MIDI en Lavedan

Bonjour,

Après travaux de patine de la chaussée, voici deux vues "en situation" du PN roulant sur la route communale  :
Barrières fermées :


Barrières en cours d'ouverture :


Amitiés, Jérôme.

Moi je trouve ça très bien , belle patine , peut être un peu de noir de pneu à rajouter mais franchement le rendu est excellent;)

Super, pour moi c'est parfait plus besoin d'y toucher.

Bonjour,

Quelques nouvelles hors MIDI en Lavedan (les beaux jours semblant vouloir revenir, il va passer un peu en sommeil, comme chaque année...).

Ce matin, 06h30, levé bon pied bon oeil afin de se préparer pour la rampe de Capvern. Réveil sous les meilleurs auspices :


Puis, dès 07h30, direction la Bigorre, et plus précisément Lanespède, en pleine  rampe de Capvern, pour assister au passage de 2 marches TGV assurant le retour d'un train de Pèlerinage Lourdes - Lyon Perrache  :
Pèlerin SNCF 29310 Lourdes - Lyon Perrache  : TGV Duplex
Pèlerin SNCF 29232 Lourdes - Montréjeau ( - Lyon Perrache) : TGV RD600

Une fois les deux rames passées, petite balade dans les vertes prairies sous un ciel lumineux et coloré au gré du défilé des nuages. Et avant de rentrer à Pau, petite halte à l'Abbaye Bénédictine de Tournay.




Amitiés, Jérôme.

Bonsoir à toutes et tous, voici quelques nouvelles du Lavedan (cela faisait un bout de temps que je n'en avais pas donné!).

Depuis le début du mois de Décembre, j’ai entamé la reprise des travaux sur le réseau en me portant, cette fois-ci, sur la conception des coulisses (dont la menuiserie était une coquille vide jusqu’alors) et sur l’électricité du réseau (câblage des aiguilles, accessoires, …).

Première chose à faire, s’occuper du Tableau de Contrôle Optique (ou plutôt devrais-je dire de la Table de Commande et de Contrôle puisque, outre les voyants de contrôle, c’est d’ici que seront commandées les aiguilles et les zones isolées de chaque voie de coulisse).

Le fond du TCO est un morceau de médium de 3mm de forme rectangulaire (8cm x 24cm). Cette plaquette de médium s’insère dans la découpe réservée sur le devant du réseau, ainsi les interrupteurs seront juste affleurants avec la surface des modules.

Le médium a été percé au niveau de chaque interrupteur et de chaque support de LED et a été peint en brun chocolat comme la menuiserie du réseau.


Afin de figurer le plan de voie de chaque coulisse (3 voies dans chaque), je découpe ensuite des bandelettes de 2mm de largeur dans des chutes de papier Canson blanc épais.


Puis ces bandelettes sont peintes en jaune serin, comme les baguettes et éléments de décoration de la menuiserie du réseau, et mises à sécher. Je profite également de l’occasion pour peindre des lettres Régions&Compagnies qu’il me reste en stock et qui serviront à identifier chacune des 6 voies sur le morceau de médium.

Ensuite, c’est très basique et ça ne demande que de la patience et de la minutie.
Une fois les interrupteurs et supports de LED installés sur le morceau de médium, il ne reste qu’à mesurer l’espace libre entre chaque élément, reporter cette longueur sur les bandelettes et les découper avec un scalpel à lame neuve.
Puis chaque morceau de bandelette est encollé à la Cléopatre et installé sur le médium puis tamponné avec une éponge humide afin de faire disparaître les bavures de colle.

Une fois le plan de voie tracé, il reste à faire la même chose pour installer les numéros de voie et, afin de peaufiner un peu le tout visuellement, à rajouter des bandelettes entre les têtes de boulons qui tiennent le médium en façade du réseau pour rappeler les baguettes décoratives qui cernent la partie décorée du réseau.




Et voilà le travail. prochaine étape : le câblage des appareils de voie.

Amitiés, Jérôme.

Juste avant de sortir, je prends quelques secondes pour écrire : "Très fort !" Tout cela est en bonne v ie !

Superbe écrin !
Félicitations !

J'ADORE la finition! BRAVO Jérôme!

Bonne continuation et JOYEUX NOËL!
Amicalement.
Laurent.

Bonjour à tous, merci beaucoup pour les commentaires.
Disons que j'essaye de faire en sorte que " l'écrin" serve le décor du réseau tout autant que le réseau servira son écrin.

J'ai pensé l'ensemble un peu comme les petits montages you tube que je vous propose de loin en loin à l'occasion des balades : il ne s'agit pas uniquement de voir rouler des trains, mais de raconter une histoire, faire passer des émotions.

