dispositif.
Sur le lit de braises étaient posés les deux éléments circulaires, eux aussi, bien sûr en acier et briquettes réfractaires.
C'est entre ces deux cercles qu'était posé le cerclage d'essieu neuf, ajusté à la cote requise.
Lorsque la température adéquate était atteinte, déterminée par la couleur rouge orangée, la dilatation de l'acier permettait la phase suivante :
on venait tout simplement insérer le corps de la roue, froid, dans la pièce chauffée, en le laissant descendre dans le cerclage ; ensuite, on attendait que tout refroidisse, et l'affaire était conclue !
Çà, c'est la théorie. Mais tout n'était pas aussi simple.
Premier problème, le poids de la roue. Pas si énorme que ça, mais la manipulation se fait à proximité d'une source de chaleur intense.
En général, il fallait 5 hommes solides pour l'opération, plus celui qui donnait les directives et guidait.
Seconde difficulté : il était impératif que le mouvement de descente soit parfaitement vertical.
Troisième problème : des fois, ça ne marchait vraiment pas : il arrivait que la cote de l'alésage du cerclage soit légèrement trop faible. Et là, les choses se compliquaient carrément : la roue commençait à s'insérer dans le cerclage, puis, très rapidement, elle commençait à refroidir le dit cerclage, qui se contractait et bloquait tout. Là, on se retrouvait avec un truc vraiment pas simple à résoudre...
40 ans après, les anciens de la Cfta racontent ça avec le sourire, mais sur le moment, ça rigolait pas.
Gillou- Miniposteur
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