Sur le réseau, c'est le même objectif. Je souhaite que l'on puisse plonger dans l'ambiance pyrénéenne avant même de regarder circuler les trains. Pour cela, j'ai déjà évoqué la desserte de la ligne en façade des modules décorés, ce qui ouvre les portes vers des sites connus pour qui connait la région : Lourdes, Argelès Gazost, Pierrefitte Nestalas ; autant d'ouvertures sur le sanctuaire bien connu, le pic du Ger, Cauterets, Luz, Gavarnie, le lac de Gaube, le Mont Perdu, le Vignemale, ...

Et en plus de cela, il y aura, en façade des coulisses, des reproductions d'affiches touristiques de la compagnie du Midi qui évoqueront certains de ces sites Pyrénéens. Ainsi le voyage dans les Pyrénées commencera avant même d'avoir vu rouler un train sur les rails miniatures des deux modules décorés...

Ceci dit, avant d'arriver au résultat espéré, il reste encore beaucoup de travail à accomplir.

Bonne journée à tous,
Jérôme.

Bonsoir à toutes et tous,

Après mon message de samedi dernier, voici la suite des travaux d’électricité sur le réseau. Même si cette étape n'attire pas spécialement le chaland, elle n'en reste pas moins indispensable à un fonctionnement irréprochable du réseau qui permettra de se faire plaisir à chaque utilisation de MIDI EN LAVEDAN.

La phase décrite ici concerne le câblage des appareils de voie ainsi que la mise en service de leur dispositif de commande.

La première étape consiste à pré-câbler le dispositif d’alimentation de la pointe de cœur afin d’assurer la circulation en douceur des engins au gabarit électrique le plus réduit (DU65 REE, Y-7100 LS Model’s)
Sur les aiguilles Roco, tout est pré-câblé d’usine, il n’y a qu’à souder les fils qui relieront le cœur et les rails extérieurs aux relais intégrés aux moteurs Lemaco.  



Concernant les aiguilles Peco, un petit câblage maison sera nécessaire, mais vraiment rien que de très basique.

Ensuite, intéressons-nous au moteur. Comme je le disais, j’ai conservé les moteurs Lemaco utilisés sur le réseau précédent. Ils sont un peu bruyants, mais très souples et très fiables. En plus, ils disposent de nombreux dispositifs de contacts de fin de course intégrés au moteur et qui peuvent permettre de réalimenter les cœurs d’aiguilles, les LED de contrôle sur le TCO, …

Après avoir percé la menuiserie des coulisses pour passer le tube de laiton dans lequel pivotera la tige de commande des appareils de voie, il convient de positionner le moteur sous table.
Entre le moteur et le CP, je rajoute une épaisseur de Dépron afin d’atténuer un peu le bruit.



L’alimentation du moteur est ensuite câblée, puis la course de la tringlerie de commande réglée pour obtenir un collage parfait dans les deux positions.
Enfin, la réalimentation du cœur est câblée sur l’un des rupteurs de fin de course disponible en sortie de moteur.

Après essais de fonctionnement (rotation et circulation à tour de roue sur la zone de cœur d’aiguille avec des engins courts), le moteur est fermé dans un « capot » constitué d’une boite de diapo retaillée pour permettre le passage des fils électriques et de la tige de commande. Tout comme l’embase du moteur, le capot est tapissé, à l’intérieur, de Dépron afin d’atténuer le bruit du moteur.



Ainsi, même si le fonctionnement du moteur reste perceptible, le bruit reste très raisonnable et mesuré.

A noter : le capot est juste tenu par une sangle en rilsan, mais ceci n’est que temporaire. Je vais travailler la conception de supports plus propres et mieux finis pour maintenir ces capots de fortune en place.

Une fois les aiguilles câblées, les fils d’alimentation sont ramenés vers le TCO et reliés aux interrupteurs de commandes ainsi qu’aux LEDs de contrôle de la position des appareils de voie.



Voilà, c’est tout pour cette fois !
Amitiés, Jérôme.

Bonjour à tous,

c'est tout pour cette fois! Mais c'est déjà pas mal!!!

C'est clair que ce n'est pas le plus intéressant à montrer mais c'est le "cœur" du bon fonctionnement de nos modèles!

Bonne continuation et bon dimanche!
Amicalement.
Laurent.

Bonsoir,


Outre mes voeux pour cette nouvelle année, cette prise de vue met en scène le cadeau que j'ai reçu pour Noël : un wagon frigorifique STEF issu d'un lot de 2 LS Model's.

Belle année 2019 à toutes et tous ainsi qu'à vos proches!

Amitiés, Jérôme.

Au plus proche de la réalité, on s'y tromperait , s'il n'y manquait que le fil de contact. Superbe !
Les huitres des fêtes, dans le STEF ? Ou des paLourdes, dans ce coin des Pyrénées ?

Effectivement, la ficelle ne se laisse pas embobiner comme çà

Disons que, vu le travail pour faire de la ficelle MIDI, j'aime autant que les manches ne s'en approchent pas de trop ( quand je parle des manches, c'est xde celles des blouses et autres vêtements dont je parle ). Donc la caténaire, ce sera une fois que tout ce qui doit être fait au fond sera réalisé.

Comme disait F. Raynaud, ça va prendre... un certain temps!

Quant au STEF, paLOURDES et/ou coquilles ST JACQUES, au choix A moins que ce ne soit l'arrivage du stock de neige pour l'hiver 2018/19?

Amitiés, Jérôme.

Bonsoir,

En fin d’année dernière, j’avais présenté les travaux de motorisation des appareils de voie ainsi que le câblage de leurs organes de commande et de contrôle.

Le réseau étant alimenté en analogique à l’aide d’une bonne vieille commande gaugemaster (parfaitement adaptée à l’exploitation en douceur d’une voie unique sans gare de desserte), il était par ailleurs nécessaire de câbler les zones d’alimentation de chacun des voies de préparation des rames en coulisse.

Concernant le câblage, rien de particulier qui mérite ici d’être commenté. Chaque voie dispose d’une file de rail isolée dont l’alimentation est tributaire de la position d’un interrupteur électrique implanté sur la TCC (un par voie).
Chaque interrupteur disposant de deux lignes de contact, l’une de ces lignes est dédiée à l’alimentation de la voie, l’autre ligne servant à l’alimentation de la LED rouge implantée sur la TCC et indiquant visuellement l’isolement électrique de la voie concernée. J’aurais pu mettre des LED bicolores vert/rouge pour repérer visuellement les voies alimentées, mais vu le faible nombre de voies, cela n’avait pas de réelle plus-value ici, sinon d’étoffer encore un peu plus le câblage…

Une fois cette étape réalisée et testée, restait encore à implanter un système de détection pour repérer l’occupation des voies par les rames, et en particulier leur arrivée en fin de voie, au bout de la coulisse.
Pour cela, j’avais acheté il y a bien des années des détecteurs InfraRouge chez CDF à Courbevoie.



Après repérage de la zone d’implantation et perçage des trous de diamètre différent (pour la diode IF et le récepteur), les détecteurs IF sont implantés, câblés et la sortie active est reliée à l’alimentation d’une LED implantée sur la TCC.



Une fois le système totalement fonctionnel, il est testé pour chaque voie afin de s’assurer de la bonne détection des convois comme indiqué ici sur le TCO (partie de la coulisse de droite) : la première LED à droite de l’interrupteur = isolement électrique de la voie commandé manuellement ; la deuxième LED rouge = détection automatique par module IF de la présence d’un convoi.



Avec cette méthode, et sous réserve de garder la discipline de toujours stationner les convois, même les plus courts, en bout de coulisse, il n’y a donc pas de risque de « perdre » un train ou de faire une RVO… enfin, presque !!!

Je dis presque parce que, bizarrement, lors des essais, je me suis aperçu que certains matériels étaient moins bien détectés par l’IF, voire pas du tout.
Dans le moins bien, il y a les BB Midi et dérivées (peut-être est-ce dû aux arrondis sous les bogies ?) qui ne sont détectés que sur l’interstice entre les deux bogies (comprenne qui pourra…)
Et dans le « pas du tout », il y a, par exemple, la trémie V à bogies de chez Mistral. Alors là, à quelque endroit que ce soit du wagon, il est totalement transparent pour les détecteurs IF !

Tous les autres matériels (Y-7100 LS Model’s, BB-63000 Roco, Z-4200 Apocopa, Z-4400 et Zr Perl Modell, Du 65 REE et allège 10t SMD, wagons et voitures) sont parfaitement détectés.
Pour les modèles « sensibles » évoqués ci-dessus, il faudra que j’essaye, un de ces jours, d’installer au moins sous le bogie le plus extrême une bande de papier alu afin de voir si cela améliore la situation. Si tel est le cas, le remède ne sera pas trop compliqué à mettre en œuvre !


Amitiés, Jérôme.

Bonsoir,

Le bricolage fini ce week-end portait sur le chargement d'un vieux plat TP Fleischmann qui reste très honorable malgré ses roues dont les boudins feraient honneur à n'importe quelle Pélère béarnaise :mdr:  :mdr:

Pour le chargement, j'ai opté pour la moissonneuse batteuse Artitec MF830. La finesse et le détaillage de ce modèle forcent le respect  pour une production industrielle.

La seule retouche a consisté à repeindre les roues en gris.

Bien sur, ce modèle étant patiné, il apparaît invraisemblable qu'il soit acheminé par le rail, mais il sera toujours possible de prétexter une revente d'occasion entre une exploitation du Pays de Soubestre, par exemple, et une ferme de la Vallée des Gaves, assez proches l'une de l'autre pour justifier ce genre d'acheminement tout en maintenant une distance raisonnable pour ne pas le tenter par la route... :siffle:

La moissonneuse a été calé (4 cales aux grandes roues et 2 cales à l'arrière des petites roues) et arrimée par des prolonges fixées au wagon.

S'agissant d'une machine d'occasion, quelques pièces détachées sont acheminées simultanément dans des caisses également arrimées sur le wagon (elles cachent en fait deux imperfections du plancher de ce wagon qui auraient nécessité une reprise de gravure :oops:

Voilà la bête


Et le train d'acheminement : un Y-7100, le TP et une bétaillère acheminant quelques vaillants ovins vers les vertes pentes pyrénéennes (le réseau évoque la période fin mai/ début juin, ne l'oublions pas)


Je me pose d'ailleurs une question concernant ces bétaillères. Le chargement se faisait sur deux niveaux, mais est-il crédible de n'acheminer qu'un seul wagon? Ou les transhumances dans nos vallées en justifiaient-elles plusieurs?
Si quelqu'un a de la doc là-dessus...

Bonne soirée, Jérôme.

Bonsoir,

Ce soir, m'attendait dans ma boite aux lettres un colis contenant une référence REE VB-152 (3 B6t ex PO-MIDI en marquage ép. III-B) et une référence REE VB-155 (B6t ex PO-MIDI reversée au parc VB).

Je trouve la qualité et la finesse de ces modèles époustouflantes!    
Qui plus est, pour une fois, je trouve le coût assez maîtrisé vu la faible quantité de versions qui pourront être déclinées par REE pour ces voitures.

Voici trois photos prises vite fait au déballage d'une de ces voitures (détaillage non monté, patine non réalisée, ...)






Les voitures ont une masse qui, sans être exagérée, leur permet de bien tenir le rail, surtout avec le roulement excellent dont elles bénéficient. Pour ceux qui souhaiteriane tl'installer, chaque voiture est même dotée de prises de courant par les boites d'essieu!

Que du bonheur!  <3

Jérôme.

Merveilleux !

Le Midi renaît sous nos yeux

Superbe évocation, du très beau travail.

Et maintenant il va falloir patiner ! Patiner n'est pas "patiner" !

Bonjour bonjour,

Pour la patine, ça va viendre, ça va viendre...

En attendant, j'ai passé la matinée à détailler et peaufiner les B6T ex PO-MIDI reçues cette semaine.

A l'exploitation, comme en finition, je ne taris pas d'éloges sur ces petites beautés au look suranné.

Pour l'exploitation du Lavedan, je me retrouve avec :
- une version VB intégrée dans la rame du désherbeur pour laquelle il faudrait que je travaille un intérieur plausible, sans parler d'être réaliste, encore faudrait-il avoir une idée de ce qu'on y trouvait en dehors d'une grande table j'imagine et peut-être d'un espace de travail?)
- une B6t gouttières longues qui assurera la part voyageur d'un M.V. derrière un fourgon automoteur Z-4200, une BB-4100/600 ou une BB-4200/700
- une B6t gouttières longues et une B6t gouttières courtes qui entrent dans la composition d'un omnibus. Dans cette dernière composition, un jour viendra se greffer une B4Dt qui sera rajoutée lorsque la traction sera confiée à une BB-300, une BB-4100/600 ou une BB-4200/700, tandis que les 2 B6t seules seront de mise lorsque la traction sera assurée par le fourgon automoteur Z-4200.

Voilà quelques photos d'un omnibus montant (Lourdes - Pierrefitte - Nestalas)

Et le retour, évidemment




Pour les plaques de destination, il s'agissait de plaques vendus (vierges) par Dut Dut Productions et qui avaient été "régionalisées" par un ami disposant du matériel adapté pour réaliser des tampos aussi petties.


Comme le réseau est "point to point" et que les rames sont retournées en coulisse, évidemment, les plaques diffèrent d'un côté et de l'autre des voitures : dans un sens elles vont de Lourdes à Pierrefitte, dans l'autre, elles font le retour. Faut juste pas se tromper dans le sens de mise sur rail, sinon, on bascule très vite dans le chemin de fer du XXIème S. à la surinformation omniprésente mais très fréquemment erronée

Amitiés, Jérôme.

Certaines ont fini à La Peyrade à coté de Séte en 1971.

En SECONDE/postale B5Paz

Merci pour ces photos Jean-Louis.

En fin de vie, vitres brisées, elles font tristounettes évidemment, mais tu as des clichés intéressants, notamment la mixte 1ère/2nde à "compartiment" postal.


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